Tahiti, le 21 février 2022 - Le jeu vidéo mobile à impact positif SeedOut Fenua continue à faire parler de lui. Il a récemment été élu lauréat du concours 10 000 Startups pour changer le Monde, en Polynésie. Henry Médeau, créateur du jeu et fondateur du studio Maohi Games, revient sur l’histoire du projet et raconte ce qu’il propose réellement aux futurs joueurs.
Le premier jeu vidéo à impact positif de Polynésie, SeedOut Fenua, a été pensé par Henry Médeau en 2019, lorsque de nombreux incendies dévastaient les forêts du monde. "J’étais sur ma terrasse en train de jouer à des jeux vidéo. C’est en relevant la tête que j’ai réalisé que je pouvais être acteur d’une cause écologique, si je trouvais un moyen de concilier source de plaisir instantané et protection de l’environnement." Récemment, SeedOut Fenua s'est distingué parmi d’autres projets de startup éco-responsables en étant élu lauréat du concours 10 000 Startups pour changer le Monde, en Polynésie, organisé par le quotidien La Tribune. Ce concours récompense les entreprises innovantes de demain.
Ayant investi plus de deux ans de temps et de travail sur le projet d’un prototype de jeu vidéo avec son professeur de programmation à Tourcoing, sans pouvoir le voir aboutir, Henry Médeau a trouvé en Polynésie la force de se lancer à nouveau dans la création d’un projet virtuel, mais qui sera cette fois-ci bien différent et intimement lié à son expérience personnelle vécue sur le territoire et à son désir d’œuvrer pour la cause écologique. "On veut vraiment que ce jeu devienne une inspiration et qu’il permette au joueur de reprendre confiance en sa capacité d’agir", explique-t-il.
Un modèle économique novateur
L’un des défis d'Henry Médeau a été de trouver un modèle économique totalement nouveau dans l’industrie du jeu vidéo, en dépassant les limites de modèles comme le Free To Play, ou encore des modèles payants. "On s’est dit qu’on allait développer notre régie publicitaire écoresponsable, ce service-là permet aux joueurs de progresser en coopération avec les entreprises mais aussi de financer une partie des arbres."
Un modèle qui permet ainsi de mettre en avant des ONG qui sont soutenues par la communauté. Un contenu est ainsi créé et permet aux joueurs de faire le lien entre leur expérience de jeu et leur impact positif réel. "Je ne trouvais pas ça très juste que pour pouvoir avoir un impact positif il fallait forcément payer. Je voulais éviter de pousser les gens à agir en utilisant le biais de la culpabilité. L’idée est que ce soit le plaisir qui pousse les gens à dépenser pour un impact positif réel et surtout qu’ils soient en mesure de jauger cet impact."
"Son projet avance bien. Il a récemment créé son studio de jeu vidéo, Maohi Games, et s’apprête à lancer SeedOut Runner d’ici quelques mois", explique Philippe Lemonnier, trésorier de la French Tech Polynésie et membre du jury au concours 10 000 startups pour changer le Monde. "Ce jeu a un réel potentiel à l’export de par sa nature, car il peut se jouer de partout sur la planète. C’est un point très intéressant. Qui plus est, SeedOut Fenua cherche au maximum à mettre en avant la culture polynésienne et porte réellement le contexte local à travers l’expérience qu’offre le jeu vidéo. Il participe ainsi à une meilleure connaissance de la culture locale au-delà du fenua."
Une modélisation culturelle
SeedOut Fenua puise son inspiration dans la culture polynésienne et met notamment en avant le lien étroit que cette culture entretien avec la nature. Une singularité qui a marqué le jury du concours et permis au studio de se démarquer. "Je souhaite que les gens puissent découvrir ce que l’on peut ressentir en s’intéressant à une telle culture", explique le créateur du jeu. "Je crois que pas mal de personnes ressentent quelque chose de fort lorsqu’elles arrivent en Polynésie. J’ai personnellement vécu l’expérience d’une humanité et d’une bienveillance sans limite, d’une coopération naturelle dès que l’on a besoin du moindre coup de main et même une dimension un peu mystique."
Henry Médeau continue donc de porter son projet plus loin. Il voit à travers lui une mission au cœur de la vision : montrer que le jeu vidéo a une réelle place qui se situe au cœur des enjeux environnementaux. "Je suis convaincu que le jeu vidéo a une réelle place dans notre société aujourd’hui et encore plus dans celle de demain."
Le premier jeu vidéo à impact positif de Polynésie, SeedOut Fenua, a été pensé par Henry Médeau en 2019, lorsque de nombreux incendies dévastaient les forêts du monde. "J’étais sur ma terrasse en train de jouer à des jeux vidéo. C’est en relevant la tête que j’ai réalisé que je pouvais être acteur d’une cause écologique, si je trouvais un moyen de concilier source de plaisir instantané et protection de l’environnement." Récemment, SeedOut Fenua s'est distingué parmi d’autres projets de startup éco-responsables en étant élu lauréat du concours 10 000 Startups pour changer le Monde, en Polynésie, organisé par le quotidien La Tribune. Ce concours récompense les entreprises innovantes de demain.
Ayant investi plus de deux ans de temps et de travail sur le projet d’un prototype de jeu vidéo avec son professeur de programmation à Tourcoing, sans pouvoir le voir aboutir, Henry Médeau a trouvé en Polynésie la force de se lancer à nouveau dans la création d’un projet virtuel, mais qui sera cette fois-ci bien différent et intimement lié à son expérience personnelle vécue sur le territoire et à son désir d’œuvrer pour la cause écologique. "On veut vraiment que ce jeu devienne une inspiration et qu’il permette au joueur de reprendre confiance en sa capacité d’agir", explique-t-il.
Un modèle économique novateur
L’un des défis d'Henry Médeau a été de trouver un modèle économique totalement nouveau dans l’industrie du jeu vidéo, en dépassant les limites de modèles comme le Free To Play, ou encore des modèles payants. "On s’est dit qu’on allait développer notre régie publicitaire écoresponsable, ce service-là permet aux joueurs de progresser en coopération avec les entreprises mais aussi de financer une partie des arbres."
Un modèle qui permet ainsi de mettre en avant des ONG qui sont soutenues par la communauté. Un contenu est ainsi créé et permet aux joueurs de faire le lien entre leur expérience de jeu et leur impact positif réel. "Je ne trouvais pas ça très juste que pour pouvoir avoir un impact positif il fallait forcément payer. Je voulais éviter de pousser les gens à agir en utilisant le biais de la culpabilité. L’idée est que ce soit le plaisir qui pousse les gens à dépenser pour un impact positif réel et surtout qu’ils soient en mesure de jauger cet impact."
"Son projet avance bien. Il a récemment créé son studio de jeu vidéo, Maohi Games, et s’apprête à lancer SeedOut Runner d’ici quelques mois", explique Philippe Lemonnier, trésorier de la French Tech Polynésie et membre du jury au concours 10 000 startups pour changer le Monde. "Ce jeu a un réel potentiel à l’export de par sa nature, car il peut se jouer de partout sur la planète. C’est un point très intéressant. Qui plus est, SeedOut Fenua cherche au maximum à mettre en avant la culture polynésienne et porte réellement le contexte local à travers l’expérience qu’offre le jeu vidéo. Il participe ainsi à une meilleure connaissance de la culture locale au-delà du fenua."
Une modélisation culturelle
SeedOut Fenua puise son inspiration dans la culture polynésienne et met notamment en avant le lien étroit que cette culture entretien avec la nature. Une singularité qui a marqué le jury du concours et permis au studio de se démarquer. "Je souhaite que les gens puissent découvrir ce que l’on peut ressentir en s’intéressant à une telle culture", explique le créateur du jeu. "Je crois que pas mal de personnes ressentent quelque chose de fort lorsqu’elles arrivent en Polynésie. J’ai personnellement vécu l’expérience d’une humanité et d’une bienveillance sans limite, d’une coopération naturelle dès que l’on a besoin du moindre coup de main et même une dimension un peu mystique."
Henry Médeau continue donc de porter son projet plus loin. Il voit à travers lui une mission au cœur de la vision : montrer que le jeu vidéo a une réelle place qui se situe au cœur des enjeux environnementaux. "Je suis convaincu que le jeu vidéo a une réelle place dans notre société aujourd’hui et encore plus dans celle de demain."