Paris, France | AFP | mardi 15/08/2017 - La "police de la sécurité du quotidien", police de proximité promise par Emmanuel Macron, commencera à être mise en place "dès la fin de l'année", a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
"La mise en place de la police de la sécurité du quotidien commencera dès la fin de l'année", a déclaré le ministre, sans précisions quant aux effectifs qui lui seront dévolus et au budget alloué.
Symbole de la politique sécuritaire de Lionel Jospin, la police de proximité avait été enterrée sous Nicolas Sarkozy. La création d'une "police de sécurité quotidienne" était une promesse du candidat Macron, qui voulait ainsi "construire avec les élus de terrain, avec la population et l'ensemble des acteurs les solutions de sécurité".
La "pol prox", marqueur idéologique entre la gauche et la droite, qui lui préfère une police d'intervention, est notamment défendue comme un facteur d'apaisement entre jeunes et police dans les quartiers difficiles.
Concernant les questions migratoires, Gérard Collomb s'est prononcé pour une "réorganisation" de la prise en charge de la demande d'asile en Ile-de-France, qui présente selon lui "des faiblesses certaines", alors que de nombreux migrants campent à nouveau devant le centre d'accueil de la Chapelle, dans le nord de Paris.
"Le système ne fonctionne pas. Dans la capitale, 75% de celles et ceux qui sont porte de la Chapelle sont des +dublinés+, c'est-à-dire des personnes ayant demandé l'asile dans un autre pays que la France et dont la demande a été refusée", a-t-il expliqué.
D'après le ministre, 60 et 55 personnes sont respectivement hébergées dans les centres d'accueil de Troisvaux (Pas-de-Calais) et Bailleul (Nord), ouverts récemment et qui doivent à terme disposer à eux deux de 300 places.
Ces centres ont été créés en réponse au nouvel afflux de migrants à Calais (Pas-de-Calais), neuf mois après le démantèlement de la "jungle", immense bidonville où s'entassaient des milliers de migrants.
Environ 450 migrants sont présents actuellement à Calais et dans ses environs selon les autorités, 700 selon les associations.
Emmanuel Macron a promis en juillet qu'il n'y aurait "d'ici la fin de l'année (...) plus personne" à la rue.
"La mise en place de la police de la sécurité du quotidien commencera dès la fin de l'année", a déclaré le ministre, sans précisions quant aux effectifs qui lui seront dévolus et au budget alloué.
Symbole de la politique sécuritaire de Lionel Jospin, la police de proximité avait été enterrée sous Nicolas Sarkozy. La création d'une "police de sécurité quotidienne" était une promesse du candidat Macron, qui voulait ainsi "construire avec les élus de terrain, avec la population et l'ensemble des acteurs les solutions de sécurité".
La "pol prox", marqueur idéologique entre la gauche et la droite, qui lui préfère une police d'intervention, est notamment défendue comme un facteur d'apaisement entre jeunes et police dans les quartiers difficiles.
Concernant les questions migratoires, Gérard Collomb s'est prononcé pour une "réorganisation" de la prise en charge de la demande d'asile en Ile-de-France, qui présente selon lui "des faiblesses certaines", alors que de nombreux migrants campent à nouveau devant le centre d'accueil de la Chapelle, dans le nord de Paris.
"Le système ne fonctionne pas. Dans la capitale, 75% de celles et ceux qui sont porte de la Chapelle sont des +dublinés+, c'est-à-dire des personnes ayant demandé l'asile dans un autre pays que la France et dont la demande a été refusée", a-t-il expliqué.
D'après le ministre, 60 et 55 personnes sont respectivement hébergées dans les centres d'accueil de Troisvaux (Pas-de-Calais) et Bailleul (Nord), ouverts récemment et qui doivent à terme disposer à eux deux de 300 places.
Ces centres ont été créés en réponse au nouvel afflux de migrants à Calais (Pas-de-Calais), neuf mois après le démantèlement de la "jungle", immense bidonville où s'entassaient des milliers de migrants.
Environ 450 migrants sont présents actuellement à Calais et dans ses environs selon les autorités, 700 selon les associations.
Emmanuel Macron a promis en juillet qu'il n'y aurait "d'ici la fin de l'année (...) plus personne" à la rue.