GRENOBLE, 28 juin 2011 (AFP) - Un agriculteur isérois de 21 ans, qui avait effrayé plusieurs joggeuses en surgissant sur leur route, cagoulé et parfois armé, pour les mettre en garde contre les risques de courir seules dans les bois, a été interpellé dimanche, a-t-on appris mardi auprès des gendarmes.
"Il se présentait comme travaillant pour la gendarmerie et leur faisait la morale. Il les mettait en garde contre les risques qu'elles prenaient en courant seules dans les bois", a expliqué l'adjudant-chef Michel Aragon, de la brigade de gendarmerie de Renage, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Cagoulé et parfois armé d'un pistolet à billes, le jeune homme surgissait devant les joggeuses, âgées de 20 à 60 ans, a-t-il dit, précisant que ces "agressions" avaient eu lieu à au moins quatre reprises en avril et en juin sur les communes de Saint-Cassien et Charnècles, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Grenoble (Isère).
Le 9 juin dernier, le jeune agriculteur est toutefois allé plus loin, demandant à une joggeuse de baisser son pantalon. Cette dernière éclate alors en sanglots.
"D'agressif à menaçant, il est devenu alors rassurant et a tenté de la calmer", a raconté le gendarme. Le jeune homme enlève même sa cagoule, ce qui permettra à la gendarmerie de constituer un portrait-robot.
"Il n'y a jamais eu de contact physique avec les victimes", a souligné le gendarme.
Placé en garde à vue dimanche en fin d'après-midi, le jeune homme a été remis en liberté lundi, mais devrait subir une expertise psychiatrique, selon le parquet.
aag/nd/er
"Il se présentait comme travaillant pour la gendarmerie et leur faisait la morale. Il les mettait en garde contre les risques qu'elles prenaient en courant seules dans les bois", a expliqué l'adjudant-chef Michel Aragon, de la brigade de gendarmerie de Renage, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Cagoulé et parfois armé d'un pistolet à billes, le jeune homme surgissait devant les joggeuses, âgées de 20 à 60 ans, a-t-il dit, précisant que ces "agressions" avaient eu lieu à au moins quatre reprises en avril et en juin sur les communes de Saint-Cassien et Charnècles, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Grenoble (Isère).
Le 9 juin dernier, le jeune agriculteur est toutefois allé plus loin, demandant à une joggeuse de baisser son pantalon. Cette dernière éclate alors en sanglots.
"D'agressif à menaçant, il est devenu alors rassurant et a tenté de la calmer", a raconté le gendarme. Le jeune homme enlève même sa cagoule, ce qui permettra à la gendarmerie de constituer un portrait-robot.
"Il n'y a jamais eu de contact physique avec les victimes", a souligné le gendarme.
Placé en garde à vue dimanche en fin d'après-midi, le jeune homme a été remis en liberté lundi, mais devrait subir une expertise psychiatrique, selon le parquet.
aag/nd/er