Deux fils conducteurs s'entrecroisent dans ses œuvres : le tapa et le cocotier.
PAPEETE, le 15 septembre 2015 - La galerie Winkler accueille, du 17 au 29 septembre, la nouvelle exposition de Corinne Cimerman intitulée "A parau mai a parau atu – Conversations". Une thématique se dégage de ses œuvres : le tapa et le cocotier, qui symbolisent le métissage culturel.
Corinne Cimerman présentera sa nouvelle exposition à la galerie Winkler dès demain et dévoilera une trentaine d'œuvres. Poète dans l'âme, cette enseignante en arts plastiques au lycée Paul Gauguin se démarque par la singularité de ses réalisations. Très engagée dans l'émergence de l'art contemporain polynésien depuis une vingtaine d'années, la plasticienne a été attirée très jeune par la photographie, les textes et la peinture. Ainsi, sa démarche consiste à "mêler ces trois médiums, expressions d'un métissage", explique-t-elle.
"Le métissage des éléments résonnent comme un écho au travail de mémoire qui l'anime. Elle interroge le spectateur dans une œuvre qui se veut résolument intimiste sur la part de notre héritage dans la construction de notre identité future", note aussi Vaiana Drollet, responsable de la galerie Winkler. En 2014, l'artiste a participé à une exposition collective dans le cadre du Festival du tapa et plein d'idées lui sont venues, et notamment "l'installation d'autres supports dans l'espace, afin de créer des dialogues entre les toiles et les objets."
"Le métissage culturel" comme credo
Á l'origine des réalisations présentées dans cette exposition, Corinne Cimerman confie : "Deux fils conducteurs s'entrecroisent : le tapa et le cocotier. Le métissage de ces deux éléments, avec leur usage, leur symbolique et leur matérialité propre a naturellement réactivé le propos qui m'intéresse le plus, à savoir le métissage culturel." Elle ajoute : "Montrer les conversations qui s'engagent quand deux mondes se rencontrent, les pertes mais aussi les nouvelles richesses qui en émergent dans un dialogue inconstant et toujours renouvelé, telle est mon intention. Il n'y a pas de culture fixe, la tradition évolue." Cependant, Corinne conserve un regard critique : "C'est sûr, il y a un nivellement à cause de la mondialisation et une culture en mange souvent une autre, mais je souhaite mettre en avant le côté positif du métissage."
Les aficionados se souviennent notamment de ses galets imprimés lors de l’exposition "Mua Muri" au Musée de Tahiti et des îles en 2011, de ses illustrations de "Te pauma a Taaroanui - Le cerf-volant de Taaroanui", le recueil de poèmes d’Édith Maraea, mais aussi de l’exposition itinérante du Banyan Project en 2009, sans oublier son ouvrage "Mythes et réalités en Polynésie" publié en 2003. "Haere mai i te mata'ita'i i teie faufa'a !", lance-t-elle, ce qui signifie "Venez admirer toutes ces richesses !", culturelles, bien entendu.
Corinne Cimerman présentera sa nouvelle exposition à la galerie Winkler dès demain et dévoilera une trentaine d'œuvres. Poète dans l'âme, cette enseignante en arts plastiques au lycée Paul Gauguin se démarque par la singularité de ses réalisations. Très engagée dans l'émergence de l'art contemporain polynésien depuis une vingtaine d'années, la plasticienne a été attirée très jeune par la photographie, les textes et la peinture. Ainsi, sa démarche consiste à "mêler ces trois médiums, expressions d'un métissage", explique-t-elle.
"Le métissage des éléments résonnent comme un écho au travail de mémoire qui l'anime. Elle interroge le spectateur dans une œuvre qui se veut résolument intimiste sur la part de notre héritage dans la construction de notre identité future", note aussi Vaiana Drollet, responsable de la galerie Winkler. En 2014, l'artiste a participé à une exposition collective dans le cadre du Festival du tapa et plein d'idées lui sont venues, et notamment "l'installation d'autres supports dans l'espace, afin de créer des dialogues entre les toiles et les objets."
"Le métissage culturel" comme credo
Á l'origine des réalisations présentées dans cette exposition, Corinne Cimerman confie : "Deux fils conducteurs s'entrecroisent : le tapa et le cocotier. Le métissage de ces deux éléments, avec leur usage, leur symbolique et leur matérialité propre a naturellement réactivé le propos qui m'intéresse le plus, à savoir le métissage culturel." Elle ajoute : "Montrer les conversations qui s'engagent quand deux mondes se rencontrent, les pertes mais aussi les nouvelles richesses qui en émergent dans un dialogue inconstant et toujours renouvelé, telle est mon intention. Il n'y a pas de culture fixe, la tradition évolue." Cependant, Corinne conserve un regard critique : "C'est sûr, il y a un nivellement à cause de la mondialisation et une culture en mange souvent une autre, mais je souhaite mettre en avant le côté positif du métissage."
Les aficionados se souviennent notamment de ses galets imprimés lors de l’exposition "Mua Muri" au Musée de Tahiti et des îles en 2011, de ses illustrations de "Te pauma a Taaroanui - Le cerf-volant de Taaroanui", le recueil de poèmes d’Édith Maraea, mais aussi de l’exposition itinérante du Banyan Project en 2009, sans oublier son ouvrage "Mythes et réalités en Polynésie" publié en 2003. "Haere mai i te mata'ita'i i teie faufa'a !", lance-t-elle, ce qui signifie "Venez admirer toutes ces richesses !", culturelles, bien entendu.
Infos pratiques
Du 17 au 29 novembre
Vernissage jeudi 17 septembre, à partir de 18 heures
Galerie Winkler
17, rue Jeanne d'Arc
Ouvert du lundi au vendredi, de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures, et le samedi, de 8h30 à midi
Contact : 40 42 81 77 ou 49 908 177
cp[
Du 17 au 29 novembre
Vernissage jeudi 17 septembre, à partir de 18 heures
Galerie Winkler
17, rue Jeanne d'Arc
Ouvert du lundi au vendredi, de 9 heures à 12h30 et de 13h30 à 17 heures, et le samedi, de 8h30 à midi
Contact : 40 42 81 77 ou 49 908 177
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