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Bref échouage d’un second porte-conteneurs au large des côtes néo-zélandaises


Bref échouage d’un second porte-conteneurs au large des côtes néo-zélandaises
AUCKLAND, vendredi 28 octobre 2011 (Flash d’Océanie) – Après l’échouage, début octobre 2011, d’un porte-conteneurs, le Rena, qui se trouve toujours pris sur le récif de l’Astrolabe au large de la ville néo-zélandaise de Tauranga (Nord-est de l’île du Nord, dans la baie de Plenty), c’est un second bâtiment similaire, le Schelde Trader (133 mètres) qui a heurté le récif, dans la même région, a confirmé vendredi Maritime New Zealand (organisme qui gère les opérations de secours et les situations d’urgence maritime).
Le Schelde Trader venait de négocier la sortie du port de Tauranga lorsqu’il aurait été victime d’une « perte de puissance ».
Jusqu’ici, aucune perte de carburant n’a été constatée, a assuré la capitainerie du port de Tauranga, qui ajoute que le bateau a depuis être remis à flot et stabilisé afin d’empêcher la chute en mer des conteneurs à bord.
Plusieurs remorqueurs sont déjà à pied d’œuvre afin de sortir le navire de cette zone et ensuite le ramener au port.
L’incident est considéré comme clos.

Le porte-conteneurs Rena toujours prisonnier du récif

Le porte-conteneurs Rena (47.000 tonnes, appartenant à la société grecque Costamare et battant pavillon libérien) s’est échoué dans la même Baie, sur les récifs de l’Astrolabe, le 5 octobre 2011 et n’a toujours pas pu, depuis, être sorti de ce mauvais pas.
Entre-temps, les fractures occasionnées sur sa coque et sur ses réservoirs ont laissé échapper environ trois cent cinquante tonnes de fioul lourd (sur les dix sept cent tonnes contenues dans ses réservoirs), causant une marée noire sur les plage de Tauranga et de ses environs, réputées pour être des sites de riche biodiversité.
Environ un millier d’oiseaux marins seraient notamment morts.
Le Rena a aussi perdu une centaine des treize cent conteneurs qu’il transportait et qui ont été précipités en mer pour atterrir sur les plages.
Certains de ces conteneurs renferment des substances considérées comme toxiques et explosives, comme le ferrosilicate qui, selon les autorités, possède cette particularité d’exploser au contact de l’eau.
D’autres conteneurs sont emplis de marchandises aussi diverses que des produits laitiers, du bois, des fourrures d’animaux (daim) ou encore du lait en poudre.
Vendredi, une nouvelle fois, les équipes de secours ont annoncé leur intention de reprendre les opérations de pompage depuis les réservoirs du Rena, d’om ont déjà pu être extraits quelque 880 tonnes de fioul.
Ces opérations ont été plusieurs fois interrompues ces dernières semaines en raison du mauvais état de la mer et des risques associés.
Il resterait environ 600 tonnes de fioul dans ces réservoirs.

Dégazage au large du Queensland : l’armateur plaide coupable

Mi-octobre 2011, les représentants légaux des sociétés Swire Navigation Company et Bluewind Shipping, armatrices du porte-conteneurs Pacific Adventurer, à l’origine d’une marée noire survenue en mars 2009 au large des côtes de l’État australien du Queensland, ont ouvertement plaidé coupables dans le cadre du procès qui se poursuit depuis fin janvier 2011 devant un tribunal de Brisbane, capitale de cet État (Nord-est du pays).
Le principal chef d’accusation porté contre les armateurs de ce navire tombe sous le coup de la loi condamnant le dégazage de carburant dans des eaux côtières.
Au cours de cet incident, survenu en mars 2009, le Pacific Adventurer avait subi des avaries dans une mer particulièrement agitée, au plus fort du cyclone tropical Hamish, qui se trouvait à l’époque au large du Cap Moreton.
Sa coque avait été perforée et plus de 270.000 litres de fioul lourd s’en étaient échappés, atterrissant ensuite sur les plages les plus proches et allant même jusqu’à atteindre la région très touristique de la Sunshine Coast, plus au Sud.
Une trentaine de conteneurs avait aussi chuté du bateau.
Cet accident avait à l’époque été qualifié de pire catastrophe environnementale dans l’histoire du Queensland.
Le ministère public a requis une amende d’un million de dollars australiens (environ 730.000 euros), alors que la défense a plaidé pour une amende partagée entre les deux armateurs, prenant en compte l’admission de la responsabilité qui leur a déjà valu un allègement des charges portées à l’encontre de leur client.
Par ailleurs, dans le cadre d’un accord à l’amiable, les armateurs ont déjà versé pas moins de 25 millions de dollars australiens (18,3 millions d’euros).


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Rédigé par PAD le Jeudi 27 Octobre 2011 à 14:46 | Lu 1185 fois