SANTIAGO, 24 janvier 2011 (AFP) - Un hélicoptère piloté par le président chilien Sebastian Pinera a dû atterrir d'urgence en rase campagne, avant de manquer de carburant, un incident qui a ravi les habitants du village de Pilicura, mais déclenché une polémique sur les risques pris par le chef de l'Etat.
Une vidéo amateur, diffusée par le chaîne Mega TV dimanche soir, montre le petit Robinson 44 de Pinera, qu'il pilotait avec un ami, posé sur une route perdue de la région de Bio Bio (300 km au sud de Santiago). On voit aussi le chef de l'Etat appeler la police pour qu'elle vienne le ravitailler.
"On était juste" (en carburant), explique M. Pinera aux habitants du village. Peu à peu, ceux-ci s'approchent, l'entourent, plaisantent avec lui, posent pour des photos, lui offrent des fruits locaux, dans une ambiance on ne peut plus décontractée.
"Tu as le bout de papier des mineurs ?", demande un enfant à M. Pinera, en référence au mot griffonné par les 33 mineurs miraculeusement sauvés en octobre après deux mois sous terre dans une mine du nord du pays.
En août, le chef de l'Etat avait brandi le papier face aux télévisions du monde entier, pour montrer que "les 33" avaient miraculeusement survécu.
Pinera a ensuite repris son vol vers Lago Ranco, à 400 km plus au sud, où il possède une résidence secondaire.
Il a par la suite tenté de minimiser l'incident, expliquant aux médias qu'une halte-carburant était prévue et qu'il avait "décidé de s'arrêter dans un village proche de Cobquecura, près de l'épicentre du séisme" de février 2010.
Ses propos sur la vidéo montrent cependant bien l'urgence de l'arrêt.
L'incident a ravivé une polémique sur la sécurité de M. Pinera. A 61 ans, le chef de l'Etat est très actif, aime piloter son hélicoptère, faire de la plongée sous-marine, des activités que son service de sécurité lui a en vain conseillé d'abandonner depuis qu'il est devenu président en mars 2010.
msa/pbl/gf/plh
Une vidéo amateur, diffusée par le chaîne Mega TV dimanche soir, montre le petit Robinson 44 de Pinera, qu'il pilotait avec un ami, posé sur une route perdue de la région de Bio Bio (300 km au sud de Santiago). On voit aussi le chef de l'Etat appeler la police pour qu'elle vienne le ravitailler.
"On était juste" (en carburant), explique M. Pinera aux habitants du village. Peu à peu, ceux-ci s'approchent, l'entourent, plaisantent avec lui, posent pour des photos, lui offrent des fruits locaux, dans une ambiance on ne peut plus décontractée.
"Tu as le bout de papier des mineurs ?", demande un enfant à M. Pinera, en référence au mot griffonné par les 33 mineurs miraculeusement sauvés en octobre après deux mois sous terre dans une mine du nord du pays.
En août, le chef de l'Etat avait brandi le papier face aux télévisions du monde entier, pour montrer que "les 33" avaient miraculeusement survécu.
Pinera a ensuite repris son vol vers Lago Ranco, à 400 km plus au sud, où il possède une résidence secondaire.
Il a par la suite tenté de minimiser l'incident, expliquant aux médias qu'une halte-carburant était prévue et qu'il avait "décidé de s'arrêter dans un village proche de Cobquecura, près de l'épicentre du séisme" de février 2010.
Ses propos sur la vidéo montrent cependant bien l'urgence de l'arrêt.
L'incident a ravivé une polémique sur la sécurité de M. Pinera. A 61 ans, le chef de l'Etat est très actif, aime piloter son hélicoptère, faire de la plongée sous-marine, des activités que son service de sécurité lui a en vain conseillé d'abandonner depuis qu'il est devenu président en mars 2010.
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