La 18e édition de la Tahitienne s’est déroulée ce samedi 10 mars en fin d’après-midi entre Pirae et Arue. Pas moins de 4600 participantes ont bouclé un parcours d’environ trois kilomètres. Les bénéfices, ainsi que les dons, sont reversés intégralement à l’association polynésienne d’aide aux patients atteints du cancer (APAC). Même si la participation a baissé par rapport aux années précédentes - 5500 à 4600 -, elle reste malgré tout très importante.
Aucun autre événement sportif ne peut s’enorgueillir d’attirer autant de participants. Mr le Président Edouard Fritch était présent au départ et à l’arrivée de la course. Sophie Bouchonnet et Clémence Dede ont franchi la ligne d’arrivée main dans la main, la spécialiste du marathon Sophie Gardon arrivant juste derrière. Cette course est organisée par l’association courir en Polynésie présidée par Eveyne Ramond.
Cette année, un défilé de mode était au programme à la Mairie de Pirae. Après le traditionnel échauffement mené par le coach sportif Christian Wang Sang, les participantes se sont positionnées sur la ligne de départ. La présidente de l’ASCEP le rabâche chaque année : « La course est dédiée aux femmes ! » Cette année, elle semble avoir été écoutée puisqu’il y avait moins d’hommes déguisés en femme parmi les participantes.
La fête était en tous cas conviviale et toutes les générations étaient représentées. Cet élan de solidarité permet principalement à l’association APAC, présidée par Sylvana Puhetini, de financer des massages et des soins d’onglerie aux malades atteintes de cancer. SB
Aucun autre événement sportif ne peut s’enorgueillir d’attirer autant de participants. Mr le Président Edouard Fritch était présent au départ et à l’arrivée de la course. Sophie Bouchonnet et Clémence Dede ont franchi la ligne d’arrivée main dans la main, la spécialiste du marathon Sophie Gardon arrivant juste derrière. Cette course est organisée par l’association courir en Polynésie présidée par Eveyne Ramond.
Cette année, un défilé de mode était au programme à la Mairie de Pirae. Après le traditionnel échauffement mené par le coach sportif Christian Wang Sang, les participantes se sont positionnées sur la ligne de départ. La présidente de l’ASCEP le rabâche chaque année : « La course est dédiée aux femmes ! » Cette année, elle semble avoir été écoutée puisqu’il y avait moins d’hommes déguisés en femme parmi les participantes.
La fête était en tous cas conviviale et toutes les générations étaient représentées. Cet élan de solidarité permet principalement à l’association APAC, présidée par Sylvana Puhetini, de financer des massages et des soins d’onglerie aux malades atteintes de cancer. SB
Parole à Christophe Mallé :
Pouvez-vous vous présenter ?
« Je suis trésorier de l’APAC, gynécologue à l’hôpital du Taaone où l’on s’occupe principalement des cancers du sein, du col de l’utérus et de l’uterus. On est très contents de voir ces 5000 femmes courir. Cela permet, à travers leur cotisation, de donner l’argent qui va permettre à l’association d’améliorer le quotidien des malades à travers des massages, des soins d’onglerie, car les chimiothérapies abîment les ongles de manière importante. Cela permet d’améliorer leur quotidien, chaque jour il y a une masseuse qui est là pour aider à passer cette dure épreuve qu’est la chimio. L’an dernier, cela a permis de récolter 3,5 millions pour faire fonctionner l’association. »
La cancer touche tout le monde, de plus en plus ?
« Tout à fait, d’autant plus qu’ici le dépistage n’est pas très opérationnel. On a moins d’une femme sur deux qui se fait dépister. Souvent, les femmes attendent et on arrive à des cancers à des stades parfois très avancés. Il faut diagnostiquer le plus tôt possible à travers un frottis du col tous les trois ans à partir de 25 ans et, à partir de 50 ans, il faut faire une mammographie tous les deux ans. Il faut faire du sport, ne pas avoir de surpoids car c’est aussi un élément important. »
Vous donnez également des explications ?
« Oui, on explique comment faire l’autopalpation des seins chez les femmes pour découvrir éventuellement une tumeur. On explique comment procéder, à quel moment du cycle, on explique ce qui est très inquiétant et ce qu’il ne l’est pas. Si elle diagnostique un nodule dans le sein, il faut aller consulter un médecin. Les femmes sont curieuses, les plus jeunes également. »
Vous restez optimistes ?
« Non, je ne suis pas optimiste car le dépistage ne fonctionne pas bien. Je pense que le Pays n’investit pas assez dans le dépistage, on est plus dans le soin. En diagnostiquant une petite tumeur, on soigne les gens, on les guérit et ici on a trop de tumeurs trop avancées et des femmes qui vont mourir au bout d’un, deux ou trois ans de soins. Cela coûte des dizaines de millions alors que la prévention est essentielle. Il faut prendre soin de son corps en se faisant dépister, c’est important. » Propos recueillis par SB
Pouvez-vous vous présenter ?
« Je suis trésorier de l’APAC, gynécologue à l’hôpital du Taaone où l’on s’occupe principalement des cancers du sein, du col de l’utérus et de l’uterus. On est très contents de voir ces 5000 femmes courir. Cela permet, à travers leur cotisation, de donner l’argent qui va permettre à l’association d’améliorer le quotidien des malades à travers des massages, des soins d’onglerie, car les chimiothérapies abîment les ongles de manière importante. Cela permet d’améliorer leur quotidien, chaque jour il y a une masseuse qui est là pour aider à passer cette dure épreuve qu’est la chimio. L’an dernier, cela a permis de récolter 3,5 millions pour faire fonctionner l’association. »
La cancer touche tout le monde, de plus en plus ?
« Tout à fait, d’autant plus qu’ici le dépistage n’est pas très opérationnel. On a moins d’une femme sur deux qui se fait dépister. Souvent, les femmes attendent et on arrive à des cancers à des stades parfois très avancés. Il faut diagnostiquer le plus tôt possible à travers un frottis du col tous les trois ans à partir de 25 ans et, à partir de 50 ans, il faut faire une mammographie tous les deux ans. Il faut faire du sport, ne pas avoir de surpoids car c’est aussi un élément important. »
Vous donnez également des explications ?
« Oui, on explique comment faire l’autopalpation des seins chez les femmes pour découvrir éventuellement une tumeur. On explique comment procéder, à quel moment du cycle, on explique ce qui est très inquiétant et ce qu’il ne l’est pas. Si elle diagnostique un nodule dans le sein, il faut aller consulter un médecin. Les femmes sont curieuses, les plus jeunes également. »
Vous restez optimistes ?
« Non, je ne suis pas optimiste car le dépistage ne fonctionne pas bien. Je pense que le Pays n’investit pas assez dans le dépistage, on est plus dans le soin. En diagnostiquant une petite tumeur, on soigne les gens, on les guérit et ici on a trop de tumeurs trop avancées et des femmes qui vont mourir au bout d’un, deux ou trois ans de soins. Cela coûte des dizaines de millions alors que la prévention est essentielle. Il faut prendre soin de son corps en se faisant dépister, c’est important. » Propos recueillis par SB
Clémence Dede, 1ère ex-aequo :
Quelques mots sur la course ?
« Je me suis bien sentie. Avec Sophie, on a essayé de se placer devant et de partir sur un bon rythme. On a réussi à tenir toutes les deux et on avait décidé de finir ensemble, c’est quand même une course de solidarité donc c’était pour montrer l’ambiance qu’il y a ici. On s’entraine ensemble, on a l’habitude de faire des courses ensemble, on connaît notre niveau, c’est pour cela qu’on a décidé ça. »
Qu’est ce qui t’a poussée à participer ?
« A la base, je fais du triathlon. Ma discipline préférée est la course à pied. Donc courir pour promouvoir la lutte contre le cancer du sein, c’est une bonne cause. Je suis présidente des Vahine Triathlon, un groupe 100% féminin, cela me tenait donc à cœur de participer à une course comme ça. C’est la seule course où il y a autant de monde au départ, c’est impressionnant mais c’est super de voir autant de femmes qui se sensibilisent pour cette cause. »
C’est une maladie qui touche tout le monde ?
« Oui, j’ai des proches à qui c’est arrivé. Cela arrive à n’importe qui, n’importe quand donc il faut toutes être vigilantes et se faire dépister quand c’est nécessaire. Je remercie toutes les participantes d’avoir pris le départ, merci à l’organisation pour cette course car un gros événement demande beaucoup d’investissement donc bravo à eux d’organiser cette course chaque année. » Propos recueillis par SB
Quelques mots sur la course ?
« Je me suis bien sentie. Avec Sophie, on a essayé de se placer devant et de partir sur un bon rythme. On a réussi à tenir toutes les deux et on avait décidé de finir ensemble, c’est quand même une course de solidarité donc c’était pour montrer l’ambiance qu’il y a ici. On s’entraine ensemble, on a l’habitude de faire des courses ensemble, on connaît notre niveau, c’est pour cela qu’on a décidé ça. »
Qu’est ce qui t’a poussée à participer ?
« A la base, je fais du triathlon. Ma discipline préférée est la course à pied. Donc courir pour promouvoir la lutte contre le cancer du sein, c’est une bonne cause. Je suis présidente des Vahine Triathlon, un groupe 100% féminin, cela me tenait donc à cœur de participer à une course comme ça. C’est la seule course où il y a autant de monde au départ, c’est impressionnant mais c’est super de voir autant de femmes qui se sensibilisent pour cette cause. »
C’est une maladie qui touche tout le monde ?
« Oui, j’ai des proches à qui c’est arrivé. Cela arrive à n’importe qui, n’importe quand donc il faut toutes être vigilantes et se faire dépister quand c’est nécessaire. Je remercie toutes les participantes d’avoir pris le départ, merci à l’organisation pour cette course car un gros événement demande beaucoup d’investissement donc bravo à eux d’organiser cette course chaque année. » Propos recueillis par SB
Parole à Vaea Ferrand, Miss Tahiti 2016 :
Qu’est -ce qui t’a poussée à participer ?
« Je n’ai jamais fait de course, c’était une manière pour moi de tester, de participer. Courir avec tout ce monde, c’est motivant. C’est excitant de voir autant de personnes se rassembler pour une cause. C’est que du plaisir de voir toute cette solidarité. J’ai décidé de me bouger, de faire un peu plus de sport cette année, de me montrer un peu plus, voilà ! »
Le parcours n’est pas trop long heureusement ?
« (Rires) C’est pas trop long et c’est bien qu’il y ait autant de monde sur la route pour nous encourager, pour nous encadrer. C’est une expérience à vivre. Pour être franche, avec la chaleur c’est dur, surtout pour une première, c’est fatiguant ! On est contentes à l’arrivée d’avoir des rafraichissements ! Merci à l’organisation, merci aux participantes, c’est à refaire ! » Propos recueillis par SB
Qu’est -ce qui t’a poussée à participer ?
« Je n’ai jamais fait de course, c’était une manière pour moi de tester, de participer. Courir avec tout ce monde, c’est motivant. C’est excitant de voir autant de personnes se rassembler pour une cause. C’est que du plaisir de voir toute cette solidarité. J’ai décidé de me bouger, de faire un peu plus de sport cette année, de me montrer un peu plus, voilà ! »
Le parcours n’est pas trop long heureusement ?
« (Rires) C’est pas trop long et c’est bien qu’il y ait autant de monde sur la route pour nous encourager, pour nous encadrer. C’est une expérience à vivre. Pour être franche, avec la chaleur c’est dur, surtout pour une première, c’est fatiguant ! On est contentes à l’arrivée d’avoir des rafraichissements ! Merci à l’organisation, merci aux participantes, c’est à refaire ! » Propos recueillis par SB