Stockholm, Suède | AFP | lundi 21/08/2017 - Le concepteur danois du sous-marin artisanal Nautilus a affirmé que la journaliste suédoise portée disparue depuis le 11 août était morte accidentellement à bord de son submersible et qu'il avait jeté son corps à la mer, a annoncé la police danoise lundi.
Peter Madsen avait dans un premier temps assuré avoir laissé la journaliste Kim Wall, qui réalisait un reportage sur lui à bord de l'appareil dont il est le propriétaire, sur la pointe de l'île de Refshaleøen, à Copenhague, dans la soirée du 10 août.
Mais cet homme, accusé d'homicide involontaire par négligence, a finalement "déclaré à la police et au tribunal qu'il y avait eu un accident à bord du sous-marin qui a conduit à la mort de Kim Wall et qu'il l'a ensuite jetée à la mer dans un lieu encore indéterminé dans la baie de Køge", à environ 50 kilomètres au sud de la capitale danoise, a expliqué la police dans un communiqué.
Peter Madsen, 46 ans, avait été présenté devant un juge le 12 août, au lendemain de la disparition de la journaliste, âgée de 30 ans. Les audiences se sont depuis déroulées à huit clos et la date de ses révélations reste inconnue.
Selon la police, les recherches pour retrouver le corps de la jeune femme, effectuées par des hélicoptères, des bateaux et des plongeurs qui se poursuivent depuis plusieurs jours continuaient lundi.
Le 11 août, la défense danoise avait annoncé chercher le Nautilus. Le submersible, long de 18 m, avait disparu la veille au soir dans le détroit d'Öresund, entre Danemark et Suède, avec les deux personnes à son bord.
Son propriétaire avait été secouru, mais les autorités étaient à la recherche de Kim Wall.
Le sous-marin avait été localisé dans la journée du 11 août dans la baie de Køge. Il avait été renfloué et fouillé, sans que les autorités parviennent à trouver trace de Kim Wall.
Pour la police danoise, il a été délibérément coulé.
Peter Madsen avait alors été soupçonné d'homicide involontaire par la police.
Le quotidien suédois Aftonbladet a cité vendredi une lettre de la famille de la journaliste qui "en appelait à l'aide du public" pour connaître son sort.
"Nous n'espérons rien d'autre que le retour en vie de notre fille, mais nous réalisons que les chances sont extrêmement minces", poursuit la famille.
Kim Wall, journaliste indépendante, avait collaboré avec The Guardian et le New York Times. Diplômée de l'Ecole supérieure de journalisme de Columbia, elle était basée à New York et en Chine.
Ses amis la décrivent comme "invincible", "ambitieuse" et "voyant toujours quelque chose de bon chez une personne", d'après les médias suédois.
Peter Madsen et Kim Wall avaient été aperçus par plusieurs personnes à bord du sous-marin, le soir du 10 août.
Des photos d'eux, sur lesquelles ils apparaissent debout, la jeune femme souriante, en haut de la tour du submersible, ont circulé sur internet.
La chaîne de télévision danoise TV2 a diffusé des images de Peter Madsen, interrogé par la police, après son sauvetage. A un reporter qui lui avait demandé des renseignements sur la journaliste disparue, il avait répondu : "Je sais juste que son prénom est Kim".
"Je ne regarde pas les antécédents des journalistes qui m'appellent et me demandent +est-ce que je peux vous interviewer ?+", avait ajouté Peter Madsen, au moment où il entrait dans une voiture de police.
Le Nautilus était le plus grand submersible artisanal du monde au moment de sa construction en 2008 par Peter Madsen avec l'aide d'une poignée de bénévoles, décrits sur le site internet consacré à l'appareil comme des "amateurs de sous-marins".
Ces bénévoles avaient toutefois eu un différend relatif au Nautilus entre 2014 et 2015, avant que les membres du Conseil d'administration ne décident de transférer la propriété du navire à M. Madsen.
Ce dernier avait envoyé un message à deux membres du Conseil en 2015, expliquant qu'il existait "une malédiction sur le Nautilus".
"Cette malédiction, c'est moi. Il n'y aura jamais de sérénité sur le Nautilus, tant que j'existerai", avait écrit Peter Madsen dans son texto, selon un message posté en danois par les bénévoles.
"Vous ne vous sentirez jamais bien dans ce sous-marin... Ne mettons pas davantage de vies en péril dans ce bâtiment".
Avant de se lancer dans la création d'un sous-marin, Peter Madsen avait envisagé un temps de construire sa propre fusée.
Peter Madsen avait dans un premier temps assuré avoir laissé la journaliste Kim Wall, qui réalisait un reportage sur lui à bord de l'appareil dont il est le propriétaire, sur la pointe de l'île de Refshaleøen, à Copenhague, dans la soirée du 10 août.
Mais cet homme, accusé d'homicide involontaire par négligence, a finalement "déclaré à la police et au tribunal qu'il y avait eu un accident à bord du sous-marin qui a conduit à la mort de Kim Wall et qu'il l'a ensuite jetée à la mer dans un lieu encore indéterminé dans la baie de Køge", à environ 50 kilomètres au sud de la capitale danoise, a expliqué la police dans un communiqué.
Peter Madsen, 46 ans, avait été présenté devant un juge le 12 août, au lendemain de la disparition de la journaliste, âgée de 30 ans. Les audiences se sont depuis déroulées à huit clos et la date de ses révélations reste inconnue.
Selon la police, les recherches pour retrouver le corps de la jeune femme, effectuées par des hélicoptères, des bateaux et des plongeurs qui se poursuivent depuis plusieurs jours continuaient lundi.
Le 11 août, la défense danoise avait annoncé chercher le Nautilus. Le submersible, long de 18 m, avait disparu la veille au soir dans le détroit d'Öresund, entre Danemark et Suède, avec les deux personnes à son bord.
Son propriétaire avait été secouru, mais les autorités étaient à la recherche de Kim Wall.
Le sous-marin avait été localisé dans la journée du 11 août dans la baie de Køge. Il avait été renfloué et fouillé, sans que les autorités parviennent à trouver trace de Kim Wall.
Pour la police danoise, il a été délibérément coulé.
Peter Madsen avait alors été soupçonné d'homicide involontaire par la police.
- Journaliste indépendante -
Le quotidien suédois Aftonbladet a cité vendredi une lettre de la famille de la journaliste qui "en appelait à l'aide du public" pour connaître son sort.
"Nous n'espérons rien d'autre que le retour en vie de notre fille, mais nous réalisons que les chances sont extrêmement minces", poursuit la famille.
Kim Wall, journaliste indépendante, avait collaboré avec The Guardian et le New York Times. Diplômée de l'Ecole supérieure de journalisme de Columbia, elle était basée à New York et en Chine.
Ses amis la décrivent comme "invincible", "ambitieuse" et "voyant toujours quelque chose de bon chez une personne", d'après les médias suédois.
Peter Madsen et Kim Wall avaient été aperçus par plusieurs personnes à bord du sous-marin, le soir du 10 août.
Des photos d'eux, sur lesquelles ils apparaissent debout, la jeune femme souriante, en haut de la tour du submersible, ont circulé sur internet.
La chaîne de télévision danoise TV2 a diffusé des images de Peter Madsen, interrogé par la police, après son sauvetage. A un reporter qui lui avait demandé des renseignements sur la journaliste disparue, il avait répondu : "Je sais juste que son prénom est Kim".
"Je ne regarde pas les antécédents des journalistes qui m'appellent et me demandent +est-ce que je peux vous interviewer ?+", avait ajouté Peter Madsen, au moment où il entrait dans une voiture de police.
- 'Malédiction sur le Nautilus' -
Le Nautilus était le plus grand submersible artisanal du monde au moment de sa construction en 2008 par Peter Madsen avec l'aide d'une poignée de bénévoles, décrits sur le site internet consacré à l'appareil comme des "amateurs de sous-marins".
Ces bénévoles avaient toutefois eu un différend relatif au Nautilus entre 2014 et 2015, avant que les membres du Conseil d'administration ne décident de transférer la propriété du navire à M. Madsen.
Ce dernier avait envoyé un message à deux membres du Conseil en 2015, expliquant qu'il existait "une malédiction sur le Nautilus".
"Cette malédiction, c'est moi. Il n'y aura jamais de sérénité sur le Nautilus, tant que j'existerai", avait écrit Peter Madsen dans son texto, selon un message posté en danois par les bénévoles.
"Vous ne vous sentirez jamais bien dans ce sous-marin... Ne mettons pas davantage de vies en péril dans ce bâtiment".
Avant de se lancer dans la création d'un sous-marin, Peter Madsen avait envisagé un temps de construire sa propre fusée.