Lisbonne, Portugal | AFP | mardi 18/08/2020 - Déjà dans les mémoires, l'épopée européenne du PSG n'est pas encore terminée: le club parisien s'est qualifié pour la première finale de Ligue des champions de son histoire, après sa victoire contre Leipzig (3-0) mardi à Lisbonne, avec la légitime ambition d'aller au bout.
Même à huis clos, sans l'appui direct de ses supporters et dans un format inédit, la performance restera inoubliable. Avec ce succès, le PSG devient le cinquième club français à atteindre la finale de la plus prestigieuse des coupes d'Europe après Reims (1956, 1959), Saint-Etienne (1976), Marseille (1991, 1993) et Monaco (2004).
En attendant peut-être un sixième avec Lyon, opposé au Bayern Munich mercredi (21h00), dans la deuxième manche du match France-Allemagne version clubs qui rythme la fin du "Final 8".
Dans un match maîtrisé de bout en bout face au novice Leipzig, club créé ex nihilo en 2009 par la multinationale Red Bull pour bousculer l'aristocratie du football continental, Paris a montré que l'expérience n'avait pas de prix à ce niveau à l'heure de célébrer son cinquantenaire.
"On est très contents, l'équipe a fait un grand travail, un grand match, on a voulu écrire l'histoire et on a réussi", a savouré Angel Di Maria, buteur (42e) et double passeur décisif, au micro de RMC Sport.
Après avoir vécu près d'une décennie de désillusions en C1 depuis l'arrivée des propriétaires qataris en 2011, du plafond de verre des quarts (2013-2016) à la malédiction des "remontadas" depuis le cauchemar de Barcelone en 2017, l'heure est enfin aux jours heureux pour le PSG.
Comme si le recrutement de plusieurs entraîneurs en vogue, à l'image de Thomas Tuchel en 2018, et l'achat de deux des meilleurs joueurs du monde pour plus de 400 M EUR en 2017, avaient juste eu besoin d'un peu plus de temps que prévu pour devenir rentables.
Même loin de Lisbonne, les supporteurs du club profitent en tout cas de l'instant, à l'image des rassemblements des supporteurs près du Parc des Princes ou sur les Champs-Elysées, à Paris, où la distanciation sociale imposée par le Covid n'est pas franchement de mise.
- Neymar, suivez le guide -
Du tandem Neymar-Mbappé, intenable pour les défenseurs adverses, à Marquinhos, auteur de l'ouverture du score (13e), les atouts pour prétendre au sacre suprême dimanche prochain sont nombreux.
Mieux, en l'absence de Lionel Messi et de Cristiano Ronaldo, vainqueurs de neuf des quinze dernières éditions avec leurs clubs respectifs, mais aussi du Real Madrid, de l'AC Milan, ou de Liverpool, l'occasion pour le "nouveau monde" de prendre le pouvoir est enfin venue.
Neymar, qui rêve d'entamer à 28 ans son règne comme nouveau meilleur joueur de la planète, ne s'y est pas trompé en réalisant une sublime partie... même sans avoir réussi à marquer.
A l'image de son entame contre l'Atalanta Bergame, le N.10 brésilien a pourtant eu une occasion en or d'ouvrir le score d'entrée de jeu ! Malgré le service impeccable de Mbappé dans le dos de la défense, il a vu son pointu s'écraser sur le poteau (6e).
Avec les retours dans le onze de départ du prodige français et d'Angel Di Maria, suspendu contre Bergame, l'entraîneur parisien Thomas Tuchel a enfin pu articuler son attaque autour du maître à jouer brésilien.
Bien décidé à rendre fou ses adversaires avec ses dribbles insaisissables, malgré les cris rageurs du banc adverse à chaque intervention défensive musclée, Neymar a réussi à se procurer un nombre incalculable de fautes.
C'est sur un coup franc qu'il a provoqué qu'Angel Di Maria a délivré un centre parfait pour Marquinhos, auteur d'une tête imparable pour ouvrir le score (1-0, 13e).
- Tuchel donne la leçon à son ancien élève -
Incapable de trouver la solution face au pressing parisien, Leipzig a multiplié les pertes de balles dans son camp. Sans un Gulasci attentif (16e) ou encore sauvé par son poteau (36e), l'addition aurait pu être salée après un peu plus d'une demi-heure de jeu.
Comme si l'entraîneur Julian Nagelsmann (33 ans) avait été incapable de répondre au défi tactique de son ancien maître Thomas Tuchel, l'homme qui l'a poussé à devenir coach à l'âge de 20 ans.
Le sursaut de Poulsen, tout proche d'égaliser après un contre initié par Laimer consécutif à une perte de balle de Mbappé (26e), n'a été que le prélude d'un festival parisien à sens unique.
Di Maria, parfaitement servi dans la surface par une talonnade acrobatique de Neymar, est venu sanctionner l'erreur de relance de Gulasci juste avant la mi-temps (2-0, 42e).
Le but du 3-0 aurait pu avoir lieu dans la foulée si "Ney" avait mieux cadré son tir après le centre en retrait de Mbappé (45e). Il sera l'oeuvre de Juan Bernat, oublié par la défense, dès le retour des vestiaires (3-0, 56e).
"Et un et deux et trois, zéro", l'air est déjà connu. Il ne reste plus qu'à concrétiser en finale pour marquer à nouveau l'histoire du foot français.
Même à huis clos, sans l'appui direct de ses supporters et dans un format inédit, la performance restera inoubliable. Avec ce succès, le PSG devient le cinquième club français à atteindre la finale de la plus prestigieuse des coupes d'Europe après Reims (1956, 1959), Saint-Etienne (1976), Marseille (1991, 1993) et Monaco (2004).
En attendant peut-être un sixième avec Lyon, opposé au Bayern Munich mercredi (21h00), dans la deuxième manche du match France-Allemagne version clubs qui rythme la fin du "Final 8".
Dans un match maîtrisé de bout en bout face au novice Leipzig, club créé ex nihilo en 2009 par la multinationale Red Bull pour bousculer l'aristocratie du football continental, Paris a montré que l'expérience n'avait pas de prix à ce niveau à l'heure de célébrer son cinquantenaire.
"On est très contents, l'équipe a fait un grand travail, un grand match, on a voulu écrire l'histoire et on a réussi", a savouré Angel Di Maria, buteur (42e) et double passeur décisif, au micro de RMC Sport.
Après avoir vécu près d'une décennie de désillusions en C1 depuis l'arrivée des propriétaires qataris en 2011, du plafond de verre des quarts (2013-2016) à la malédiction des "remontadas" depuis le cauchemar de Barcelone en 2017, l'heure est enfin aux jours heureux pour le PSG.
Comme si le recrutement de plusieurs entraîneurs en vogue, à l'image de Thomas Tuchel en 2018, et l'achat de deux des meilleurs joueurs du monde pour plus de 400 M EUR en 2017, avaient juste eu besoin d'un peu plus de temps que prévu pour devenir rentables.
Même loin de Lisbonne, les supporteurs du club profitent en tout cas de l'instant, à l'image des rassemblements des supporteurs près du Parc des Princes ou sur les Champs-Elysées, à Paris, où la distanciation sociale imposée par le Covid n'est pas franchement de mise.
- Neymar, suivez le guide -
Du tandem Neymar-Mbappé, intenable pour les défenseurs adverses, à Marquinhos, auteur de l'ouverture du score (13e), les atouts pour prétendre au sacre suprême dimanche prochain sont nombreux.
Mieux, en l'absence de Lionel Messi et de Cristiano Ronaldo, vainqueurs de neuf des quinze dernières éditions avec leurs clubs respectifs, mais aussi du Real Madrid, de l'AC Milan, ou de Liverpool, l'occasion pour le "nouveau monde" de prendre le pouvoir est enfin venue.
Neymar, qui rêve d'entamer à 28 ans son règne comme nouveau meilleur joueur de la planète, ne s'y est pas trompé en réalisant une sublime partie... même sans avoir réussi à marquer.
A l'image de son entame contre l'Atalanta Bergame, le N.10 brésilien a pourtant eu une occasion en or d'ouvrir le score d'entrée de jeu ! Malgré le service impeccable de Mbappé dans le dos de la défense, il a vu son pointu s'écraser sur le poteau (6e).
Avec les retours dans le onze de départ du prodige français et d'Angel Di Maria, suspendu contre Bergame, l'entraîneur parisien Thomas Tuchel a enfin pu articuler son attaque autour du maître à jouer brésilien.
Bien décidé à rendre fou ses adversaires avec ses dribbles insaisissables, malgré les cris rageurs du banc adverse à chaque intervention défensive musclée, Neymar a réussi à se procurer un nombre incalculable de fautes.
C'est sur un coup franc qu'il a provoqué qu'Angel Di Maria a délivré un centre parfait pour Marquinhos, auteur d'une tête imparable pour ouvrir le score (1-0, 13e).
- Tuchel donne la leçon à son ancien élève -
Incapable de trouver la solution face au pressing parisien, Leipzig a multiplié les pertes de balles dans son camp. Sans un Gulasci attentif (16e) ou encore sauvé par son poteau (36e), l'addition aurait pu être salée après un peu plus d'une demi-heure de jeu.
Comme si l'entraîneur Julian Nagelsmann (33 ans) avait été incapable de répondre au défi tactique de son ancien maître Thomas Tuchel, l'homme qui l'a poussé à devenir coach à l'âge de 20 ans.
Le sursaut de Poulsen, tout proche d'égaliser après un contre initié par Laimer consécutif à une perte de balle de Mbappé (26e), n'a été que le prélude d'un festival parisien à sens unique.
Di Maria, parfaitement servi dans la surface par une talonnade acrobatique de Neymar, est venu sanctionner l'erreur de relance de Gulasci juste avant la mi-temps (2-0, 42e).
Le but du 3-0 aurait pu avoir lieu dans la foulée si "Ney" avait mieux cadré son tir après le centre en retrait de Mbappé (45e). Il sera l'oeuvre de Juan Bernat, oublié par la défense, dès le retour des vestiaires (3-0, 56e).
"Et un et deux et trois, zéro", l'air est déjà connu. Il ne reste plus qu'à concrétiser en finale pour marquer à nouveau l'histoire du foot français.