Barcelone, Espagne | AFP | jeudi 17/08/2017 - Au moins une personne a été tuée jeudi à Barcelone et 32 blessées, dont 10 grièvement, lorsqu'une camionnette a percuté la foule en plein après-midi au cours d'une "attaque terroriste" sur l'avenue la plus touristique de la capitale de la région espagnole de Catalogne (nord-est).
Le bilan de l'attaque menée sur les célèbres Ramblas est "d'une morte et 32 blessés dont plusieurs graves", a annoncé à la presse le responsable de l'Intérieur du gouvernement catalan, Joaquim Forn, ajoutant que le bilan pourrait s'aggraver.
Une source des services de secours de la ville, qui avait requis l'anonymat, avait auparavant évoqué un bilan d'au moins deux morts et d'une vingtaine de blessés.
Selon une source policière, un suspect s'est retranché dans un bar de la ville et deux personnes au moins étaient recherchées, un peu plus d'une heure après que le véhicule a foncé dans la foule sur cette avenue de Barcelone qui attire de très nombreux touristes espagnols et étrangers.
"J’ai vu un homme courir vers le bas de la Rambla, poursuivi par la police, et il a laissé tomber un objet en métal noir, ça avait l’air d’un pistolet ou d’un taser", a dit à l'AFP Sergio, un témoin.
Cette attaque à l'aide d'une voiture ou d'un camion comme arme de terreur renvoie à un mode opératoire déjà utilisé lors d'attentats imputés ou revendiqués par le groupe Etat islamique à Nice, Berlin ou Londres.
En début de soirée, aucun groupe n'avait revendiqué l'attaque.
La zone de l'attentat a immédiatement été fermée par un cordon de sécurité et cinq ambulances et une vingtaine de véhicules de police se trouvaient sur place, a constaté le correspondant de l'AFP.
Des agents repoussaient la foule au delà de la grande place de Catalunya, en criant "attaque terroriste".
"Tout à coup, j'ai entendu un bruit de collision et toute la rue s'est mise à courir en criant", a raconté un témoin, Amer Anwar, à la chaîne de télévision Sky News.
Des blessés ont été emmenés sur des civières vers un grand magasin de la chaîne Corte Ingles, apparemment pour recevoir les premiers soins, a indiqué le correspondant de l'AFP sur place.
Des policiers demandaient aux commerçants à proximité de la collision de laisser entrer les passants et de baisser les rideaux derrière eux.
Les stations de métro et de chemin de fer ont été fermées, ont annoncé sur Twitter les services des urgences de la ville.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a assuré que son pays était "prêt à assister" les autorités espagnoles, tandis que le président du Parlement européen Antonio Tajani leur a offert son "plein soutien".
"Nous sommes à nouveau solidaires et pensons aux victimes et à leurs proches", a écrit sur Twitter Didier Reynders, le ministre belge des Affaires étrangères, dont le pays a été durement touché par des attentats jihadistes.
L'Espagne, troisième destination touristique au monde, a été pour l'heure épargnée par les attentats du groupe Etat islamique ayant touché d'autres capitales européennes, telles Londres, Paris, Bruxelles, Berlin.
Mais c'est à Madrid qu'avaient eu lieu les attentats islamistes les plus meurtriers jamais commis en Europe: le 11 mars 2004, des bombes avaient explosé dans des trains, faisant 191 morts.
Le bilan de l'attaque menée sur les célèbres Ramblas est "d'une morte et 32 blessés dont plusieurs graves", a annoncé à la presse le responsable de l'Intérieur du gouvernement catalan, Joaquim Forn, ajoutant que le bilan pourrait s'aggraver.
Une source des services de secours de la ville, qui avait requis l'anonymat, avait auparavant évoqué un bilan d'au moins deux morts et d'une vingtaine de blessés.
Selon une source policière, un suspect s'est retranché dans un bar de la ville et deux personnes au moins étaient recherchées, un peu plus d'une heure après que le véhicule a foncé dans la foule sur cette avenue de Barcelone qui attire de très nombreux touristes espagnols et étrangers.
"J’ai vu un homme courir vers le bas de la Rambla, poursuivi par la police, et il a laissé tomber un objet en métal noir, ça avait l’air d’un pistolet ou d’un taser", a dit à l'AFP Sergio, un témoin.
Cette attaque à l'aide d'une voiture ou d'un camion comme arme de terreur renvoie à un mode opératoire déjà utilisé lors d'attentats imputés ou revendiqués par le groupe Etat islamique à Nice, Berlin ou Londres.
En début de soirée, aucun groupe n'avait revendiqué l'attaque.
La zone de l'attentat a immédiatement été fermée par un cordon de sécurité et cinq ambulances et une vingtaine de véhicules de police se trouvaient sur place, a constaté le correspondant de l'AFP.
Des agents repoussaient la foule au delà de la grande place de Catalunya, en criant "attaque terroriste".
- 'A nouveau solidaires' -
"Tout à coup, j'ai entendu un bruit de collision et toute la rue s'est mise à courir en criant", a raconté un témoin, Amer Anwar, à la chaîne de télévision Sky News.
Des blessés ont été emmenés sur des civières vers un grand magasin de la chaîne Corte Ingles, apparemment pour recevoir les premiers soins, a indiqué le correspondant de l'AFP sur place.
Des policiers demandaient aux commerçants à proximité de la collision de laisser entrer les passants et de baisser les rideaux derrière eux.
Les stations de métro et de chemin de fer ont été fermées, ont annoncé sur Twitter les services des urgences de la ville.
Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a assuré que son pays était "prêt à assister" les autorités espagnoles, tandis que le président du Parlement européen Antonio Tajani leur a offert son "plein soutien".
"Nous sommes à nouveau solidaires et pensons aux victimes et à leurs proches", a écrit sur Twitter Didier Reynders, le ministre belge des Affaires étrangères, dont le pays a été durement touché par des attentats jihadistes.
L'Espagne, troisième destination touristique au monde, a été pour l'heure épargnée par les attentats du groupe Etat islamique ayant touché d'autres capitales européennes, telles Londres, Paris, Bruxelles, Berlin.
Mais c'est à Madrid qu'avaient eu lieu les attentats islamistes les plus meurtriers jamais commis en Europe: le 11 mars 2004, des bombes avaient explosé dans des trains, faisant 191 morts.