550 kg de cocaïne ont été interceptés par le Bougainville et son équipage le 23 décembre dernier, à 1300 km au sud de Papeete.
Tahiti, le 28 décembre 2024 - Le 23 décembre dernier, le bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer des forces armées en Polynésie française, le Bougainville, a procédé à l'arraisonnement d'un navire de pêche à 1300 km au sud de Papeete. Ce dernier détenait à son bord environ 550 kg de ballots de cocaïne, soit la plus grosse prise pour les autorités depuis 2017.
C'est avec beaucoup de fierté que le Bougainville et son équipage ont rejoint le port de Papeete ce samedi 28 décembre. En effet, en mission depuis plusieurs jours dans les eaux polynésiennes, le bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer des forces armées en Polynésie française a intercepté le 23 décembre dernier, à 1300 km au sud de Papeete, un navire de pêche espagnol ayant à son bord 550 kg de cocaïne. " L'opération s'est bien passé " témoigne le capitaine de corvette Mathieu Leman. " Elle a été complexe mais tout s'est fait en sécurité, nous avons pu ramener la marchandise interceptée ainsi que l'ensemble de l'équipage du navire arraisonné. Nous sommes 25 à bord du Bougainville pour conduire le bateau et effectuer des opérations comme celle-ci. Ce sont des opérations pour lesquelles nous sommes formés, entraînés, et ça fait partie du panel d'opérations que peut faire le Bougainville, en plus de ses missions de sécurité et de préservation de la zone maritime de la Polynésie française."
À bord du navire de pêche espagnol, un équipage de 14 marins, tous originaires d'Amérique du Sud. Ces derniers, placés en garde à vue dès leur arrivée à Papeete, seront présentés devant l'autorité judiciaire de Papeete : " C'est une procédure un peu particulière quand il y a une articulation entre un arraisonnement de bateau en mer et avec donc des personnes qui l'objet de mesure restrictive de liberté par des marins " reconnaît le vice procureur de la République, Yann Hausner. " Quand les marins sont arrivés sur le quai, ils ont été pris en charge par des officiers de police judiciaire, une enquête pénale a été ouverte. Les gardes à vue se dérouleront, comme la loi l'indique à propos des trafics de stupéfiants, sur une durée maximale de quatre jours. Et donc une décision sera prise à l'issue des gardes à vue, des investigations qui auront lieu sur les téléphones, sur les GPS, sur les documents de bord également, pour pouvoir orienter utilement cette procédure."
Pour la suite de la procédure, deux scénarios possibles : L'ouverture d'une information présentée devant un juge d'instruction afin que le processus judiciaire continue, soit un format plus court, comme cela a été le cas pour la saisie des 400 kg de cocaïne à bord d'un voilier suédois en 2022, où les prévenus seront présentés en comparution immédiate si les quatre jours d'investigation suffisent.
Du côté du haut-commissariat, on se félicite déjà du succès de l'opération : " C'était complexe et le tout a été exécuté d'une main de maître par l'équipage du Bougainville " a tenu à souligner Xavier Marotel, secrétaire général du haut-commissariat en Polynésie française. " C'est la plus importante saisie dans la zone Polynésie française depuis 2017, c'est également la première saisie en haute mer depuis 2017. Cela représente un succès majeur dans la lutte contre le trafic de stupéfiants." Et outre la coopération interservices entre la gendarmerie nationale et les armées, le haut-commissariat a également souligné la participation active et essentielle des autorités australiennes, l'Australian Federal Police.
C'est avec beaucoup de fierté que le Bougainville et son équipage ont rejoint le port de Papeete ce samedi 28 décembre. En effet, en mission depuis plusieurs jours dans les eaux polynésiennes, le bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer des forces armées en Polynésie française a intercepté le 23 décembre dernier, à 1300 km au sud de Papeete, un navire de pêche espagnol ayant à son bord 550 kg de cocaïne. " L'opération s'est bien passé " témoigne le capitaine de corvette Mathieu Leman. " Elle a été complexe mais tout s'est fait en sécurité, nous avons pu ramener la marchandise interceptée ainsi que l'ensemble de l'équipage du navire arraisonné. Nous sommes 25 à bord du Bougainville pour conduire le bateau et effectuer des opérations comme celle-ci. Ce sont des opérations pour lesquelles nous sommes formés, entraînés, et ça fait partie du panel d'opérations que peut faire le Bougainville, en plus de ses missions de sécurité et de préservation de la zone maritime de la Polynésie française."
À bord du navire de pêche espagnol, un équipage de 14 marins, tous originaires d'Amérique du Sud. Ces derniers, placés en garde à vue dès leur arrivée à Papeete, seront présentés devant l'autorité judiciaire de Papeete : " C'est une procédure un peu particulière quand il y a une articulation entre un arraisonnement de bateau en mer et avec donc des personnes qui l'objet de mesure restrictive de liberté par des marins " reconnaît le vice procureur de la République, Yann Hausner. " Quand les marins sont arrivés sur le quai, ils ont été pris en charge par des officiers de police judiciaire, une enquête pénale a été ouverte. Les gardes à vue se dérouleront, comme la loi l'indique à propos des trafics de stupéfiants, sur une durée maximale de quatre jours. Et donc une décision sera prise à l'issue des gardes à vue, des investigations qui auront lieu sur les téléphones, sur les GPS, sur les documents de bord également, pour pouvoir orienter utilement cette procédure."
Pour la suite de la procédure, deux scénarios possibles : L'ouverture d'une information présentée devant un juge d'instruction afin que le processus judiciaire continue, soit un format plus court, comme cela a été le cas pour la saisie des 400 kg de cocaïne à bord d'un voilier suédois en 2022, où les prévenus seront présentés en comparution immédiate si les quatre jours d'investigation suffisent.
Du côté du haut-commissariat, on se félicite déjà du succès de l'opération : " C'était complexe et le tout a été exécuté d'une main de maître par l'équipage du Bougainville " a tenu à souligner Xavier Marotel, secrétaire général du haut-commissariat en Polynésie française. " C'est la plus importante saisie dans la zone Polynésie française depuis 2017, c'est également la première saisie en haute mer depuis 2017. Cela représente un succès majeur dans la lutte contre le trafic de stupéfiants." Et outre la coopération interservices entre la gendarmerie nationale et les armées, le haut-commissariat a également souligné la participation active et essentielle des autorités australiennes, l'Australian Federal Police.