Comme chaque année depuis 17 ans, les femmes de Polynésie se sont mobilisées pour cet événement exceptionnel qu’est la Tahitienne. La Tahitienne, c’est tout simplement le plus gros événement sportif de Polynésie en terme de nombre de participants, ou plutôt de participantes puisqu’il s’agit d’une course réservée aux femmes.
Une partie des fonds récoltés par l’association courir en Polynésie (AsCEP), présidée par Evelyne Ramond, seront reversés à l’association polynésienne des personnes atteintes du cancer (APAC), une association qui agit pour améliorer le quotidien des personnes atteintes par le cancer du service d’oncologie de l’hôpital du Taaone. Massages, accompagnement psychologique, décoration du service, petits cadeaux…
L’événement a été cette année encore très coloré, il a été un moment particulier où le mot solidarité prend tout son sens. Le cancer, cette maladie du « monde moderne », touche de plus en plus de personnes en Polynésie. Le président Edouard Fritch était présent. Il fallait une gagnante et c’est Sophie Bouchonnet qui s’est imposée devant Gwennaëlle Rauby et la marathonienne Sophie Gardon. SB
Une partie des fonds récoltés par l’association courir en Polynésie (AsCEP), présidée par Evelyne Ramond, seront reversés à l’association polynésienne des personnes atteintes du cancer (APAC), une association qui agit pour améliorer le quotidien des personnes atteintes par le cancer du service d’oncologie de l’hôpital du Taaone. Massages, accompagnement psychologique, décoration du service, petits cadeaux…
L’événement a été cette année encore très coloré, il a été un moment particulier où le mot solidarité prend tout son sens. Le cancer, cette maladie du « monde moderne », touche de plus en plus de personnes en Polynésie. Le président Edouard Fritch était présent. Il fallait une gagnante et c’est Sophie Bouchonnet qui s’est imposée devant Gwennaëlle Rauby et la marathonienne Sophie Gardon. SB
Parole à Sophie Bouchonnet :
Il fallait bien se placer au départ ?
« Oui, il fallait se placer tout devant. Du coup, la route était complètement dégagée, c’était bien. La jeune Leilani était devant moi, ensuite je l’ai dépassée. Gwennaëlle est arrivée à ma hauteur, j’ai dû accélérer sur la fin pour passer devant. »
Quel effet de gagner devant plus de 5 000 coureuses ?
« Ce sont des gens qui participent pour défendre la cause donc c’est agréable mais ce n’est pas le plus important aujourd’hui. Ce qui est important, c’est ce moment de partage avec toutes ces femmes. C’est toujours bien qu’il y ait autant de monde qui vienne. »
Tu es sensible à cette cause ?
« Bien sûr, cela intéresse toutes les femmes donc ça m’intéresse aussi particulièrement. C’est important et c’est bien que chaque année il y ait autant de monde. »
Il fallait bien se placer au départ ?
« Oui, il fallait se placer tout devant. Du coup, la route était complètement dégagée, c’était bien. La jeune Leilani était devant moi, ensuite je l’ai dépassée. Gwennaëlle est arrivée à ma hauteur, j’ai dû accélérer sur la fin pour passer devant. »
Quel effet de gagner devant plus de 5 000 coureuses ?
« Ce sont des gens qui participent pour défendre la cause donc c’est agréable mais ce n’est pas le plus important aujourd’hui. Ce qui est important, c’est ce moment de partage avec toutes ces femmes. C’est toujours bien qu’il y ait autant de monde qui vienne. »
Tu es sensible à cette cause ?
« Bien sûr, cela intéresse toutes les femmes donc ça m’intéresse aussi particulièrement. C’est important et c’est bien que chaque année il y ait autant de monde. »
Sylvana Puhetini, présidente de l’association APAC :
Un jour important pour l’association ?
« Oui, en tant que présidente de l’association Apac, je suis très contente parce que chaque année, c’est plus de femmes qui viennent en aide. Nous, au niveau de l’association, on intervient au niveau du service oncologie avec des masseuses, des psychologues. On a fait en sorte que le service soit accueillant et confortable. Notre priorité c’est le bien être du patient. »
Quels retours avez-vous des patients ?
« Notre plus grand budget passe dans les massages. On a deux masseuses aujourd’hui. Il y a une très grande demande. Environ la moitié de la somme qui nous est reversée passe dans les massages. Je précise qu’une journée par semaine, les masseuses viennent bénévolement masser les malades, ce qui n’est pas négligeable. »
L’entraide c’est important ?
« Oui, je pense aussi que c’est dans notre culture. On a ça dans le sang. Quand quelqu’un n’est pas bien, on ne peut pas rester sans rien faire. Cela touche tout le monde. Aujourd’hui, vu le nombre de cancers des femmes, des hommes, des enfants, je pense qu’une famille sur trois est atteinte par ce mal. En oncologie, on accueille à partir de 17-18 ans. »
Un dernier mot ?
« Je remercie toutes les femmes qui sont venues aujourd’hui mais aussi les hommes qui les soutiennent. Merci à tous de venir en aide à notre association pour le bien être de nos malades du service d’oncologie de l’hôpital du Taaone. » Propos recueillis par SB
Un jour important pour l’association ?
« Oui, en tant que présidente de l’association Apac, je suis très contente parce que chaque année, c’est plus de femmes qui viennent en aide. Nous, au niveau de l’association, on intervient au niveau du service oncologie avec des masseuses, des psychologues. On a fait en sorte que le service soit accueillant et confortable. Notre priorité c’est le bien être du patient. »
Quels retours avez-vous des patients ?
« Notre plus grand budget passe dans les massages. On a deux masseuses aujourd’hui. Il y a une très grande demande. Environ la moitié de la somme qui nous est reversée passe dans les massages. Je précise qu’une journée par semaine, les masseuses viennent bénévolement masser les malades, ce qui n’est pas négligeable. »
L’entraide c’est important ?
« Oui, je pense aussi que c’est dans notre culture. On a ça dans le sang. Quand quelqu’un n’est pas bien, on ne peut pas rester sans rien faire. Cela touche tout le monde. Aujourd’hui, vu le nombre de cancers des femmes, des hommes, des enfants, je pense qu’une famille sur trois est atteinte par ce mal. En oncologie, on accueille à partir de 17-18 ans. »
Un dernier mot ?
« Je remercie toutes les femmes qui sont venues aujourd’hui mais aussi les hommes qui les soutiennent. Merci à tous de venir en aide à notre association pour le bien être de nos malades du service d’oncologie de l’hôpital du Taaone. » Propos recueillis par SB