Tahiti le 3 juin 2024. À l’image de la boxe, le sport polynésien se retrouve souvent déchiré entre plusieurs fédérations pour une même discipline. Une situation que la ministre Nahema Temarii souhaite changer.
Pour un sport, parfois deux, voire trois fédérations. Une situation qui gangrène le monde sportif polynésien et qui dessert les athlètes. À l’image du taekwondo, de l’escrime ou de la boxe, le sport polynésien aime à se déchirer sitôt que des avis divergent. “Quand je suis arrivé aux rênes du Pays, j’ai découvert le monde sportif. Et c’est pire que la politique”, expliquait Moetai Brotherson. “Nous, on se chamaille, mais alors, dans le monde sportif, c’est incroyable… Je ne t’aime pas, je crée ma fédé. Il va falloir mettre de l’ordre dans tout ça.”
Interrogée sur la question ce lundi, la ministre des Sports, Nahema Temarii a expliqué le travail mené pour que cette situation s’apaise. “Ça fait quasiment 12 ans que cela dure”, admet la ministre. “La vraie question est que la délégation de service public, qui vient encadrer les sports, date de 1999. Il faut la revoir. Depuis 2017, la DMRA (Direction de la modernisation et des réformes de l’administration, NDLR) y travaille.”
Aussi, Nahema Temarii poursuit les discussions avec le Comité olympique de la Polynésie (COPF), qui n’a pas les moyens pour l’heure “d’opérer des missions de conciliation au même titre que ce que fait le CNOSF (Comité national olympique et sportif français, NDLR)”. Mais cette donne devrait changer prochainement. Un projet de loi du Pays pour refondre la Délégation de service public sera prochainement présenté. Des travaux juridiques sont d’ailleurs menés depuis le mois de septembre avec des consultants privés et des fédérations. Le projet de loi pourrait être déposé “avant la fin de l’année”, précise la ministre.
Enfin, concernant la boxe, “quelle que soit la décision qui sera prise, il faut arrêter de paralyser les athlètes”, a-t-elle exprimé sur un ton plus ferme. “Ce que nous proposons, c’est qu’il y ait à nouveau une commission ad hoc en attendant la refonte de la délégation de service public qui permettrait aux deux fédérations de continuer à exercer leurs activités.”
Un sport, une fédération. C’est bien le souhait du gouvernement afin que plus de lisibilité, pour les jeunes notamment, soit enfin mise en place. “C’est le message que je porte systématiquement à l’ensemble des fédérations divisées que je connais”, conclut Nahema Temarii. “Il faut mettre les ego de côté et avancer tous ensemble.”
Pour un sport, parfois deux, voire trois fédérations. Une situation qui gangrène le monde sportif polynésien et qui dessert les athlètes. À l’image du taekwondo, de l’escrime ou de la boxe, le sport polynésien aime à se déchirer sitôt que des avis divergent. “Quand je suis arrivé aux rênes du Pays, j’ai découvert le monde sportif. Et c’est pire que la politique”, expliquait Moetai Brotherson. “Nous, on se chamaille, mais alors, dans le monde sportif, c’est incroyable… Je ne t’aime pas, je crée ma fédé. Il va falloir mettre de l’ordre dans tout ça.”
Interrogée sur la question ce lundi, la ministre des Sports, Nahema Temarii a expliqué le travail mené pour que cette situation s’apaise. “Ça fait quasiment 12 ans que cela dure”, admet la ministre. “La vraie question est que la délégation de service public, qui vient encadrer les sports, date de 1999. Il faut la revoir. Depuis 2017, la DMRA (Direction de la modernisation et des réformes de l’administration, NDLR) y travaille.”
Aussi, Nahema Temarii poursuit les discussions avec le Comité olympique de la Polynésie (COPF), qui n’a pas les moyens pour l’heure “d’opérer des missions de conciliation au même titre que ce que fait le CNOSF (Comité national olympique et sportif français, NDLR)”. Mais cette donne devrait changer prochainement. Un projet de loi du Pays pour refondre la Délégation de service public sera prochainement présenté. Des travaux juridiques sont d’ailleurs menés depuis le mois de septembre avec des consultants privés et des fédérations. Le projet de loi pourrait être déposé “avant la fin de l’année”, précise la ministre.
Enfin, concernant la boxe, “quelle que soit la décision qui sera prise, il faut arrêter de paralyser les athlètes”, a-t-elle exprimé sur un ton plus ferme. “Ce que nous proposons, c’est qu’il y ait à nouveau une commission ad hoc en attendant la refonte de la délégation de service public qui permettrait aux deux fédérations de continuer à exercer leurs activités.”
Un sport, une fédération. C’est bien le souhait du gouvernement afin que plus de lisibilité, pour les jeunes notamment, soit enfin mise en place. “C’est le message que je porte systématiquement à l’ensemble des fédérations divisées que je connais”, conclut Nahema Temarii. “Il faut mettre les ego de côté et avancer tous ensemble.”