Tahiti, le 13 juillet 2020 - Les membres du gouvernement autoproclamé "The Polynesian Kingdom of Atooi" ont fait le tour des institutions du Pays et de l'Etat lundi matin. Ils affirment ne pas reconnaître la justice française -"ce n'est pas la nôtre"- et assurent avoir leur "propre cour suprême". Selon eux, le 9 septembre prochain sera "la libération du peuple polynésien" du joug de la France, puisque "les souverains vont régner et les décisions ne vont plus être prises à plus de 20 000 kilomètres de chez nous".
Ils étaient plus d'une dizaine du gouvernement autoproclamé "The Polynesian Kingdom of Atooi" à être allée à la rencontre des institutions du Pays et de l'Etat pour leur déposer des courriers lundi matin. Ces derniers précisent d'ailleurs qu'ils relèvent d'une monarchie de Hawaii, avec à sa tête Ali'i' Nui Aleka Aipoalani qui leur a envoyé deux courriers.
"Nous avons notre propre cour suprême"
Le premier courrier concernait la justice au fenua. Les activistes ont demandé un rendez-vous au procureur de la République, Hervé Leroy, pour lui faire part d'un "non-respect diplomatique" à l'encontre de leur "ambassadrice" qui a été traduite en justice. Cette dernière avait, à Bora-Bora, coupé des tuyaux d'eau qui passaient sur la propriété d'un des membres de leur royaume. Souverainistes mais visiblement républicains, ils se sont défendus en indiquant que l'article 17 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 stipulait que "la propriété est un droit inviolable et sacrée".
Ils ajoutent que certaines parcelles de la Perle du Pacifique sont passées d'utilité publique, mais sans "juste (…) indemnité" comme le stipule pourtant cette même DDHC. Le délibéré de ce jugement sera d'ailleurs rendu début août. Un des membres de "The Polynesian Kingdom of Atooi", Thierry Pouira, assure que ses membres "demandent à ce qu'on nous respecte car la justice française ce n'est pas la nôtre. (…). Tout ce qui touche à la souveraineté c'est caduc, c'est nul, c'est allodiale. Elle n'a pas de pouvoir sur nous. (…).Nous avons notre propre cour suprême".
Ils étaient plus d'une dizaine du gouvernement autoproclamé "The Polynesian Kingdom of Atooi" à être allée à la rencontre des institutions du Pays et de l'Etat pour leur déposer des courriers lundi matin. Ces derniers précisent d'ailleurs qu'ils relèvent d'une monarchie de Hawaii, avec à sa tête Ali'i' Nui Aleka Aipoalani qui leur a envoyé deux courriers.
"Nous avons notre propre cour suprême"
Le premier courrier concernait la justice au fenua. Les activistes ont demandé un rendez-vous au procureur de la République, Hervé Leroy, pour lui faire part d'un "non-respect diplomatique" à l'encontre de leur "ambassadrice" qui a été traduite en justice. Cette dernière avait, à Bora-Bora, coupé des tuyaux d'eau qui passaient sur la propriété d'un des membres de leur royaume. Souverainistes mais visiblement républicains, ils se sont défendus en indiquant que l'article 17 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 stipulait que "la propriété est un droit inviolable et sacrée".
Ils ajoutent que certaines parcelles de la Perle du Pacifique sont passées d'utilité publique, mais sans "juste (…) indemnité" comme le stipule pourtant cette même DDHC. Le délibéré de ce jugement sera d'ailleurs rendu début août. Un des membres de "The Polynesian Kingdom of Atooi", Thierry Pouira, assure que ses membres "demandent à ce qu'on nous respecte car la justice française ce n'est pas la nôtre. (…). Tout ce qui touche à la souveraineté c'est caduc, c'est nul, c'est allodiale. Elle n'a pas de pouvoir sur nous. (…).Nous avons notre propre cour suprême".
"La libération du peuple polynésien"
Le second courrier est destiné aux institutions de l'Etat puis du Pays. Les membres du gouvernement autoproclamé annoncent d'ores et déjà que le 9 septembre prochain "ce sera la libération du peuple polynésien (…). Les armes on les pose et la souveraineté Kamehameha se lève pour mettre en place son gouvernement". Ils assurent que les souverains vont régner et que les décisions ne vont plus être prises à plus de 20 000 kilomètres du fenua, comme c'est le cas actuellement selon eux. Et ils affirment que si l'Etat refuse cette demande, ils iront jusqu'à l'ONU pour faire valoir leurs droits et avoir l'appui des autres nations. "C'est terminé les discussions, on l'a fait pendant 150 ans. On est opprimé chez nous alors que nous sommes le peuple de ce fenua", explique Thierry Pouira.
La principale intervention des membres de The Polynesian Kingdom of Atioo" va surtout être dirigée contre les injustices faite au niveau du foncier au fenua, expliquent ses membres. "Les actes de vente, la préemption trentenaire, tout cela c'est la loi française mais dans le coutumier c'est nul c'est allodiale. Ce n'est pas pour nous. Nous avons notre coutume et notre droit".
La principale intervention des membres de The Polynesian Kingdom of Atioo" va surtout être dirigée contre les injustices faite au niveau du foncier au fenua, expliquent ses membres. "Les actes de vente, la préemption trentenaire, tout cela c'est la loi française mais dans le coutumier c'est nul c'est allodiale. Ce n'est pas pour nous. Nous avons notre coutume et notre droit".