Tahiti, le 28 octobre 2024 - Un homme de cinquante ans a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Papeete à une peine de six mois de prison ferme pour avoir agressé son frère avec un couteau de cuisine, lors d'une querelle familiale.
Un quinquagénaire a comparu, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Papeete pour des faits de violences aggravées par l’usage d’une arme – un couteau de cuisine – à l’encontre de son frère. Cette querelle, où la victime était très alcoolisée – avec un taux d’alcoolémie de 3,8 grammes par litre d'air expiré–, s’est terminée par un coup de couteau porté à l’omoplate de la victime, causant une courte plaie de deux centimètres. “Il m'emmerde tout le temps quand il boit”, a expliqué le prévenu à la barre, visiblement excédé par cette relation conflictuelle. “À chaque fois qu’il boit, il me frappe, au visage ou ailleurs.” En effet, au cours de l'audience, le tribunal a mis le doigt sur la consommation excessive et trop régulière d'alcool chez la victime.
Cette dernière, légèrement blessée, a dû observer une interruption totale de travail (ITT) de cinq jours. Tout comme son frère, l’homme reconnait les faits. “Je lui donne souvent des coups quand j'ai bu, mais sans force, comme il est Cotorep (reconnu travailleur handicapé, NDLR).” Cependant, à la barre, la version de la victime est changeante et peu intelligible. Alors que l’homme était titubant, tremblant et chancelant, son état a suscité des interrogations de la part des avocats et de la présidente du tribunal, qui n’a pas manqué de relever une possible ébriété au moment de l’audience : “Ça ne va pas fort”, a-t-elle observé. Par ailleurs, la victime comparaitra elle aussi, pour répondre de ses violences sur son frère lors d’une prochaine audience en novembre. En effet, pour des raisons administratives, les deux dossiers ont dû être disjoints lors de l'audience.
Une issue qui aurait pu être fatale
Lors de ses réquisitions, la procureure a souligné le danger potentiel de l’agression, en rappelant que le coup de couteau aurait pu perforer un poumon, exposant ainsi la victime à un risque d’embolie pulmonaire et fatalement de décès. L’avocate de la victime, partageant ce point de vue, a insisté sur la “gravité extrême” de l’acte, estimant que l’issue aurait pu être tragique. Elle a par ailleurs réclamé 200 000 francs en dommages et intérêts pour le préjudice moral subi.
Pour sa défense, le prévenu a maintenu qu’il n’avait “jamais eu l’intention de tuer” son frère, affirmant qu’il voulait simplement “le piquer” pour lui donner un avertissement. Son avocate a, quant à elle, soutenu l’absence de volonté de blesser plus lourdement la victime.
Après délibération, le tribunal a prononcé une peine de six mois de prison ferme à l’encontre du prévenu.
Un quinquagénaire a comparu, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Papeete pour des faits de violences aggravées par l’usage d’une arme – un couteau de cuisine – à l’encontre de son frère. Cette querelle, où la victime était très alcoolisée – avec un taux d’alcoolémie de 3,8 grammes par litre d'air expiré–, s’est terminée par un coup de couteau porté à l’omoplate de la victime, causant une courte plaie de deux centimètres. “Il m'emmerde tout le temps quand il boit”, a expliqué le prévenu à la barre, visiblement excédé par cette relation conflictuelle. “À chaque fois qu’il boit, il me frappe, au visage ou ailleurs.” En effet, au cours de l'audience, le tribunal a mis le doigt sur la consommation excessive et trop régulière d'alcool chez la victime.
Cette dernière, légèrement blessée, a dû observer une interruption totale de travail (ITT) de cinq jours. Tout comme son frère, l’homme reconnait les faits. “Je lui donne souvent des coups quand j'ai bu, mais sans force, comme il est Cotorep (reconnu travailleur handicapé, NDLR).” Cependant, à la barre, la version de la victime est changeante et peu intelligible. Alors que l’homme était titubant, tremblant et chancelant, son état a suscité des interrogations de la part des avocats et de la présidente du tribunal, qui n’a pas manqué de relever une possible ébriété au moment de l’audience : “Ça ne va pas fort”, a-t-elle observé. Par ailleurs, la victime comparaitra elle aussi, pour répondre de ses violences sur son frère lors d’une prochaine audience en novembre. En effet, pour des raisons administratives, les deux dossiers ont dû être disjoints lors de l'audience.
Une issue qui aurait pu être fatale
Lors de ses réquisitions, la procureure a souligné le danger potentiel de l’agression, en rappelant que le coup de couteau aurait pu perforer un poumon, exposant ainsi la victime à un risque d’embolie pulmonaire et fatalement de décès. L’avocate de la victime, partageant ce point de vue, a insisté sur la “gravité extrême” de l’acte, estimant que l’issue aurait pu être tragique. Elle a par ailleurs réclamé 200 000 francs en dommages et intérêts pour le préjudice moral subi.
Pour sa défense, le prévenu a maintenu qu’il n’avait “jamais eu l’intention de tuer” son frère, affirmant qu’il voulait simplement “le piquer” pour lui donner un avertissement. Son avocate a, quant à elle, soutenu l’absence de volonté de blesser plus lourdement la victime.
Après délibération, le tribunal a prononcé une peine de six mois de prison ferme à l’encontre du prévenu.