Tahiti le 30 octobre 2024. L’interdiction d’expédier à l’extérieur de l’île les poulpes issus de la zone de pêche réglementée (ZPR) de l’île de Reao est prolongée de deux années supplémentaires.
En 2016, une zone de pêche réglementée (ZPR) a été mise en place sur l’île de Reao, afin de gérer durablement la pêche des bénitiers - pahiva. Les mesures portaient notamment sur un suivi des stocks, la taille des individus, la création de zone de réserve et des quotas d’expéditions. Ces règles étaient une nécessité pour la création d’une activité d’exportation de cette espèce à l’étranger pour l’aquariophilie. Rappelons que les bénitiers de l’espèce Tridacna maxima sont inscrits à l’annexe II de la convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flore menacées d’extinction (CITES). La Polynésie française doit démontrer que son exploitation commerciale est non préjudiciable pour cette ressource pour pouvoir l’exporter.
En 2023, cette ZPR a été étendue et des mesures de gestion ont été mises en place pour d’autres espèces marines de ce lagon.
L’attribution des autorisations de parcs à poissons a été limitée. Pour préserver le poisson napoléon - maraia et le poulpe - heke, qui sont des ressources fortement exploitées et font l’objet de commerce, les expéditions de ces espèces ont été interdites pour cinq ans pour le maraia et un an pour les heke, soit jusqu’au 31 octobre 2024. En effet, les expéditions commerciales menacent les stocks naturels. Cependant, ces deux espèces peuvent être pêchées pour une consommation sur l’île.
Ainsi, à la demande du comité de gestion de la ZPR de Reao, le conseil des ministres vient de prolonger l’interdiction d’expédition des poulpes jusqu’au 31 octobre 2026, avec pour objectif de reconstituer d’avantage le stock naturel avant une réouverture de l’exploitation commerciale.
La ZPR de Reao est un exemple de gestion participative et adaptive des ressources lagonaires.
En 2016, une zone de pêche réglementée (ZPR) a été mise en place sur l’île de Reao, afin de gérer durablement la pêche des bénitiers - pahiva. Les mesures portaient notamment sur un suivi des stocks, la taille des individus, la création de zone de réserve et des quotas d’expéditions. Ces règles étaient une nécessité pour la création d’une activité d’exportation de cette espèce à l’étranger pour l’aquariophilie. Rappelons que les bénitiers de l’espèce Tridacna maxima sont inscrits à l’annexe II de la convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flore menacées d’extinction (CITES). La Polynésie française doit démontrer que son exploitation commerciale est non préjudiciable pour cette ressource pour pouvoir l’exporter.
En 2023, cette ZPR a été étendue et des mesures de gestion ont été mises en place pour d’autres espèces marines de ce lagon.
L’attribution des autorisations de parcs à poissons a été limitée. Pour préserver le poisson napoléon - maraia et le poulpe - heke, qui sont des ressources fortement exploitées et font l’objet de commerce, les expéditions de ces espèces ont été interdites pour cinq ans pour le maraia et un an pour les heke, soit jusqu’au 31 octobre 2024. En effet, les expéditions commerciales menacent les stocks naturels. Cependant, ces deux espèces peuvent être pêchées pour une consommation sur l’île.
Ainsi, à la demande du comité de gestion de la ZPR de Reao, le conseil des ministres vient de prolonger l’interdiction d’expédition des poulpes jusqu’au 31 octobre 2026, avec pour objectif de reconstituer d’avantage le stock naturel avant une réouverture de l’exploitation commerciale.
La ZPR de Reao est un exemple de gestion participative et adaptive des ressources lagonaires.