Sydney, Australie | AFP | mardi 04/06/2018 - Le patron de Qatar Airways Akbar al-Baker a provoqué la stupeur mardi, lors d'une conférence de presse à Sydney, en affirmant que sa compagnie aérienne devait être dirigée par un homme car "c'est un poste très exigeant".
M. al-Baker a tenu ces propos à l'issue de la réunion annuelle de deux jours de l'Association internationale du transport aérien (IATA).
Le patron de Qatar Airways, qui vient du reste d'être nommé président de l'IATA, a expliqué que son groupe avait pris des mesures pour promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes.
Mais, à la journaliste qui lui faisait remarquer que la compagnie était dirigée par un homme, il a répondu: "Bien sûr qu'elle doit être dirigée par un homme parce que c'est un poste très exigeant."
La phrase a d'emblée suscité des exclamations de surprise et quelques huées dans l'auditoire, avant que le patron de la compagnie australienne Qantas Alan Joyce, qui se trouvait à côté de M. al-Baker, ne tente de désamorcer le début de polémique.
"Akbar a dit qu'il allait arrêter de dire des choses controversées", a déclaré M. Joyce. "Il a tenu 10 minutes", a-t-il ajouté sur le ton de la plaisanterie.
Le patron de Qatar Airways a par la suite défendu la politique de son groupe en affirmant que la compagnie était la première au Moyen-Orient à avoir une femme pilote.
"Nous encourageons les femmes et nous voyons qu'elles ont un énorme potentiel dans (...) les postes élevés de direction", a déclaré Akbar al-Baker. L'IATA a une position semblable dans la défense de l'égalité hommes-femmes, a-t-il assuré.
Sur les 31 membres du conseil d'administration de l'Association, seuls deux sont des femmes, Christine Ourmieres-Widener, directrice générale de Flybe, et Maria Jose Hidalgo Gutierrez (Air Europe), qui a fait son entrée mardi dans l'instance.
Alexandre de Juniac, le directeur général de l'IATA, a reconnu de son côté que confier des postes de direction à des femmes était un "enjeu existant depuis longtemps" et qui impliquait davantage d'efforts de la part des compagnies aériennes comme de l'IATA.
Seuls 3% des directeurs généraux du secteur du transport aérien sont des directrices générales, une proportion inférieure à la moyenne des autres secteurs, qui est de 12%.
M. al-Baker a tenu ces propos à l'issue de la réunion annuelle de deux jours de l'Association internationale du transport aérien (IATA).
Le patron de Qatar Airways, qui vient du reste d'être nommé président de l'IATA, a expliqué que son groupe avait pris des mesures pour promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes.
Mais, à la journaliste qui lui faisait remarquer que la compagnie était dirigée par un homme, il a répondu: "Bien sûr qu'elle doit être dirigée par un homme parce que c'est un poste très exigeant."
La phrase a d'emblée suscité des exclamations de surprise et quelques huées dans l'auditoire, avant que le patron de la compagnie australienne Qantas Alan Joyce, qui se trouvait à côté de M. al-Baker, ne tente de désamorcer le début de polémique.
"Akbar a dit qu'il allait arrêter de dire des choses controversées", a déclaré M. Joyce. "Il a tenu 10 minutes", a-t-il ajouté sur le ton de la plaisanterie.
Le patron de Qatar Airways a par la suite défendu la politique de son groupe en affirmant que la compagnie était la première au Moyen-Orient à avoir une femme pilote.
"Nous encourageons les femmes et nous voyons qu'elles ont un énorme potentiel dans (...) les postes élevés de direction", a déclaré Akbar al-Baker. L'IATA a une position semblable dans la défense de l'égalité hommes-femmes, a-t-il assuré.
Sur les 31 membres du conseil d'administration de l'Association, seuls deux sont des femmes, Christine Ourmieres-Widener, directrice générale de Flybe, et Maria Jose Hidalgo Gutierrez (Air Europe), qui a fait son entrée mardi dans l'instance.
Alexandre de Juniac, le directeur général de l'IATA, a reconnu de son côté que confier des postes de direction à des femmes était un "enjeu existant depuis longtemps" et qui impliquait davantage d'efforts de la part des compagnies aériennes comme de l'IATA.
Seuls 3% des directeurs généraux du secteur du transport aérien sont des directrices générales, une proportion inférieure à la moyenne des autres secteurs, qui est de 12%.