Tout le matériel scolaire fourni par les communes aux écoles primaires de Tahiti n’est pas encore arrivé, dix jours après la rentrée scolaire. Au point de perturber, parfois, le travail pédagogique. Dans un courrier déposé directement ce mardi 28 août, au maire de Mahina, Sandra Manutahi Levy-Agami, élue de l’assemblée territoriale écrit : «les fournitures ne sont toujours pas parvenues en totalité aux établissements si bien que de nombreux élèves sont obligés de s’équiper par leurs propres moyens. Or, en cette période de grave crise économique, de nombreuses familles ne peuvent pas faire face à de telles dépenses imprévues». (voir son courrier en pièce jointe)
La mairie de Mahina modère la situation. Sur les 8 écoles de la commune, seules d’eux d’entre elles, n’ont été que partiellement livrées de l’ensemble des fournitures demandées par les équipes pédagogiques. Gilles Lorphelin (Directeur général des services) est rassurant : «comme chaque année, il y a du retard dans les livraisons, mais la totalité des fournitures scolaires sera livrée d’ici 15 jours au plus tard. En tout cas, la mairie n’a pas demandé aux parents de procéder aux achats de fournitures. Même quand les coopératives des écoles géraient elles-mêmes ces achats de matériel scolaire, il y avait des retards ! Il y a peu de fournisseurs sur l’île, et, ce retard, se retrouve dans d’autres communes» explique-t-il.
Effectivement d’autres communes souffrent elles aussi d’un certain retard d’approvisionnement. A Paea, comme à Mahina, il manque encore du matériel scolaire dans certaines écoles. Sans que cela ne provoque de réaction particulière. «Ce qui doit encore être livré va arriver bientôt. Vous savez, c’est la première année que la mairie assure cette gestion, confiée auparavant aux coopératives de chaque école. Il a fallu lancer des appels d’offres, cela a pris du temps. D’ici mi septembre, tout sera livré» assure la directrice générale adjointe des services de la mairie de Paea. A partir de là, les 10 écoles de Paea pourront fonctionner normalement, et la pénurie de matériel ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
La gestion de l’achat de matériel scolaire est désormais assumée directement par un certain nombre de mairies, après un avis de la Chambre territoriale des comptes (CTC). Ce sont en effet les communes qui reçoivent une dotation du FIP (Fonds intercommunal de péréquation) pour l’achat de ce matériel scolaire pour les écoles élémentaires et maternelles. Précédemment, dans certaines communes, la dotation était rétrocédée aux écoles, et les coopératives des écoles achetaient elles-mêmes leur matériel. Un mode opératoire qui a été épinglé par la CTC.
La mairie de Mahina modère la situation. Sur les 8 écoles de la commune, seules d’eux d’entre elles, n’ont été que partiellement livrées de l’ensemble des fournitures demandées par les équipes pédagogiques. Gilles Lorphelin (Directeur général des services) est rassurant : «comme chaque année, il y a du retard dans les livraisons, mais la totalité des fournitures scolaires sera livrée d’ici 15 jours au plus tard. En tout cas, la mairie n’a pas demandé aux parents de procéder aux achats de fournitures. Même quand les coopératives des écoles géraient elles-mêmes ces achats de matériel scolaire, il y avait des retards ! Il y a peu de fournisseurs sur l’île, et, ce retard, se retrouve dans d’autres communes» explique-t-il.
Effectivement d’autres communes souffrent elles aussi d’un certain retard d’approvisionnement. A Paea, comme à Mahina, il manque encore du matériel scolaire dans certaines écoles. Sans que cela ne provoque de réaction particulière. «Ce qui doit encore être livré va arriver bientôt. Vous savez, c’est la première année que la mairie assure cette gestion, confiée auparavant aux coopératives de chaque école. Il a fallu lancer des appels d’offres, cela a pris du temps. D’ici mi septembre, tout sera livré» assure la directrice générale adjointe des services de la mairie de Paea. A partir de là, les 10 écoles de Paea pourront fonctionner normalement, et la pénurie de matériel ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
La gestion de l’achat de matériel scolaire est désormais assumée directement par un certain nombre de mairies, après un avis de la Chambre territoriale des comptes (CTC). Ce sont en effet les communes qui reçoivent une dotation du FIP (Fonds intercommunal de péréquation) pour l’achat de ce matériel scolaire pour les écoles élémentaires et maternelles. Précédemment, dans certaines communes, la dotation était rétrocédée aux écoles, et les coopératives des écoles achetaient elles-mêmes leur matériel. Un mode opératoire qui a été épinglé par la CTC.