Les trois remorqueurs du port de Papeete sont immobilisés à quai, en raison de la grève des marins du service depuis mardi 0 heure.
Papeete, mercredi 10 octobre 2012 – La pression s’accentue au large de Tahiti, alors que le mouvement de grève du service des remorqueurs du Port de Papeete entame sa deuxième journée de débrayage et que le cargo porte conteneurs Cap Tapaga doit décharger sa marchandise avant 18 heures, mercredi, faute de quoi il continue sa route vers Pago Pago. Le navire transporte 134 conteneurs à destination de Tahiti, dont certains de denrées périssables. Sur le port de Papeete, 50 conteneurs frigorifiques de poisson congelés attendent d'être embarqué à bord du cargo.
Le pétrolier Stena Paris, 65.200 tonnes, est attendu à 15 heures mercredi. Programmés également : le cargo porte conteneurs Atlantic Klipper, jeudi matin à 6 heures ; le gazier butanier Victoire, vendredi à 17 heures et le navire de croisière Paul Gauguin, vendredi à 18 heures.
La réglementation est strict : tous les navires de plus de 3.000 m3 doivent entrer en rade avec un pilote portuaire à la gouverne, assisté dans ses manoeuvres par deux remorqueurs.
> Mouvement social chez les remorqueurs : avis de grand calme, au port de Papeete
Les marins du service des remorqueurs, vingt employés, réclament une régularisation du manque à gagner salarial, sur la base des barêmes de rémunération fixés l'ENIM, alors que leurs salaires ne sont plus indexés depuis janvier 2011. L'Etablissement national des invalides de la marine, sorte de sécurité sociale des marins, prodigue l'assurance retraite des marins et prélève ses cotisations sur au regard des barêmes définis chaque année.
Pour l'ensemble du service, cette régularisation coûterait 4 millions Fcfp au Port Autonome. Un conseil d'administration extraordinaire est programmé vendredi 19 octobre pour statuer sur cette question.
Le pétrolier Stena Paris, 65.200 tonnes, est attendu à 15 heures mercredi. Programmés également : le cargo porte conteneurs Atlantic Klipper, jeudi matin à 6 heures ; le gazier butanier Victoire, vendredi à 17 heures et le navire de croisière Paul Gauguin, vendredi à 18 heures.
La réglementation est strict : tous les navires de plus de 3.000 m3 doivent entrer en rade avec un pilote portuaire à la gouverne, assisté dans ses manoeuvres par deux remorqueurs.
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Les marins du service des remorqueurs, vingt employés, réclament une régularisation du manque à gagner salarial, sur la base des barêmes de rémunération fixés l'ENIM, alors que leurs salaires ne sont plus indexés depuis janvier 2011. L'Etablissement national des invalides de la marine, sorte de sécurité sociale des marins, prodigue l'assurance retraite des marins et prélève ses cotisations sur au regard des barêmes définis chaque année.
Pour l'ensemble du service, cette régularisation coûterait 4 millions Fcfp au Port Autonome. Un conseil d'administration extraordinaire est programmé vendredi 19 octobre pour statuer sur cette question.
La FGC adresse un courrier à la direction du Port Autonome
