Lisbonne, Portugal | AFP | jeudi 13/08/2020 - Deux buts au "mental" en 149 secondes pour ressusciter l'espoir d'une épopée européenne longtemps frustrée: le PSG, vainqueur in extremis de l'Atalanta Bergame (2-1) mercredi à Lisbonne, s'est donné le droit de rêver en atteignant enfin les demi-finales de Ligue des champions. Un déclic ?
Après avoir buté pendant sept années consécutives sur les huitièmes ou les quarts, Paris a fait voler en éclats ce plafond de verre avec un scénario renversant. Mais il faudra confirmer dès mardi prochain en demies contre le vainqueur du duel entre l'Atlético Madrid et Leipzig, opposés jeudi soir (21h00, 19h00 GMT) au stade José-Alvalade de Lisbonne.
Et ensuite, éventuellement, tenter de soulever le trophée le 23 août face au finaliste issu de l'autre partie de tableau, très relevée, avec un choc Bayern-Barça vendredi et un duel samedi entre Manchester City et Lyon. Jeudi, l'OL, tombeur de la Juventus Turin de Cristiano Ronaldo au tour précédent, a pris à son tour ses quartiers portugais à Cascais, près de Lisbonne.
Le PSG, lui, est descendu à l'hôtel Myriad, plus proche du centre-ville. Et son camp de base a été pris d'assaut par une centaine de fans mercredi soir, à l'instar du Parc des Princes à Paris, éclairé par plusieurs fumigènes de supporters ultras en délire.
De quoi donner un aperçu de l'immense libération provoquée par les buts parisiens de Marquinhos (90e) et Eric Maxim Choupo-Moting (90e+3) contre l'Atalanta.
"Dément", s'est enflammé jeudi le quotidien sportif français L'Equipe, tandis que Le Parisien évoquait un match "renversant!". Et la presse européenne leur a emboîté le pas, parlant d'une "+remontada+ à l'agonie" (le journal madrilène Marca) ou d'une "remontée par miracle" (le quotidien catalan Sport).
"Personne n'y croyait sauf nous"
Le jour du 50e anniversaire du club, et 25 ans après une première incursion en demi-finale de C1 en 1995, les Parisiens ont accrédité l'idée d'un cap psychologique enfin franchi. Autant pour le scénario renversant que pour les épreuves passées.
"Quand on y croit, on y arrive toujours, n'est-ce pas ?", a savouré Neymar jeudi sur Twitter.
Les mots de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG depuis l'arrivée des propriétaires qataris en 2011, résument la portée de cette première qualification en demies sous son mandat.
"Tout le monde doute du Paris Saint-Germain, aujourd'hui on a prouvé qu'on pouvait aller plus loin, on a fait un magnifique scénario. En trois ou quatre minutes on a tout changé. On a besoin de cette mentalité, cette victoire pour aller le plus loin possible", a-t-il confié au micro de RMC Sport.
Du plafond de verre des quarts entre 2013 et 2016, à la malédiction des "remontadas" depuis le cauchemar de Barcelone en 2017, l'ère QSI n'avait en effet connu que frustration, désillusion, et humiliation en Ligue des champions.
Et ce malgré des investissements faramineux, le recrutement de plusieurs entraîneurs en vogue et l'achat de deux des meilleurs joueurs du monde pour plus de 400 M EUR: Neymar et Kylian Mbappé. En deux passes magiques et en l'espace de deux minutes, les deux stars ont fait passer le cap tant attendu depuis sept ans...
"Personne n'y croyait sauf nous. Félicitations à tout le groupe, on est parti la chercher celle-là", a réagi Mbappé, qui a joué 30 minutes décisives alors qu'il se ressentait encore d'une blessure à une cheville. "Tu m'parles pas de douleurs! Un grand merci au staff médical de m'avoir remis sur pied", a-t-il plaisanté sur Twitter.
"Tout est possible"
Ce déclic du PSG est sans doute lié aussi au 8e de finale réussi contre Dortmund à huis clos et à la bonne humeur qui règne dans le vestiaire, à l'instar du mini-stage de préparation à Faro (Portugal) avant le tournoi.
"La dernière semaine a été exceptionnelle au niveau de l'esprit, de l'atmosphère. Un mix entre concentration et sourire", a raconté l'entraîneur Thomas Tuchel.
Et l'inattendu Choupo-Moting, habituel remplaçant devenu héros d'un soir, symbolise cet état d'esprit positif.
Place désormais à la demi-finale, programmée mardi prochain, avec les possibles retours en tant que titulaires de Mbappé, revenu de blessure, et d'Angel Di Maria, de retour de suspension.
"On a six jours pour que +Kyky+ améliore ses capacités, et que Di Maria revienne", a souligné l'entraîneur parisien.
Seule ombre au tableau, la blessure à une cuisse de Keylor Navas, le gardien aux trois Ligues des champions, et le probable forfait de Marco Verratti, toujours blessé au mollet. Mais pas de quoi entamer la foi nouvelle des Parisiens: "Nous sommes dans le dernier carré, tout est possible", a lancé Tuchel.
Après avoir buté pendant sept années consécutives sur les huitièmes ou les quarts, Paris a fait voler en éclats ce plafond de verre avec un scénario renversant. Mais il faudra confirmer dès mardi prochain en demies contre le vainqueur du duel entre l'Atlético Madrid et Leipzig, opposés jeudi soir (21h00, 19h00 GMT) au stade José-Alvalade de Lisbonne.
Et ensuite, éventuellement, tenter de soulever le trophée le 23 août face au finaliste issu de l'autre partie de tableau, très relevée, avec un choc Bayern-Barça vendredi et un duel samedi entre Manchester City et Lyon. Jeudi, l'OL, tombeur de la Juventus Turin de Cristiano Ronaldo au tour précédent, a pris à son tour ses quartiers portugais à Cascais, près de Lisbonne.
Le PSG, lui, est descendu à l'hôtel Myriad, plus proche du centre-ville. Et son camp de base a été pris d'assaut par une centaine de fans mercredi soir, à l'instar du Parc des Princes à Paris, éclairé par plusieurs fumigènes de supporters ultras en délire.
De quoi donner un aperçu de l'immense libération provoquée par les buts parisiens de Marquinhos (90e) et Eric Maxim Choupo-Moting (90e+3) contre l'Atalanta.
"Dément", s'est enflammé jeudi le quotidien sportif français L'Equipe, tandis que Le Parisien évoquait un match "renversant!". Et la presse européenne leur a emboîté le pas, parlant d'une "+remontada+ à l'agonie" (le journal madrilène Marca) ou d'une "remontée par miracle" (le quotidien catalan Sport).
"Personne n'y croyait sauf nous"
Le jour du 50e anniversaire du club, et 25 ans après une première incursion en demi-finale de C1 en 1995, les Parisiens ont accrédité l'idée d'un cap psychologique enfin franchi. Autant pour le scénario renversant que pour les épreuves passées.
"Quand on y croit, on y arrive toujours, n'est-ce pas ?", a savouré Neymar jeudi sur Twitter.
Les mots de Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG depuis l'arrivée des propriétaires qataris en 2011, résument la portée de cette première qualification en demies sous son mandat.
"Tout le monde doute du Paris Saint-Germain, aujourd'hui on a prouvé qu'on pouvait aller plus loin, on a fait un magnifique scénario. En trois ou quatre minutes on a tout changé. On a besoin de cette mentalité, cette victoire pour aller le plus loin possible", a-t-il confié au micro de RMC Sport.
Du plafond de verre des quarts entre 2013 et 2016, à la malédiction des "remontadas" depuis le cauchemar de Barcelone en 2017, l'ère QSI n'avait en effet connu que frustration, désillusion, et humiliation en Ligue des champions.
Et ce malgré des investissements faramineux, le recrutement de plusieurs entraîneurs en vogue et l'achat de deux des meilleurs joueurs du monde pour plus de 400 M EUR: Neymar et Kylian Mbappé. En deux passes magiques et en l'espace de deux minutes, les deux stars ont fait passer le cap tant attendu depuis sept ans...
"Personne n'y croyait sauf nous. Félicitations à tout le groupe, on est parti la chercher celle-là", a réagi Mbappé, qui a joué 30 minutes décisives alors qu'il se ressentait encore d'une blessure à une cheville. "Tu m'parles pas de douleurs! Un grand merci au staff médical de m'avoir remis sur pied", a-t-il plaisanté sur Twitter.
"Tout est possible"
Ce déclic du PSG est sans doute lié aussi au 8e de finale réussi contre Dortmund à huis clos et à la bonne humeur qui règne dans le vestiaire, à l'instar du mini-stage de préparation à Faro (Portugal) avant le tournoi.
"La dernière semaine a été exceptionnelle au niveau de l'esprit, de l'atmosphère. Un mix entre concentration et sourire", a raconté l'entraîneur Thomas Tuchel.
Et l'inattendu Choupo-Moting, habituel remplaçant devenu héros d'un soir, symbolise cet état d'esprit positif.
Place désormais à la demi-finale, programmée mardi prochain, avec les possibles retours en tant que titulaires de Mbappé, revenu de blessure, et d'Angel Di Maria, de retour de suspension.
"On a six jours pour que +Kyky+ améliore ses capacités, et que Di Maria revienne", a souligné l'entraîneur parisien.
Seule ombre au tableau, la blessure à une cuisse de Keylor Navas, le gardien aux trois Ligues des champions, et le probable forfait de Marco Verratti, toujours blessé au mollet. Mais pas de quoi entamer la foi nouvelle des Parisiens: "Nous sommes dans le dernier carré, tout est possible", a lancé Tuchel.