Pékin, Chine | AFP | mercredi 05/07/2017 - Des entreprises chinoises édifient ou prévoient la construction de centaines de centrales à charbon dans le monde, selon le rapport d'une ONG, nuançant l'engagement de Pékin dans son combat contre le réchauffement climatique.
Cette annonce de l'organisation environnementale allemande Urgewald intervient à l'heure où la Chine entend combler le vide laissé par les Etats-Unis après leur retrait de l'accord de Paris sur le climat, annoncé début juin par le président Donald Trump.
Selon l'ONG, environ 250 entreprises chinoises sont liées à près de la moitié des 1.600 projets de centrales au charbon dont la construction est lancée ou prévue à l'échelle mondiale.
Parmi eux figurent les géants étatiques China Datang Corporation, China Huaneng Group, ou encore SPIC.
Urgewald se base sur les informations publiques des entreprises et sur les chiffres de l'institut américain spécialisé CoalSwarm.
Si l'ensemble des 1.600 projets mondiaux identifiés sont menés à bien, ils généreront 840.000 mégawatts de capacité supplémentaires, note l'ONG. Un total dont les deux tiers seraient le fait de seulement 120 développeurs de centrales à charbon -- dont 26 chinois.
Ces projets chinois sont menés en Chine et dans plusieurs autres pays, dont le Pakistan, le Malawi, l'Egypte ou encore la Jamaïque, indique l'ONG allemande dans son rapport publié le 29 juin.
"Si le gouvernement chinois veut véritablement se positionner comme le leader mondial sur le climat, il doit freiner ses entreprises étatiques qui inondent le monde de nouvelles centrales au charbon", estime Trusha Reddy, coordinatrice à l'ONG sud-africaine Earthlife Africa, citée dans le rapport d'Urgewald.
L'Administration nationale chinoise de l'énergie n'a pas répondu à une demande de commentaire de l'AFP.
La Chine, plus grand pollueur mondial, est aussi le principal investisseur dans les énergies renouvelables. Elle s'engage régulièrement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Pour autant, si sa consommation de charbon a chuté lors des trois dernières années, 62% de la production électrique provient toujours de l'utilisation de cette énergie fossile. Et les entreprises chinoises investissent massivement à l'étranger dans le secteur.
Le développement de centrales à charbon en Chine a cependant connu un net ralentissement en 2016, avec une baisse de 85% du nombre de nouveaux permis délivrés, indiquaient en mars dans un rapport les ONG Greenpeace, CoalSwarm et Sierra Club.
Cette annonce de l'organisation environnementale allemande Urgewald intervient à l'heure où la Chine entend combler le vide laissé par les Etats-Unis après leur retrait de l'accord de Paris sur le climat, annoncé début juin par le président Donald Trump.
Selon l'ONG, environ 250 entreprises chinoises sont liées à près de la moitié des 1.600 projets de centrales au charbon dont la construction est lancée ou prévue à l'échelle mondiale.
Parmi eux figurent les géants étatiques China Datang Corporation, China Huaneng Group, ou encore SPIC.
Urgewald se base sur les informations publiques des entreprises et sur les chiffres de l'institut américain spécialisé CoalSwarm.
Si l'ensemble des 1.600 projets mondiaux identifiés sont menés à bien, ils généreront 840.000 mégawatts de capacité supplémentaires, note l'ONG. Un total dont les deux tiers seraient le fait de seulement 120 développeurs de centrales à charbon -- dont 26 chinois.
Ces projets chinois sont menés en Chine et dans plusieurs autres pays, dont le Pakistan, le Malawi, l'Egypte ou encore la Jamaïque, indique l'ONG allemande dans son rapport publié le 29 juin.
"Si le gouvernement chinois veut véritablement se positionner comme le leader mondial sur le climat, il doit freiner ses entreprises étatiques qui inondent le monde de nouvelles centrales au charbon", estime Trusha Reddy, coordinatrice à l'ONG sud-africaine Earthlife Africa, citée dans le rapport d'Urgewald.
L'Administration nationale chinoise de l'énergie n'a pas répondu à une demande de commentaire de l'AFP.
La Chine, plus grand pollueur mondial, est aussi le principal investisseur dans les énergies renouvelables. Elle s'engage régulièrement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Pour autant, si sa consommation de charbon a chuté lors des trois dernières années, 62% de la production électrique provient toujours de l'utilisation de cette énergie fossile. Et les entreprises chinoises investissent massivement à l'étranger dans le secteur.
Le développement de centrales à charbon en Chine a cependant connu un net ralentissement en 2016, avec une baisse de 85% du nombre de nouveaux permis délivrés, indiquaient en mars dans un rapport les ONG Greenpeace, CoalSwarm et Sierra Club.