PAPEETE, le 19 janvier 2018 -En juin 2017, l’homme avait été condamné par la cour d’assises à 18 ans de prison pour de longues années de viols commis sur sa fille. Il avait fait appel de cette condamnation et comparaissait donc ce lundi devant la cour d’assises d’appel. Tout comme lors de son premier procès, l’accusé a minimisé les faits, expliquant qu’il n’avait fait que répondre aux demandes de son enfant.
La victime s’était présentée à la gendarmerie en janvier 2015 pour dénoncer des viols commis par son père. La jeune femme, aujourd’hui âgée de 22 ans, avait expliqué aux enquêteurs qu’elle subissait des violences sexuelles depuis qu’elle avait une dizaine d’années. Elle avait même accouché d’une petite fille, fruit des maltraitances de son géniteur. En première instance, face au courageux témoignage de son enfant, l’homme avait nié la quasi-totalité des faits, expliquant que sa fille désirait avoir des rapports avec lui. La cour d’assises l’avait condamné à 18 ans de prison.
Comme il l’a indiqué ce lundi matin à la barre, l’accusé a fait appel de cette condamnation car il estime qu’il a été trop « lourdement » puni. Face aux jurés, l’homme a cependant utilisé la même stratégie de défense qu’en première instance. Selon lui, à l’époque des faits, il ne faisait que répondre aux demandes de sa fille et ce, non pas lorsqu’elle avait 9 ans mais plutôt « vers ses 15 ans. »
A la barre, la victime a, une fois de plus, dû évoquer ces années de violences sexuelles, la « honte » qui l’avait assaillie alors qu’elle dénonçait son père aux gendarmes. La jeune femme a dit qu’elle avait « voulu mourir » tant son calvaire était ignoble.
Le procès devrait se terminer aujourd’hui. L’homme encourt jusqu’à 20 ans de prison.
La victime s’était présentée à la gendarmerie en janvier 2015 pour dénoncer des viols commis par son père. La jeune femme, aujourd’hui âgée de 22 ans, avait expliqué aux enquêteurs qu’elle subissait des violences sexuelles depuis qu’elle avait une dizaine d’années. Elle avait même accouché d’une petite fille, fruit des maltraitances de son géniteur. En première instance, face au courageux témoignage de son enfant, l’homme avait nié la quasi-totalité des faits, expliquant que sa fille désirait avoir des rapports avec lui. La cour d’assises l’avait condamné à 18 ans de prison.
Comme il l’a indiqué ce lundi matin à la barre, l’accusé a fait appel de cette condamnation car il estime qu’il a été trop « lourdement » puni. Face aux jurés, l’homme a cependant utilisé la même stratégie de défense qu’en première instance. Selon lui, à l’époque des faits, il ne faisait que répondre aux demandes de sa fille et ce, non pas lorsqu’elle avait 9 ans mais plutôt « vers ses 15 ans. »
A la barre, la victime a, une fois de plus, dû évoquer ces années de violences sexuelles, la « honte » qui l’avait assaillie alors qu’elle dénonçait son père aux gendarmes. La jeune femme a dit qu’elle avait « voulu mourir » tant son calvaire était ignoble.
Le procès devrait se terminer aujourd’hui. L’homme encourt jusqu’à 20 ans de prison.