Tahiti, le 6 avril 2021 - L’exposition artisanale du Tahiti i te Rima’i aura lieu du 13 avril au 12 juin 2021. Chaque semaine, cinquante artisans seront répartis sur trois sites. Un roulement hebdomadaire permettra à plus de 400 artisans d’exposer leurs produits au public. Organisé par le ministère de la Culture, l’événement a pour objectif de relancer un secteur de l’artisanat en grande difficulté depuis un an.
“Il faut que nos artisans puissent vivre. Cet événement est un petit coup de pouce pour les relancer.” Le ministre de la Culture, de l’Environnement, en charge de la Jeunesse, des Sports et de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a présenté mardi matin, lors d’une conférence de presse à la Maison de la culture, le Tahiti i te Rima’i. L’exposition artisanale se déroulera sur deux mois du 13 avril au 12 juin 2021 et représente un coût total de 4 millions de Fcfp.
Trois sites d’exposition, représentants trois thématiques, permettront à une cinquantaine d’artisans par semaine de venir exposer leurs produits. L’APF (tout sur le coco), la CCISM (le fara se décline) et le centre Vaima (mer et merveilles) sont les trois établissements qui ont “répondu en apportant un soutien immédiat” a souligné le ministre.
Exposer gratuitement
L’organisation d’une exposition artisanale grand public est coûteuse pour les exposants (frais de location des espaces de stands, de communication, frais de sécurité, frais de mise en œuvre des protocoles sanitaires…). Alors qu’ils ont déjà dû faire face à une année difficile à lutter contre la crise et les restrictions, les artisans ne peuvent pas assumer ces frais avant de vendre leurs produits.
Dans une perspective de relance et une démarche d’accompagnement à la reprise d’activité, le Tahiti i te Rima’i permettra aux artisans de Tahiti et Moorea de vendre leurs produits grâce une formule “clé en main”, c’est-à-dire sans aucun coût de départ et sans problème d’organisation et de réglementation. “Beaucoup d’artisans n’ont pas les moyens de louer un stand. C’est pour cela que l’exposition va leur permettre de profiter d’une gratuité totale. On ne peut pas demander aux artisans de sortir de l’argent qu’ils n’ont pas de leur poche. Il faut qu’ils se refassent une santé financière” a expliqué le ministre de la Culture.
Les enjeux des deux mois d’exposition sont les suivants : intégrer le plus d’artisans possible à la démarche par un roulement de présence de ces derniers, faire en sorte que le public puisse venir et revenir en découvrant de nouveaux artisans, offrir un revenu immédiat à ces artisans en détresse financière, redonner espoir aux artisans et opérer un événement multi-sites, dynamique, qui draine du monde. Pour Heremoana Maamaatuaiahutapu, “il était très important de commencer la reprise des événements culturels avec le secteur de l’artisanat qui n’enregistre quasiment plus de revenus depuis un an.”
400 artisans
Le roulement hebdomadaire va permettre de maintenir l’intérêt du public local. “Les produits ne peuvent pas rester les mêmes chaque semaine. Il faut garder l’intérêt de la clientèle locale en apportant des artisans différents chaque semaine”, a rappelé le ministre en charge de l’Artisanat.
“Il faut que nos artisans puissent vivre. Cet événement est un petit coup de pouce pour les relancer.” Le ministre de la Culture, de l’Environnement, en charge de la Jeunesse, des Sports et de l’Artisanat, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a présenté mardi matin, lors d’une conférence de presse à la Maison de la culture, le Tahiti i te Rima’i. L’exposition artisanale se déroulera sur deux mois du 13 avril au 12 juin 2021 et représente un coût total de 4 millions de Fcfp.
Trois sites d’exposition, représentants trois thématiques, permettront à une cinquantaine d’artisans par semaine de venir exposer leurs produits. L’APF (tout sur le coco), la CCISM (le fara se décline) et le centre Vaima (mer et merveilles) sont les trois établissements qui ont “répondu en apportant un soutien immédiat” a souligné le ministre.
Exposer gratuitement
L’organisation d’une exposition artisanale grand public est coûteuse pour les exposants (frais de location des espaces de stands, de communication, frais de sécurité, frais de mise en œuvre des protocoles sanitaires…). Alors qu’ils ont déjà dû faire face à une année difficile à lutter contre la crise et les restrictions, les artisans ne peuvent pas assumer ces frais avant de vendre leurs produits.
Dans une perspective de relance et une démarche d’accompagnement à la reprise d’activité, le Tahiti i te Rima’i permettra aux artisans de Tahiti et Moorea de vendre leurs produits grâce une formule “clé en main”, c’est-à-dire sans aucun coût de départ et sans problème d’organisation et de réglementation. “Beaucoup d’artisans n’ont pas les moyens de louer un stand. C’est pour cela que l’exposition va leur permettre de profiter d’une gratuité totale. On ne peut pas demander aux artisans de sortir de l’argent qu’ils n’ont pas de leur poche. Il faut qu’ils se refassent une santé financière” a expliqué le ministre de la Culture.
Les enjeux des deux mois d’exposition sont les suivants : intégrer le plus d’artisans possible à la démarche par un roulement de présence de ces derniers, faire en sorte que le public puisse venir et revenir en découvrant de nouveaux artisans, offrir un revenu immédiat à ces artisans en détresse financière, redonner espoir aux artisans et opérer un événement multi-sites, dynamique, qui draine du monde. Pour Heremoana Maamaatuaiahutapu, “il était très important de commencer la reprise des événements culturels avec le secteur de l’artisanat qui n’enregistre quasiment plus de revenus depuis un an.”
400 artisans
Le roulement hebdomadaire va permettre de maintenir l’intérêt du public local. “Les produits ne peuvent pas rester les mêmes chaque semaine. Il faut garder l’intérêt de la clientèle locale en apportant des artisans différents chaque semaine”, a rappelé le ministre en charge de l’Artisanat.
Les artisans exposeront du mardi au vendredi de 9h à 17h et le samedi de 9h à 13h. Le dimanche et le lundi permettront le roulement entre les artisans d’une semaine à l’autre. Le 12 juin, plus de 400 artisans auront exposé sur l’un des trois sites.
Selon le ministre de la Culture, l’organisation de cet événement ne pouvait plus attendre : “Dans le cadre du Heiva, bien sûr qu’il y aura des actions. Mais on ne pouvait pas attendre le festival pour relancer le secteur de l’artisanat. Il y a urgence. Chaque semaine, le Tahiti i te Rima’i sera une bouffée d’oxygène pour les cinquante exposants.”
Selon le ministre de la Culture, l’organisation de cet événement ne pouvait plus attendre : “Dans le cadre du Heiva, bien sûr qu’il y aura des actions. Mais on ne pouvait pas attendre le festival pour relancer le secteur de l’artisanat. Il y a urgence. Chaque semaine, le Tahiti i te Rima’i sera une bouffée d’oxygène pour les cinquante exposants.”