Le candidat à la candidature pour les présidentielles de 2017 a débuté samedi soir une visite officielle de quatre jours en Polynésie française.
PAPEETE, 24 juillet 2016 – Alain Juppé a eu droit à un accueil d’homme d’Etat, samedi soir pour son arrivée à Tahiti. Reçu à l’invitation du Comité de soutien AJ en Polynésie 2017 que préside Tearii Alpha, une partie du gouvernement et le président Fritch ont fait le déplacement pour accueillir le candidat aux primaires de la droite et du centre.
Quel message souhaitez-vous adresser au Polynésiens ?
Alain Juppé : Que j’avais envie de les revoir parce que cela fait un certain temps que je ne suis pas venu ici en Polynésie, à Tahiti. J’y retrouve beaucoup d’amis. Je remercie le président d’être là, les ministres, les élus, les maires qui sont ici. J’arrive en compagnie de Dominique Perben, qui connait bien aussi la collectivité. Nous avons un beau programme. Ce que je souhaite, c’est aller à la rencontre des Polynésiens, porter mon message et les écouter pour savoir quelles sont leurs attentes.
Je suis candidat comme vous le savez aux prochaines élections primaires, qui vont avoir lieu dans trois mois maintenant. Et ensuite, je l’espère, aux présidentielles. Donc ce sera l’occasion d’un vrai dialogue, je l’espère.
Le modèle de ce que je défends un peu partout en France est celui de l’identité heureuse, c’est-à-dire comment concilier notre diversité. Les Polynésiens ont une forte personnalité et sont les héritiers d’une longue histoire, d’une culture (…). Ils ont en même temps toujours manifesté un grand attachement à la France, en particulier dans les circonstances les plus dramatiques de notre histoire au cours du siècle dernier. C’est cette harmonie entre la forte identité polynésienne et en même temps son unité dans la République française qui me paraît être ici la caractéristique à laquelle je suis très attaché.
Avez-vous un message particulier à faire passer dans le dossier du nucléaire ?
Alain Juppé : Je recevrai mercredi matin les représentants des associations. Après les avoir écouté, je leur donnerai mon sentiment et ma conviction.
Lors de son récent passage en Polynésie, François Hollande a admis les "conséquences" environnementales, sanitaires, économiques des essais nucléaires. Pensez-vous que ce soit suffisant ? Elu président irez-vous plus loin ?
Alain Juppé : Je salue vos efforts pour poser la même question à laquelle j’ai déjà répondu. Je viens de vous dire que c’est mercredi, après avoir entendu ceux qui ont à s’exprimer sur ce sujet que je donnerai ma position.
Que pensez-vous de l’apparente brouille des autonomistes locaux à la veille de votre arrivée ?
Alain Juppé : Je ne suis fâché avec aucun autonomiste. L’autonomie est inscrite dans nos textes, c’est une réalité. Elle est très large. Je pense que c’est une bonne chose lorsque l’on est à 20 000 kilomètres de Paris, que l’on soit autonome et que l’on puisse se gouverner très largement en fonction des réalités locales. Je n’ai aucun problème avec l’autonomie. J’en ai un avec l’indépendance, mais c’est autre chose.
Rencontrerez-vous Gaston Flosse lors de votre séjour ?
Alain Juppé : Ce n’est pas pour l’instant prévu.
Quel message souhaitez-vous adresser au Polynésiens ?
Alain Juppé : Que j’avais envie de les revoir parce que cela fait un certain temps que je ne suis pas venu ici en Polynésie, à Tahiti. J’y retrouve beaucoup d’amis. Je remercie le président d’être là, les ministres, les élus, les maires qui sont ici. J’arrive en compagnie de Dominique Perben, qui connait bien aussi la collectivité. Nous avons un beau programme. Ce que je souhaite, c’est aller à la rencontre des Polynésiens, porter mon message et les écouter pour savoir quelles sont leurs attentes.
Je suis candidat comme vous le savez aux prochaines élections primaires, qui vont avoir lieu dans trois mois maintenant. Et ensuite, je l’espère, aux présidentielles. Donc ce sera l’occasion d’un vrai dialogue, je l’espère.
Le modèle de ce que je défends un peu partout en France est celui de l’identité heureuse, c’est-à-dire comment concilier notre diversité. Les Polynésiens ont une forte personnalité et sont les héritiers d’une longue histoire, d’une culture (…). Ils ont en même temps toujours manifesté un grand attachement à la France, en particulier dans les circonstances les plus dramatiques de notre histoire au cours du siècle dernier. C’est cette harmonie entre la forte identité polynésienne et en même temps son unité dans la République française qui me paraît être ici la caractéristique à laquelle je suis très attaché.
Avez-vous un message particulier à faire passer dans le dossier du nucléaire ?
Alain Juppé : Je recevrai mercredi matin les représentants des associations. Après les avoir écouté, je leur donnerai mon sentiment et ma conviction.
Lors de son récent passage en Polynésie, François Hollande a admis les "conséquences" environnementales, sanitaires, économiques des essais nucléaires. Pensez-vous que ce soit suffisant ? Elu président irez-vous plus loin ?
Alain Juppé : Je salue vos efforts pour poser la même question à laquelle j’ai déjà répondu. Je viens de vous dire que c’est mercredi, après avoir entendu ceux qui ont à s’exprimer sur ce sujet que je donnerai ma position.
Que pensez-vous de l’apparente brouille des autonomistes locaux à la veille de votre arrivée ?
Alain Juppé : Je ne suis fâché avec aucun autonomiste. L’autonomie est inscrite dans nos textes, c’est une réalité. Elle est très large. Je pense que c’est une bonne chose lorsque l’on est à 20 000 kilomètres de Paris, que l’on soit autonome et que l’on puisse se gouverner très largement en fonction des réalités locales. Je n’ai aucun problème avec l’autonomie. J’en ai un avec l’indépendance, mais c’est autre chose.
Rencontrerez-vous Gaston Flosse lors de votre séjour ?
Alain Juppé : Ce n’est pas pour l’instant prévu.
Edouard Fritch était présent à l'arrivée d'Alain Juppé (ici en présence de Dominique Perben, ancien ministre des Dom-Tom).
Programme de la visite d’Alain Juppé cette semaine
Lundi 25 juillet 2016
7 heures : Entretien avec le Président Edouard Fritch.
7 h 30 : Petit Déjeuner avec l’ensemble du gouvernement.
8 h 30 : Discussion en présence des parlementaires, du Président de l’Assemblée de la Polynésie française, des présidents de commissions législatives de l’Assemblée (Présidence).
10 h 30 : Rencontre avec les conseillers du CESC.
14 h 30 – 17 h 30 : Huahine - Accueil par le conseil municipal de l’île.
19 h à 21 h 30 : Raiatea - Réunion publique sur la place du Marché municipal d’Uturoa
Mardi 26 juillet 2016
7 h 30 – 10 heures : Entretien avec Sylviane Terooatea et le conseil municipal d’Uturoa
10 h 15 : Entretien avec Thomas Moutame et le conseil municipal de Taputapuatea (mairie de Avera).
16 h 45 – 18 h 30 : Rencontre avec des jeunes (speed meeting) – Pink Coconut à Punaauia
19 h 30 : Réunion publique, place Tarahoi à Papeete.
Mercredi 27 juillet 2016
8 heures : Rencontre avec l’ensemble des associations et personnalités représentatives du combat pour la reconnaissance des conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires (Eglise Protestante, Moruroa E Tatou, Tamarii Moruroa, Association 193…)
10 h 15 : Rencontre avec les représentants communaux et élus des archipels éloignés
18 h 30 : Invité du Journal de TNTV
19 h 15 : Dîner Débat à Papeete (Ecole Philanthropique)
Lundi 25 juillet 2016
7 heures : Entretien avec le Président Edouard Fritch.
7 h 30 : Petit Déjeuner avec l’ensemble du gouvernement.
8 h 30 : Discussion en présence des parlementaires, du Président de l’Assemblée de la Polynésie française, des présidents de commissions législatives de l’Assemblée (Présidence).
10 h 30 : Rencontre avec les conseillers du CESC.
14 h 30 – 17 h 30 : Huahine - Accueil par le conseil municipal de l’île.
19 h à 21 h 30 : Raiatea - Réunion publique sur la place du Marché municipal d’Uturoa
Mardi 26 juillet 2016
7 h 30 – 10 heures : Entretien avec Sylviane Terooatea et le conseil municipal d’Uturoa
10 h 15 : Entretien avec Thomas Moutame et le conseil municipal de Taputapuatea (mairie de Avera).
16 h 45 – 18 h 30 : Rencontre avec des jeunes (speed meeting) – Pink Coconut à Punaauia
19 h 30 : Réunion publique, place Tarahoi à Papeete.
Mercredi 27 juillet 2016
8 heures : Rencontre avec l’ensemble des associations et personnalités représentatives du combat pour la reconnaissance des conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires (Eglise Protestante, Moruroa E Tatou, Tamarii Moruroa, Association 193…)
10 h 15 : Rencontre avec les représentants communaux et élus des archipels éloignés
18 h 30 : Invité du Journal de TNTV
19 h 15 : Dîner Débat à Papeete (Ecole Philanthropique)