Athènes - AFP - Mercredi 4 août 2021 - Une dizaine de villages étaient entourés par les flammes hier sur l'île d'Eubée, à 200 km d'Athènes, dans le plus violent des multiples incendies qui frappent la Grèce sous l'effet d'une canicule exceptionnelle.
Les flammes immenses émergeant de la forêt et visibles de la mer témoignaient de la virulence du sinistre qui semblait incontrôlable, selon les pompiers, en raison du terrain accidenté et de l'absence de visibilité. Alors que douze villages et hameaux menacés ont été évacués, trois moines refusaient initialement de quitter le monastère Saint-David, situé au sommet d'une montagne près de Rovies, dans le nord d'Eubée, ont précisé la police et les pompiers. D'après l'agence de presse grecque ANA, hier soir, les moines ont été évacués. Les autorités ont appelé les habitants de Rovies et des villages proches à quitter leurs maisons et à se rassembler sur la plage, selon l'ANA. Quelque 85 personnes s'étaient réunies hier après-midi sur la plage et ont été évacuées par la police portuaire, qui a mis cinq bateaux à disposition. Trois pompiers ont été légèrement blessés en luttant contre les flammes, selon les autorités.
“Impossible d'intervenir”
Une centaine de pompiers, aidés de sept hélicoptères et avions bombardiers d'eau, ont été mobilisés pour lutter contre cet incendie, dont le front a été estimé à une vingtaine de kilomètres, selon la protection civile. Mais "nous sommes complètement incapables d'intervenir ni par les airs ni par la terre", a déclaré le vice gouverneur de la région, Dimitris Vourdanos. "Il y a deux fronts principaux qui sont incontrôlables et plusieurs autres plus petits", a-t-il dit au quotidien Kathimerini. "Aucun moyen aérien n'a été déployé pour éteindre le feu", a accusé Argyris Liaskos, le maire ajdoint de Mantoudiou. "Au moins 150 maisons ont brûlé", a-t-il précisé sur Skai TV.
Sous l'effet d'une canicule exceptionnelle, avec des températures dépassant les 40 degrés, la Grèce a dû faire face ces dernièrs 24 heures à 118 incendies, selon le ministre adjoint de la protection civile Nikos Hardalias. "Nous menons un combat de titans!", a déclaré hier lors d'une conférence de presse le ministre qui a aussi précisé que "le plus dur était encore à venir".
Les flammes immenses émergeant de la forêt et visibles de la mer témoignaient de la virulence du sinistre qui semblait incontrôlable, selon les pompiers, en raison du terrain accidenté et de l'absence de visibilité. Alors que douze villages et hameaux menacés ont été évacués, trois moines refusaient initialement de quitter le monastère Saint-David, situé au sommet d'une montagne près de Rovies, dans le nord d'Eubée, ont précisé la police et les pompiers. D'après l'agence de presse grecque ANA, hier soir, les moines ont été évacués. Les autorités ont appelé les habitants de Rovies et des villages proches à quitter leurs maisons et à se rassembler sur la plage, selon l'ANA. Quelque 85 personnes s'étaient réunies hier après-midi sur la plage et ont été évacuées par la police portuaire, qui a mis cinq bateaux à disposition. Trois pompiers ont été légèrement blessés en luttant contre les flammes, selon les autorités.
“Impossible d'intervenir”
Une centaine de pompiers, aidés de sept hélicoptères et avions bombardiers d'eau, ont été mobilisés pour lutter contre cet incendie, dont le front a été estimé à une vingtaine de kilomètres, selon la protection civile. Mais "nous sommes complètement incapables d'intervenir ni par les airs ni par la terre", a déclaré le vice gouverneur de la région, Dimitris Vourdanos. "Il y a deux fronts principaux qui sont incontrôlables et plusieurs autres plus petits", a-t-il dit au quotidien Kathimerini. "Aucun moyen aérien n'a été déployé pour éteindre le feu", a accusé Argyris Liaskos, le maire ajdoint de Mantoudiou. "Au moins 150 maisons ont brûlé", a-t-il précisé sur Skai TV.
Sous l'effet d'une canicule exceptionnelle, avec des températures dépassant les 40 degrés, la Grèce a dû faire face ces dernièrs 24 heures à 118 incendies, selon le ministre adjoint de la protection civile Nikos Hardalias. "Nous menons un combat de titans!", a déclaré hier lors d'une conférence de presse le ministre qui a aussi précisé que "le plus dur était encore à venir".