Communiqué de la Présidence: Le Ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Marcel Tuihani a rencontré jeudi matin à Paris, le président directeur général d’Axiom, Alain-Paul Leclerc et son directeur général, Loïc Le Fur. Les discussions ont porté sur les conclusions de l’étude menée par la société, partenaire de l’Office des Postes et Télécommunications (OPT), concernant le projet de pose d’un deuxième câble sous-marin en Polynésie française.
« Ce deuxième câble est nécessaire, ne serait-ce que pour sécuriser le câble principal, Honotua » a souligné d’emblée Marcel Tuihani au sortir de la réunion, ajoutant néanmoins ne pas vouloir se précipiter au regard des coûts engendrés par ce type de projet. « Une économie numérique moderne ne peut pas se permettre de ne dépendre que d’un câble. S’il y a rupture, l’économie numérique de toute l’île est affectée » a pour sa part jugé Alain-Paul Leclerc.
Le Ministre a toutefois précisé que les risques d’endommagement étaient limités, Honotua ayant été posé dans de bonnes conditions, dans un site sécurisé à – 4000 mètres de profondeurs. Il par ailleurs indiqué que toutes les mesures de sécurité avaient été prises au niveau des raccordements à terre.
Générer des retombées économiques
Outre la sécurisation du trafic numérique en Polynésie française, l’objectif est aussi de générer des retombées économiques pour la collectivité et de rentabiliser le câble Honotua. « On ne peut pas se permettre de mettre de l’argent dans un tel projet s’il n’y a pas de retombées économiques pour le territoire », a insisté Marcel Tuihani.
Dans cette perspective, deux options principales de raccordement ont été proposées par Axiom : une vers l’Amérique du Sud (Chili via l’île de Pâques) et une vers l’Australie. Selon Alain-Paul Leclerc, elles ont toutes deux un potentiel similaire en matière d’attrait du trafic numérique et donc de rémunération de Honotua.
« Jouer un rôle entre l’Amérique du Sud et l’Australie »
« La Polynésie française peut-elle jouer un rôle entre l’Amérique du Sud et l’Australie, à l’instar de Hawaï qui est un point de raccordement entre les Etats-Unis et l’Asie? Ce sont des pistes à étudier », a développé Marcel Tuihani, précisant que la mise en œuvre du projet pourrait débuter entre 2015 et 2017.
Aujourd’hui en Polynésie française, les deux voies de transmissions de données numériques sont le satellite et la fibre optique.
Cette dernière technologie, 50 à 100 fois moins coûteuse que la première à débit égal, a connu un développement spectaculaire lors des deux dernières décennies. Selon Alain-Paul Leclerc, la capacité a en effet été multipliée par 1000 en 20 ans. « Je pense que nous pouvons encore gagner un facteur 10 et je ne vois pas d’autres modes de transmissions être développés dans les 20 prochaines années » a-t-il assuré.
Axiom a été créée en 1999, par cinq experts en systèmes de câbles sous-marins. Les services offerts par la société couvrent l’ensemble des aspects relatifs au développement d’un projet de système sous-marin, de la phase conceptuelle aux améliorations et mises à niveau, en passant par la création, la réalisation, l’exploitation et la maintenance.
« Ce deuxième câble est nécessaire, ne serait-ce que pour sécuriser le câble principal, Honotua » a souligné d’emblée Marcel Tuihani au sortir de la réunion, ajoutant néanmoins ne pas vouloir se précipiter au regard des coûts engendrés par ce type de projet. « Une économie numérique moderne ne peut pas se permettre de ne dépendre que d’un câble. S’il y a rupture, l’économie numérique de toute l’île est affectée » a pour sa part jugé Alain-Paul Leclerc.
Le Ministre a toutefois précisé que les risques d’endommagement étaient limités, Honotua ayant été posé dans de bonnes conditions, dans un site sécurisé à – 4000 mètres de profondeurs. Il par ailleurs indiqué que toutes les mesures de sécurité avaient été prises au niveau des raccordements à terre.
Générer des retombées économiques
Outre la sécurisation du trafic numérique en Polynésie française, l’objectif est aussi de générer des retombées économiques pour la collectivité et de rentabiliser le câble Honotua. « On ne peut pas se permettre de mettre de l’argent dans un tel projet s’il n’y a pas de retombées économiques pour le territoire », a insisté Marcel Tuihani.
Dans cette perspective, deux options principales de raccordement ont été proposées par Axiom : une vers l’Amérique du Sud (Chili via l’île de Pâques) et une vers l’Australie. Selon Alain-Paul Leclerc, elles ont toutes deux un potentiel similaire en matière d’attrait du trafic numérique et donc de rémunération de Honotua.
« Jouer un rôle entre l’Amérique du Sud et l’Australie »
« La Polynésie française peut-elle jouer un rôle entre l’Amérique du Sud et l’Australie, à l’instar de Hawaï qui est un point de raccordement entre les Etats-Unis et l’Asie? Ce sont des pistes à étudier », a développé Marcel Tuihani, précisant que la mise en œuvre du projet pourrait débuter entre 2015 et 2017.
Aujourd’hui en Polynésie française, les deux voies de transmissions de données numériques sont le satellite et la fibre optique.
Cette dernière technologie, 50 à 100 fois moins coûteuse que la première à débit égal, a connu un développement spectaculaire lors des deux dernières décennies. Selon Alain-Paul Leclerc, la capacité a en effet été multipliée par 1000 en 20 ans. « Je pense que nous pouvons encore gagner un facteur 10 et je ne vois pas d’autres modes de transmissions être développés dans les 20 prochaines années » a-t-il assuré.
Axiom a été créée en 1999, par cinq experts en systèmes de câbles sous-marins. Les services offerts par la société couvrent l’ensemble des aspects relatifs au développement d’un projet de système sous-marin, de la phase conceptuelle aux améliorations et mises à niveau, en passant par la création, la réalisation, l’exploitation et la maintenance.