Tahiti, le 15 mai 2024 – Trois questions de l'opposition et deux de la majorité seront posées au gouvernement ce jeudi matin en ouverture de la séance plénière. Le ministre de la Santé sera particulièrement sollicité avec trois questions relatives aux carnets rouges, à l'Ice et ses conséquences, ainsi qu'à la situation inquiétante à Bora Bora. Le prix de l'électricité et l'hippodrome de Pirae seront aussi au menu de ces questions orales.
Cédric Mercadal sera sous le feu des questions ce jeudi matin avec trois questions rien que pour son ministère, dont une d'un élu de sa majorité, la représentante et nouvelle présidente de la commission de la Santé, Rachelle Florès. Elle compte interpeller le ministre sur la situation inquiétante à Bora Bora avec son dispensaire à l'agonie et lui demande “un planning précis des actions” qu'il compte entreprendre “à court et à long terme”. Rappelant que le ministre a annoncé le déploiement de deux nouveaux médecins pour les mois de juin-juillet, l'élu du Tavini s'interroge sur la “forme que prendra ce partenariat entre le Pays et les médecins du privé pour résoudre la situation”. Le problème de logements du personnel médical est aussi évoqué par la représentante qui demande, là encore, des précisions. Tout comme sur “le projet d'hôpital rural, à l'instar de celui de Moorea” que souhaite mettre en place Cédric Mercadal.
Du côté de l'opposition, c'est Cathy Puchon qui s'inquiète du fléau que représente l'Ice dans la vie des Polynésiens. Une addiction qui conduit malheureusement trop souvent au suicide. C'est ainsi que l'élu du Tapura demande au ministre quand précisément le pôle de santé mentale sera enfin activé. Plus largement, elle l'interroge sur les “stratégies” qu'il compte mettre en place en partenariat avec l'État pour “lutter contre l'importation d'ice et démanteler les réseaux criminels”. Toujours en matière de Santé, Nicole Sanquer s'inquiète de son côté des nouveaux critères de la CPS concernant la délivrance des carnets rouges qui concerneraient “près de 48 000 personnes et près de 13 à 14 000 demandes ou renouvellement” chaque année. L’élue Ahip demande ainsi au ministre “quelles solutions” il compte apporter.
Quid de l'hippodrome de Pirae
Le président du Pays sera quant à lui interpellé par Tepuaraurii Teriitahi sur le prix de l'électricité, et la situation du FRPH, le Fonds de régulation du prix des hydrocarbures qui doit d'ailleurs être abondé de deux milliards de francs dans le collectif budgétaire des comptes spéciaux examiné ce jeudi après-midi en commission législative. L'élue du Tapura souhaite être éclairée sur “le solde actuel du FRPH”, et “détailler les obligations financières du Pays envers EDT pour l'année 2024”.
Enfin, la balle revient dans le camp de la majorité avec une dernière question de Thilda Garbutt-Harehoe adressée à la vice-présidente Éliane Tevahitua. Se faisant “l'avocate du diable en portant la voix des inaudibles”, la représentante Tavini, habitante de Pirae, interroge Éliane Tevahitua sur l'avenir de l'hippodrome. Le Pays qui entend en effet récupérer ce terrain a sommé l'association hippique des éleveurs équestres de Polynésie française (AHEEPF) de quitter les lieux suite à une décision de justice en faveur du Pays. Un “raccourci un peu trop simpliste si l'on n'a pas pris la mesure de l'humain et de la cause animale”, estime l'élue du Tavini qui s'inquiète par ailleurs du problème sanitaire soulevé : “C'est un autre raccourci aussi simpliste.”
Cédric Mercadal sera sous le feu des questions ce jeudi matin avec trois questions rien que pour son ministère, dont une d'un élu de sa majorité, la représentante et nouvelle présidente de la commission de la Santé, Rachelle Florès. Elle compte interpeller le ministre sur la situation inquiétante à Bora Bora avec son dispensaire à l'agonie et lui demande “un planning précis des actions” qu'il compte entreprendre “à court et à long terme”. Rappelant que le ministre a annoncé le déploiement de deux nouveaux médecins pour les mois de juin-juillet, l'élu du Tavini s'interroge sur la “forme que prendra ce partenariat entre le Pays et les médecins du privé pour résoudre la situation”. Le problème de logements du personnel médical est aussi évoqué par la représentante qui demande, là encore, des précisions. Tout comme sur “le projet d'hôpital rural, à l'instar de celui de Moorea” que souhaite mettre en place Cédric Mercadal.
Du côté de l'opposition, c'est Cathy Puchon qui s'inquiète du fléau que représente l'Ice dans la vie des Polynésiens. Une addiction qui conduit malheureusement trop souvent au suicide. C'est ainsi que l'élu du Tapura demande au ministre quand précisément le pôle de santé mentale sera enfin activé. Plus largement, elle l'interroge sur les “stratégies” qu'il compte mettre en place en partenariat avec l'État pour “lutter contre l'importation d'ice et démanteler les réseaux criminels”. Toujours en matière de Santé, Nicole Sanquer s'inquiète de son côté des nouveaux critères de la CPS concernant la délivrance des carnets rouges qui concerneraient “près de 48 000 personnes et près de 13 à 14 000 demandes ou renouvellement” chaque année. L’élue Ahip demande ainsi au ministre “quelles solutions” il compte apporter.
Quid de l'hippodrome de Pirae
Le président du Pays sera quant à lui interpellé par Tepuaraurii Teriitahi sur le prix de l'électricité, et la situation du FRPH, le Fonds de régulation du prix des hydrocarbures qui doit d'ailleurs être abondé de deux milliards de francs dans le collectif budgétaire des comptes spéciaux examiné ce jeudi après-midi en commission législative. L'élue du Tapura souhaite être éclairée sur “le solde actuel du FRPH”, et “détailler les obligations financières du Pays envers EDT pour l'année 2024”.
Enfin, la balle revient dans le camp de la majorité avec une dernière question de Thilda Garbutt-Harehoe adressée à la vice-présidente Éliane Tevahitua. Se faisant “l'avocate du diable en portant la voix des inaudibles”, la représentante Tavini, habitante de Pirae, interroge Éliane Tevahitua sur l'avenir de l'hippodrome. Le Pays qui entend en effet récupérer ce terrain a sommé l'association hippique des éleveurs équestres de Polynésie française (AHEEPF) de quitter les lieux suite à une décision de justice en faveur du Pays. Un “raccourci un peu trop simpliste si l'on n'a pas pris la mesure de l'humain et de la cause animale”, estime l'élue du Tavini qui s'inquiète par ailleurs du problème sanitaire soulevé : “C'est un autre raccourci aussi simpliste.”