Bogota, Colombie | AFP | lundi 28/03/2022 - Une fillette de cinq ans est décédée lundi après l'attentat perpétré samedi soir contre un poste de police de Bogota qui avait déjà entraîné la mort d'un garçon de 12 ans, a annoncé lundi la maire de la capitale.
"C'est avec tristesse que nous devons vous informer que la petite fille de cinq ans, Ivanna Salomé Rangel Molina, est décédée ce matin" après avoir été hospitalisée samedi "dans un état très grave de mort cérébrale" après avoir été touchée à la tête par un projectile, a indiqué sur Twitter la maire de la capitale colombienne, Claudia Lopez.
La petite Ivana faisait partie des sept enfants blessés lors de l'explosion d'une valise déposée devant le poste de police et "déclenchée à distance par téléphone", a expliqué aux médias le ministre de la Défense Diego Molano.
Blessé alors qu'il était sorti faire des courses, le garçon de 12 ans est décédé dimanche.
"J'étais à l'endroit où je n'aurais pas dû être. (...) Cette guerre que nous vivons, qui ne devrait pas être comme ça, fait toujours du mal aux plus innocents", a déploré à la télévision sa mère, Gloria Buitrago.
L'attentat visait un poste de police de Ciudad Bolivar, un quartier pauvre de la capitale colombienne où se concentrent un grand nombre de personnes déplacées par la violence endémique en Colombie, mais a essentiellement touché un groupe d'enfants qui jouaient.
Le général Eliecer Camacho Jimenez, chef de la police de Bogota, a dressé dimanche un bilan de 33 blessés, dont deux policiers. Un "mécanisme identique" avait été utilisé le 5 mars dans l'attaque à l'explosif d'un autre poste de police du même quartier qui n'avait pas fait de victimes, a-t-il précisé.
Selon la police, une faction des dissidents de l'ancienne guérilla des FARC qui n'a pas signé l'accord de paix en 2016, dirigée par "Jhon Mechas", a revendiqué l'attaque.
Le président Ivan Duque a condamné "l'attaque terroriste" et offert une récompense de 80.000 dollars (72.800 euros) pour toute information permettant de retrouver les responsables.
La Colombie connaît une recrudescence marquée des violences perpétrées par des groupes armés : dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxiste) qui rejettent l'accord de paix, Armée de libération nationale (ELN, guévariste), dernière guérilla reconnue dans le pays, héritiers des groupes paramilitaires démobilisés en 2006, et autres groupes de narcotrafiquants comme le Clan del Golfo.
Les violences actuelles ont également pour toile de fond la présidentielle du 29 mai.
"C'est avec tristesse que nous devons vous informer que la petite fille de cinq ans, Ivanna Salomé Rangel Molina, est décédée ce matin" après avoir été hospitalisée samedi "dans un état très grave de mort cérébrale" après avoir été touchée à la tête par un projectile, a indiqué sur Twitter la maire de la capitale colombienne, Claudia Lopez.
La petite Ivana faisait partie des sept enfants blessés lors de l'explosion d'une valise déposée devant le poste de police et "déclenchée à distance par téléphone", a expliqué aux médias le ministre de la Défense Diego Molano.
Blessé alors qu'il était sorti faire des courses, le garçon de 12 ans est décédé dimanche.
"J'étais à l'endroit où je n'aurais pas dû être. (...) Cette guerre que nous vivons, qui ne devrait pas être comme ça, fait toujours du mal aux plus innocents", a déploré à la télévision sa mère, Gloria Buitrago.
L'attentat visait un poste de police de Ciudad Bolivar, un quartier pauvre de la capitale colombienne où se concentrent un grand nombre de personnes déplacées par la violence endémique en Colombie, mais a essentiellement touché un groupe d'enfants qui jouaient.
Le général Eliecer Camacho Jimenez, chef de la police de Bogota, a dressé dimanche un bilan de 33 blessés, dont deux policiers. Un "mécanisme identique" avait été utilisé le 5 mars dans l'attaque à l'explosif d'un autre poste de police du même quartier qui n'avait pas fait de victimes, a-t-il précisé.
Selon la police, une faction des dissidents de l'ancienne guérilla des FARC qui n'a pas signé l'accord de paix en 2016, dirigée par "Jhon Mechas", a revendiqué l'attaque.
Le président Ivan Duque a condamné "l'attaque terroriste" et offert une récompense de 80.000 dollars (72.800 euros) pour toute information permettant de retrouver les responsables.
La Colombie connaît une recrudescence marquée des violences perpétrées par des groupes armés : dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxiste) qui rejettent l'accord de paix, Armée de libération nationale (ELN, guévariste), dernière guérilla reconnue dans le pays, héritiers des groupes paramilitaires démobilisés en 2006, et autres groupes de narcotrafiquants comme le Clan del Golfo.
Les violences actuelles ont également pour toile de fond la présidentielle du 29 mai.