Décines-Charpieu, France | AFP | mercredi 10/12/2019 - Lyon s'est qualifié mardi pour les 8es de finale de la Ligue des champions à la suite de son nul, presque miraculeux, contre Leipzig (2-2), donnant enfin du sens à une saison qui attendait ce coup d'éclat. Mais des heurts avec les supporters après la rencontre ont gâché la fête.
Et la lumière fut. L'OL a prolongé le week-end d'illuminations de la Fète des lumières au cours d'une soirée où il a longtemps joué avec l'interrupteur, virtuellement troisième, dernier puis deuxième, pour finir.
A l'image du Parc OL, l'équipe de Rudi Garcia est passée par toutes les émotions, de la même manière qu'elle a enchaîné le très mauvais comme le meilleur en 90 minutes.
Au coup de sifflet final, les joueurs ont levé les bras au ciel, d'où est venu le coup de pouce libérateur. C'est grâce au succès du Benfica Lisbonne contre le Zenit Saint-Pétersbourg (3-0) que Lyon est passé devant les Russes.
Mais la célébration a duré l'instant d'une photo. Quelques minutes plus tard, des heurts ont éclaté entre des ultras et le défenseur Marcelo qui ont impliqué plusieurs joueurs. Une banderole stigmatisant le défenseur brésilien a déclenché la colère des joueurs.
Le président du club Jean-Michel Aulas a affirmé que "le supporter (qui tenait la banderole) serait sanctionné".
"Un club, ce sont les dirigeants, les joueurs, les supporters et il ne peut pas y avoir de distorsion. C'est moi qui décide et non pas les supporters", a ajouté le patron de l'Olympique lyonnais qui ne veut pas que "les gens insultent les joueurs".
Sur le terrain, l'OL, encore fragile, n'a pas montré assez pour remporter ce match, ce qui lui aurait permis de terminer en tête de son groupe. Il lui faudra encore bien progresser s'il veut être compétitif au tour suivant face à des grosses cylindrées, potentiellement Liverpool ou le Barça.
Mais il a montré du caractère pour remonter deux buts et revenir à égalité, grâce à Houssem Aouar (50e) et Memphis Depay (82e).
La star néerlandaise a symbolisé cette résilience lyonnaise, en marquant sur sa deuxième belle occasion alors qu'il avait plutôt subi jusque-là. Buteur à chacun de ses cinq matches de groupe, le capitaine a pris la mesure de ses nouvelles fonctions.
En lui donnant le brassard, Rudi Garcia a effectué l'un de ses premiers bons choix comme entraîneur de Lyon, car c'est dans la lumière que le joueur s'exprime le mieux.
Après le match, il a montré de l'autorité en livrant un discours coup de poing à l'intention des supporters: "Je suis furieux, en colère. On veut faire un avec nos fans, mais eux ne veulent pas faire un avec nous. Si vous quittez le terrain avec ce sentiment, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. C'est dur de rester calme", a déclaré celui qui distribue également les punchlines comme rappeur.
"Ca a montré que mon groupe a du caractère, de la cohésion", s'est réjoui de son coté le technicien. Mais il n'a pas énormément de raisons de rester optimiste.
A l'image de leur saison chaotique, les Bleu et Rouge ont étalé d'inquiétantes fragilités en défense. Pendant les vingt premières minutes, c'était à se demander qui jouait la qualification entre l'OL, apathique, et Leipzig, pressant.
Les deux penalties concédés en première période, transformés par Emil Forsberg (9e) et Timo Werner (33e), ont été la conséquence logique de cette entame ratée.
La frappe sur la barre de Moussa Dembélé avant la mi-temps (45e+2) a finalement sonné le réveil des Lyonnais, qui ont eu le timing de leur côté en marquant dès la reprise par Houssem Aouar (50e).
Alors que Leipzig avait aussi baissé d'un ton, Lyon a finalement égalisé pour donner à sa saison le tournant attendu, sans se faire quelques frissons en fin de match.
Critiquée, longtemps dans le dur, l'équipe de Jean-Michel Aulas reste en vie, en voyant ces 8es si cruciaux. Argent de la qualification en poche (9,5 M EUR), revenus supplémentaires liés aux droits TV et à la billetterie, exposition de ses jeunes pousses... ce nul va rapporter, même si le prix à payer a été élevé.
Et la lumière fut. L'OL a prolongé le week-end d'illuminations de la Fète des lumières au cours d'une soirée où il a longtemps joué avec l'interrupteur, virtuellement troisième, dernier puis deuxième, pour finir.
A l'image du Parc OL, l'équipe de Rudi Garcia est passée par toutes les émotions, de la même manière qu'elle a enchaîné le très mauvais comme le meilleur en 90 minutes.
Au coup de sifflet final, les joueurs ont levé les bras au ciel, d'où est venu le coup de pouce libérateur. C'est grâce au succès du Benfica Lisbonne contre le Zenit Saint-Pétersbourg (3-0) que Lyon est passé devant les Russes.
Mais la célébration a duré l'instant d'une photo. Quelques minutes plus tard, des heurts ont éclaté entre des ultras et le défenseur Marcelo qui ont impliqué plusieurs joueurs. Une banderole stigmatisant le défenseur brésilien a déclenché la colère des joueurs.
Le président du club Jean-Michel Aulas a affirmé que "le supporter (qui tenait la banderole) serait sanctionné".
"Un club, ce sont les dirigeants, les joueurs, les supporters et il ne peut pas y avoir de distorsion. C'est moi qui décide et non pas les supporters", a ajouté le patron de l'Olympique lyonnais qui ne veut pas que "les gens insultent les joueurs".
Sur le terrain, l'OL, encore fragile, n'a pas montré assez pour remporter ce match, ce qui lui aurait permis de terminer en tête de son groupe. Il lui faudra encore bien progresser s'il veut être compétitif au tour suivant face à des grosses cylindrées, potentiellement Liverpool ou le Barça.
- Depay "furieux" -
Mais il a montré du caractère pour remonter deux buts et revenir à égalité, grâce à Houssem Aouar (50e) et Memphis Depay (82e).
La star néerlandaise a symbolisé cette résilience lyonnaise, en marquant sur sa deuxième belle occasion alors qu'il avait plutôt subi jusque-là. Buteur à chacun de ses cinq matches de groupe, le capitaine a pris la mesure de ses nouvelles fonctions.
En lui donnant le brassard, Rudi Garcia a effectué l'un de ses premiers bons choix comme entraîneur de Lyon, car c'est dans la lumière que le joueur s'exprime le mieux.
Après le match, il a montré de l'autorité en livrant un discours coup de poing à l'intention des supporters: "Je suis furieux, en colère. On veut faire un avec nos fans, mais eux ne veulent pas faire un avec nous. Si vous quittez le terrain avec ce sentiment, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas. C'est dur de rester calme", a déclaré celui qui distribue également les punchlines comme rappeur.
"Ca a montré que mon groupe a du caractère, de la cohésion", s'est réjoui de son coté le technicien. Mais il n'a pas énormément de raisons de rester optimiste.
- Première période inquiétante -
A l'image de leur saison chaotique, les Bleu et Rouge ont étalé d'inquiétantes fragilités en défense. Pendant les vingt premières minutes, c'était à se demander qui jouait la qualification entre l'OL, apathique, et Leipzig, pressant.
Les deux penalties concédés en première période, transformés par Emil Forsberg (9e) et Timo Werner (33e), ont été la conséquence logique de cette entame ratée.
La frappe sur la barre de Moussa Dembélé avant la mi-temps (45e+2) a finalement sonné le réveil des Lyonnais, qui ont eu le timing de leur côté en marquant dès la reprise par Houssem Aouar (50e).
Alors que Leipzig avait aussi baissé d'un ton, Lyon a finalement égalisé pour donner à sa saison le tournant attendu, sans se faire quelques frissons en fin de match.
Critiquée, longtemps dans le dur, l'équipe de Jean-Michel Aulas reste en vie, en voyant ces 8es si cruciaux. Argent de la qualification en poche (9,5 M EUR), revenus supplémentaires liés aux droits TV et à la billetterie, exposition de ses jeunes pousses... ce nul va rapporter, même si le prix à payer a été élevé.