Crédit photo : OMS Grégoire Lebacon
Tahiti, le 22 juin 2021 – Majoritaire au Royaume Uni, le variant Delta remplace rapidement son homologue britannique Alpha. Plus contagieux de 40%, il présente également “un risque de réinfection malgré une contamination antérieure”, selon les dernières données de la recherche publiées lundi dans Le Monde. La bonne nouvelle c'est que l’efficacité du vaccin “est estimée à 80% contre une maladie symptomatique due au variant Delta” et de “94% contre les risques d'hospitalisation”.
L'Australie, l'Europe, l'Asie, les États-Unis… Les dernières données scientifiques relayées hier dans un article du Monde font état d'une croissance rapide du Delta (variant indien) dans plusieurs pays, dont la France, et notamment en Île-de-France selon le CNRS. Déjà “majoritaire au Royaume Uni”, le variant Delta a obligé le gouvernement britannique à différer l’étape finale du déconfinement d’un mois, reculant la date du 21 juin au 19 juillet 2021. Selon le rapport technique de l'autorité sanitaire anglaise (Public Health England), la “croissance exponentielle de la prévalence” serait “alimentée par les sujets les plus jeunes”. Une prévalence “cinq fois plus importante parmi les 5-12 ans (0,35%) et les 18-24 ans (0,36%) par rapport aux personnes âgées de 65 ans et plus”, notamment parce que les plus jeunes ont commencé la vaccination plus tard.
L'Australie, l'Europe, l'Asie, les États-Unis… Les dernières données scientifiques relayées hier dans un article du Monde font état d'une croissance rapide du Delta (variant indien) dans plusieurs pays, dont la France, et notamment en Île-de-France selon le CNRS. Déjà “majoritaire au Royaume Uni”, le variant Delta a obligé le gouvernement britannique à différer l’étape finale du déconfinement d’un mois, reculant la date du 21 juin au 19 juillet 2021. Selon le rapport technique de l'autorité sanitaire anglaise (Public Health England), la “croissance exponentielle de la prévalence” serait “alimentée par les sujets les plus jeunes”. Une prévalence “cinq fois plus importante parmi les 5-12 ans (0,35%) et les 18-24 ans (0,36%) par rapport aux personnes âgées de 65 ans et plus”, notamment parce que les plus jeunes ont commencé la vaccination plus tard.
Efficacité de plus de 90% face au risque d'hospitalisation
Mais c'est surtout le risque d’hospitalisation pour Covid-19 qui inquiète les autorités. Celui-ci étant “approximativement le double chez les personnes infectées par le variant Delta par rapport à celles contaminées par le variant britannique Alpha”. Un risque “particulièrement élevé chez les personnes présentant cinq comorbidités ou plus”. Or, le variant Delta est également 40% plus contagieux que l'Alpha, avec un risque de réinfection en cas de contamination antérieure. Selon une étude dirigée par des chercheurs de l’université d’Oxford, il ressort ainsi que “l’efficacité des anticorps neutralisants provenant de sujets britanniques convalescents ayant développé la Covid-19 au début de la pandémie est 2,7 fois moins importante vis-à-vis du variant Delta que par rapport à la souche de référence de Wuhan”.
La bonne nouvelle, c'est qu'après vaccination complète, “l’efficacité contre une maladie symptomatique due au variant Delta est estimée à 80%”, et “vis-à-vis du risque d’hospitalisation en cas d’infection par le variant Delta”, elle est de “75% après une seule dose et de 94% après deux doses”. L'autorité sanitaire anglaise souligne plus précisément l'efficacité vis-à-vis du risque d’hospitalisation après deux doses de 92% pour le vaccin AstraZeneca et de 96% pour le vaccin Pfizer. “D'où l'importance de recevoir deux doses de vaccin pour obtenir la meilleure protection possible”. À ce jour, environ 46% de la population britannique a été complètement vaccinée, contre 26,7% en France.
La bonne nouvelle, c'est qu'après vaccination complète, “l’efficacité contre une maladie symptomatique due au variant Delta est estimée à 80%”, et “vis-à-vis du risque d’hospitalisation en cas d’infection par le variant Delta”, elle est de “75% après une seule dose et de 94% après deux doses”. L'autorité sanitaire anglaise souligne plus précisément l'efficacité vis-à-vis du risque d’hospitalisation après deux doses de 92% pour le vaccin AstraZeneca et de 96% pour le vaccin Pfizer. “D'où l'importance de recevoir deux doses de vaccin pour obtenir la meilleure protection possible”. À ce jour, environ 46% de la population britannique a été complètement vaccinée, contre 26,7% en France.