Tahiti, le 29 juillet 2024 - Ancien président du Medef, directeur de la société IDT (Innovative Digital Technologies), Olivier Kressmann est plus souvent pris en photo dans nos colonnes à côté des personnalités politiques et économiques du Pays qu’en survêtement. Il fait actuellement partie des volontaires de la fanzone de Teahupo’o, où il vit son “rêve d’enfant”.
Engagé dans la réforme des retraites et de la protection sociale généralisée, Olivier Kressmann, ancien président du Medef, est aussi très actif dans le monde associatif via le Téléthon ou plus récemment la lutte contre le cancer.
Mais derrière l’homme d’affaires subsiste l’enfant, fan de sports, qui réalise son rêve à Teahupo’o depuis une semaine. Volontaire sur le site olympique, il a troqué le temps des olympiades de surf, les claviers et les écrans, contre un talkie-walkie et les lunettes de soleil.
Lundi, c’est à l’accueil du public de la fanzone qu’Olivier Kressmann officiait, après avoir, la veille, aidé à la coordination des autres volontaires et peut-être mardi s’occuper d’un autre pôle. Le sourire scotché aux lèvres, il confie : “Je vie un rêve. C’est peut-être possible qu’une seule fois dans sa vie que de participer aux Jeux olympiques comme volontaire. Je ne pouvais pas être à Paris, alors je m’investis ici, à Teahupo’o.”
À quelques mètres des surfeurs pro, il vérifie les badges des chanceux qui ont pu remporter des invitations pour la fanzone et même s’il n’est pas sur l’eau à côté des champions, Olivier Kressmann vit son moment olympique à fond. “Je me revois tout gamin, à l’âge de 7 ans, dans le canapé avec ma couverture, à regarder à 3 heures du matin les Jeux de Sapporo (Jeux olympiques d’hiver de 1972, au Japon, NDLR). Je suis toujours resté fidèle aux Jeux, à l’esprit des Jeux, et c’est chouette de pouvoir vivre ça de l’intérieur.”
Engagé dans la réforme des retraites et de la protection sociale généralisée, Olivier Kressmann, ancien président du Medef, est aussi très actif dans le monde associatif via le Téléthon ou plus récemment la lutte contre le cancer.
Mais derrière l’homme d’affaires subsiste l’enfant, fan de sports, qui réalise son rêve à Teahupo’o depuis une semaine. Volontaire sur le site olympique, il a troqué le temps des olympiades de surf, les claviers et les écrans, contre un talkie-walkie et les lunettes de soleil.
Lundi, c’est à l’accueil du public de la fanzone qu’Olivier Kressmann officiait, après avoir, la veille, aidé à la coordination des autres volontaires et peut-être mardi s’occuper d’un autre pôle. Le sourire scotché aux lèvres, il confie : “Je vie un rêve. C’est peut-être possible qu’une seule fois dans sa vie que de participer aux Jeux olympiques comme volontaire. Je ne pouvais pas être à Paris, alors je m’investis ici, à Teahupo’o.”
À quelques mètres des surfeurs pro, il vérifie les badges des chanceux qui ont pu remporter des invitations pour la fanzone et même s’il n’est pas sur l’eau à côté des champions, Olivier Kressmann vit son moment olympique à fond. “Je me revois tout gamin, à l’âge de 7 ans, dans le canapé avec ma couverture, à regarder à 3 heures du matin les Jeux de Sapporo (Jeux olympiques d’hiver de 1972, au Japon, NDLR). Je suis toujours resté fidèle aux Jeux, à l’esprit des Jeux, et c’est chouette de pouvoir vivre ça de l’intérieur.”
Un “couteau suisse”
Simple volontaire parmi les volontaires, l’ancien président du Medef, pourtant habitué à diriger, se plaît à faire partie de la foule des anonymes qui servent ces Jeux. “Il faut savoir tout faire”, explique-t-il. “Je suis très heureux d’être un couteau suisse. J’ai signé volontaire, et je suis un simple volontaire, comme tous, et j’effectue les tâches que l’on me demande de faire.”
Entre deux respirations, l’équipe doit filtrer l’entrée de la fanzone. Tout se passe dans la bonne humeur et les difficiles débuts de samedi dernier, liés à des restrictions un peu trop fermes, sont déjà loin derrière. “Quand je vois que ce sont des amis ou des connaissances qui se dirigent vers la fanzone, je fais exprès d’être encore plus sévère, jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que dans le survêtement, c’est moi”, rigole le chef d’entreprise. “Avant ça, je suis aussi allé sur les bateaux, au centre principal, au centre médias…” Bref, bénévole, c’était peut-être bien le meilleur moyen de profiter de ces Jeux.
Mais même dans la masse, Olivier Kressmann continue d’être patron d’entreprise et profite de l’organisation au cordeau de l’événement. “C’est très intéressant de voir comment c’est fait de l’intérieur. Il y a une rigueur, mais c’est aussi mêlé à la population”, confie celui qui doit se lever tous les matins à 3 h 30 pour faire vivre son rêve olympique, même si “ça pique un peu au réveil”.
“Mais bon”, conclut-il, “c’est surtout une belle aventure humaine. Il n’y a pas de patron, il n’y a que ‘‘mes girls”, Koleta et Danielle.”
Entre deux respirations, l’équipe doit filtrer l’entrée de la fanzone. Tout se passe dans la bonne humeur et les difficiles débuts de samedi dernier, liés à des restrictions un peu trop fermes, sont déjà loin derrière. “Quand je vois que ce sont des amis ou des connaissances qui se dirigent vers la fanzone, je fais exprès d’être encore plus sévère, jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que dans le survêtement, c’est moi”, rigole le chef d’entreprise. “Avant ça, je suis aussi allé sur les bateaux, au centre principal, au centre médias…” Bref, bénévole, c’était peut-être bien le meilleur moyen de profiter de ces Jeux.
Mais même dans la masse, Olivier Kressmann continue d’être patron d’entreprise et profite de l’organisation au cordeau de l’événement. “C’est très intéressant de voir comment c’est fait de l’intérieur. Il y a une rigueur, mais c’est aussi mêlé à la population”, confie celui qui doit se lever tous les matins à 3 h 30 pour faire vivre son rêve olympique, même si “ça pique un peu au réveil”.
“Mais bon”, conclut-il, “c’est surtout une belle aventure humaine. Il n’y a pas de patron, il n’y a que ‘‘mes girls”, Koleta et Danielle.”