Tahiti le 3 juillet 2023. Les déclarations sur l'honneur des élus de l'assemblée et des ministres de la Polynésie française ont été publiées au Journal officiel. On y découvre que beaucoup conservent leurs patentes, que certains restent gérants de magasins ou de locations saisonnières et qu'un élu va même rester PNC à temps partiel sur Air Tahiti Nui en plus de son mandat.
"La politique est-elle un métier ?" Vous avez quatre heures. Pour les exemples qui accompagneront les dissertations, reportons-nous aux récentes déclarations sur l'honneur des élus de la Polynésie française qui viennent d'être publiées au Journal officiel. Ministre comme représentants de l'assemblée ont dû envoyer leurs déclarations au haut-commissariat. Des déclarations qui serviront de base pour observer les votes des élus et éviter que ces derniers ne participent à un vote dont dépend leur activité professionnelle.
Pour de nombreux élus, la politique reste un métier. Ils conservent bien leurs implications diverses dans les associations du Fenua, mais quittent pour la plupart leurs métiers respectifs pour se consacrer entièrement à leur mandat de représentant ou de ministre.
Et puis il y a ceux qui conservent une implication, fusse-t-elle minime, dans le secteur privé, voir dans l'enseignement. On se souviendra par le passé de Sandrine Turquem, pilote de ligne qui passera son mandat d'élue comme un fantôme dans l'hémicycle en y siégeant presque jamais.
Ainsi apprend-t-on dans le Journal officiel du 30 juin dernier que deux ministres conservent des activités rémunératrices autres que leurs mandats. Le premier, Ronny Teriipaia, ministre de l'Éducation, qui déclare comme autre activité : "professeur agrégé langue de France, option tahitien." La vice-présidente, Eliane Tevahitua, continue de son côté à pratiquer la "location de logements".
Du côté des élus de Tarahoi, les rémunérations complémentaires tournent souvent autour de la location saisonnière et de la vente. Ainsi, Tahia Brown conserve la gérance de son magasin Akaiti à Faaite, tout en restant propriétaire de deux parcs à poisson à Faaite et Tahanea et en louant une maison à Mahina. Iseult Butcher est de son côté gérante d'une SARL alors que Pascale Haiti est gérante du magasin Céline. Autre gérante, Marielle Kohumoetini, qui gère deux entreprises, dont un magasin d'alimentation générale à Ua Pou. Oscar Temaru reste gérant de la société Paevai et pratique la location d'un entrepôt à Faa'a. Tevahiarii Teraiarue est de son côté chef d'entreprise de la société Raiteva Service.
Enfin, Hoa Tetua est aussi propriétaire et gérant de pension de famille.
"La politique est-elle un métier ?" Vous avez quatre heures. Pour les exemples qui accompagneront les dissertations, reportons-nous aux récentes déclarations sur l'honneur des élus de la Polynésie française qui viennent d'être publiées au Journal officiel. Ministre comme représentants de l'assemblée ont dû envoyer leurs déclarations au haut-commissariat. Des déclarations qui serviront de base pour observer les votes des élus et éviter que ces derniers ne participent à un vote dont dépend leur activité professionnelle.
Pour de nombreux élus, la politique reste un métier. Ils conservent bien leurs implications diverses dans les associations du Fenua, mais quittent pour la plupart leurs métiers respectifs pour se consacrer entièrement à leur mandat de représentant ou de ministre.
Et puis il y a ceux qui conservent une implication, fusse-t-elle minime, dans le secteur privé, voir dans l'enseignement. On se souviendra par le passé de Sandrine Turquem, pilote de ligne qui passera son mandat d'élue comme un fantôme dans l'hémicycle en y siégeant presque jamais.
Ainsi apprend-t-on dans le Journal officiel du 30 juin dernier que deux ministres conservent des activités rémunératrices autres que leurs mandats. Le premier, Ronny Teriipaia, ministre de l'Éducation, qui déclare comme autre activité : "professeur agrégé langue de France, option tahitien." La vice-présidente, Eliane Tevahitua, continue de son côté à pratiquer la "location de logements".
Du côté des élus de Tarahoi, les rémunérations complémentaires tournent souvent autour de la location saisonnière et de la vente. Ainsi, Tahia Brown conserve la gérance de son magasin Akaiti à Faaite, tout en restant propriétaire de deux parcs à poisson à Faaite et Tahanea et en louant une maison à Mahina. Iseult Butcher est de son côté gérante d'une SARL alors que Pascale Haiti est gérante du magasin Céline. Autre gérante, Marielle Kohumoetini, qui gère deux entreprises, dont un magasin d'alimentation générale à Ua Pou. Oscar Temaru reste gérant de la société Paevai et pratique la location d'un entrepôt à Faa'a. Tevahiarii Teraiarue est de son côté chef d'entreprise de la société Raiteva Service.
Enfin, Hoa Tetua est aussi propriétaire et gérant de pension de famille.
Le problème éthique de Loussan
Il y a aussi des patentés chez les élus comme le député Steve Chailloux qui conserve sa patente pour l'entreprise "E reo to oe". Autre patenté, Mike Cowan pour son entreprise "d'ostéopathe et d'importation vente". Hinamoeura conserve quant à elle sa patente de traiteur, histoire de faire quelques petits plats entre deux dossiers. Catherine Puchon conserve elle-aussi sa patente dans le domaine de l'hébergement touristique.
Dernière patente, celle de Sonia Taae, maire de la commune de Papara, qui déclare avoir une patente de société de jardinage.
Benoît Kautai est plutôt dans le tourisme avec sa location de véhicules et d'hébergements touristiques.
Enfin, Cliff Loussan, dernier arrivé dans l'hémicycle, déclare conserver "à temps partiel" son activité de "personnel naviguant chez Air Tahiti Nui". Une double casquette qui pose problème puisqu'elle est associée à un mandat de délégué du personnel A ti'a i mua. Difficile pour lui de tenir un mandat de représentant du personnel dans une société et d'être dans le même temps représentant du peuple dans une assemblée de la Polynésie française qui peut avoir un impact direct sur les choix de cette société, le Pays en étant l'actionnaire majoritaire. De plus, selon nos informations, ce dernier participerait en coulisse aux tractations en cours dans le cadre du conflit social qui se jouait encore hier dans la compagnie au tiare. Un problème éthique qu'il va devoir trancher, ou à défaut, le président du Pays.
Dernière patente, celle de Sonia Taae, maire de la commune de Papara, qui déclare avoir une patente de société de jardinage.
Benoît Kautai est plutôt dans le tourisme avec sa location de véhicules et d'hébergements touristiques.
Enfin, Cliff Loussan, dernier arrivé dans l'hémicycle, déclare conserver "à temps partiel" son activité de "personnel naviguant chez Air Tahiti Nui". Une double casquette qui pose problème puisqu'elle est associée à un mandat de délégué du personnel A ti'a i mua. Difficile pour lui de tenir un mandat de représentant du personnel dans une société et d'être dans le même temps représentant du peuple dans une assemblée de la Polynésie française qui peut avoir un impact direct sur les choix de cette société, le Pays en étant l'actionnaire majoritaire. De plus, selon nos informations, ce dernier participerait en coulisse aux tractations en cours dans le cadre du conflit social qui se jouait encore hier dans la compagnie au tiare. Un problème éthique qu'il va devoir trancher, ou à défaut, le président du Pays.