Tahiti Infos

​Un mois sans alcool pour commencer l’année


Les participants peuvent rejoindre la page Facebook “Dry January - Polynésie française” pour profiter de divers contenus (Crédit : Direction de la Santé).
Les participants peuvent rejoindre la page Facebook “Dry January - Polynésie française” pour profiter de divers contenus (Crédit : Direction de la Santé).
Tahiti, le 3 janvier 2025 – Après les excès des fêtes, place aux bonnes résolutions ! Parmi elles, limiter la consommation d’alcool figure peut-être sur votre liste. Pour y parvenir, la Direction de la santé lance la troisième édition du “Dry January”, associée à une page Facebook où les participants trouvent du soutien et des challenges.

 
Le “Dry January” encourage à rester sobre tout au long du mois de janvier. Ce concept est originaire du Royaume-Uni, où la première édition remonte à 2013. La France a suivi à partir de 2020, tandis que la Polynésie participe à sa troisième édition cette année. Selon la Direction de la santé, 250 personnes âgées de 25 à 40 ans avaient relevé le défi de ce mois sans alcool en 2024, dont une majorité de femmes.
 

​Bénéfices et alternatives


Pour y parvenir, les participants ont la possibilité de rejoindre la page Facebook Dry January - Polynésie française pour se motiver mutuellement et participer à des challenges, avec des lots à la clé. Un restaurant et une salle de sport figurent parmi les partenaires de cette édition. On y trouve également du “contenu fiable”, avec “des alternatives aux boissons alcoolisées, les bénéfices de l'arrêt de l'alcool et des suggestions d'activités”.
 
Si cette campagne de sensibilisation est tournée en dérision par certains, consommer de l’alcool est pourtant loin d’être un acte anodin quand on connaît les dérives associées à l’état d’ivresse (actes de violence, accidents de la route), sans parler des conséquences sur la santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), “le fait de boire de l’alcool est associé à des risques de développer des maladies non transmissibles telles que des maladies hépatiques, des cardiopathies et différents types de cancers, ainsi que des problèmes de santé mentale ou comportementaux, comme la dépression”.
 
La Direction de la santé rappelle toutefois que “ce challenge ne rentre pas dans le traitement des addictions”. En cas de dépendance et de symptômes de manque, un accompagnement médical est nécessaire. “Tout arrêt brutal et non suivi par des professionnels peut être dangereux”, est-il précisé. Les personnes concernées sont encouragées à se rapprocher de leur médecin traitant ou du Centre de prévention et de soin des addictions (CPSA), joignable au 40 46 00 67.
 

8 bonnes raisons de participer

  • Faire le point sur sa consommation d’alcool
  • Réguler sa consommation d’alcool sur le long terme 
  • Réduire sa consommation de mauvais sucre 
  • Être en forme
  • Avoir meilleure mine
  • Mieux dormir 
  • Être plus serein 
  • Faire des économies

Rédigé par Anne-Charlotte Lehartel le Vendredi 3 Janvier 2025 à 14:10 | Lu 672 fois