Faa’a, le 1er août 2024 - La société d’Albert Tapi a désormais trois mois pour quitter le Motu Ovini après l’envoi d’un courrier par Oscar Temaru. Les pêcheurs espèrent désormais un retour au calme.
Nouveau rebondissement dans le conflit ouvert entre les pêcheurs de Faa’a et la coopérative maritime Motu ovini rava’ai. Le 4 juillet dernier, les pêcheurs de Vaitupa obtenaient gain de cause au tribunal de première instance de Papeete suite à près d’un an d’une bataille très dure sur le terrain.
Pendant plusieurs mois, en effet, le président de la société coopérative maritime, Albert Tapi, a “empêché” les pêcheurs de Vaitupa d’accéder à leur bateau, en fermant les portes d’accès au site. Il refusait aussi de leur vendre de la glace, pour maintenir les poissons au frais.
Plus grave encore, en mai dernier, lors de l’inauguration du ponton flottant, le président de la coopérative Motu Ovini Rava’ai, Albert Tapi, en fermait l’accès à plusieurs pêcheurs de Faa’a.
Interrogé à l’époque quand une éventuelle reprise en main par la mairie, Oscar Temaru avait alors chassé l’idée : “Je n’ai pas envie qu’on en arrive là. Ce sont des grands garçons et je préfère leur dire qu’il faut se calmer, s’il y a des mésententes cela se règle. S’il faut que la mairie reprenne cet espace elle le fera. Mais je compte sur leur responsabilité.”
Au tribunal, la “nullité” de l’assemblée générale du 4 août 2023 “au regard du nombre des irrégularités relevées tant dans la tenue de l’assemblée générale que dans le vote de la seule décision adoptée, concernant les règles substantielles de fonctionnement de la coopérative”, avait été prononcée.
Résiliation de la convention d’occupation
Excédée après la décision de justice, la mairie a fini par prendre position dans ce conflit. Dans un courrier envoyé mardi par la mairie de Faa’a, et signée de la main même d’Oscar Temaru, la coopérative Motu Ovini Rava’ai et son président, sont sommés de vider les lieux sous trois mois.
Dans ce courrier que Tahiti Infos s’est procuré, la commune “résilie” la convention du 3 octobre 2022 qui confiait à Motu Ovini Rava’ai la gestion du quai des pêcheurs de la Marina Vaitupa. Cette résiliation fait suite à “la situation conflictuelle qui prédomine au sein de la coopérative Motu Ovini depuis la dernière assemblée générale de la coopérative du 4 août 2023”.
Oscar Temaru appuie sa décision, expliquant qu’il ne peut “laisser plus longtemps la gestion et l’organisation de la sécurité de ce site dans de telles conditions”. L’article 8 de la convention semble l’autoriser à rompre ce contrat “sans aucune autre formalité qu’une lettre recommandée avec avis de réception mettant en demeure la société de libérer les lieux dans un délai de trois mois, sans préjudice pour la commune de réclamer tous dommages et intérêts”.
La coopérative doit donc se rapprocher de Tutea Mollon, directeur du développement éducatif, social et culturel de la commune, en charge des modalités pour libérer les lieux.
Depuis la décision de justice du début du mois de juillet, la coopérative maritime Motu ovini Rava’ai devait être gérée par un administrateur provisoire qui devait “se faire remettre les documents relatifs à la gestion” et assurer “la gestion courante” de la société coopérative.
Nouveau rebondissement dans le conflit ouvert entre les pêcheurs de Faa’a et la coopérative maritime Motu ovini rava’ai. Le 4 juillet dernier, les pêcheurs de Vaitupa obtenaient gain de cause au tribunal de première instance de Papeete suite à près d’un an d’une bataille très dure sur le terrain.
Pendant plusieurs mois, en effet, le président de la société coopérative maritime, Albert Tapi, a “empêché” les pêcheurs de Vaitupa d’accéder à leur bateau, en fermant les portes d’accès au site. Il refusait aussi de leur vendre de la glace, pour maintenir les poissons au frais.
Plus grave encore, en mai dernier, lors de l’inauguration du ponton flottant, le président de la coopérative Motu Ovini Rava’ai, Albert Tapi, en fermait l’accès à plusieurs pêcheurs de Faa’a.
Interrogé à l’époque quand une éventuelle reprise en main par la mairie, Oscar Temaru avait alors chassé l’idée : “Je n’ai pas envie qu’on en arrive là. Ce sont des grands garçons et je préfère leur dire qu’il faut se calmer, s’il y a des mésententes cela se règle. S’il faut que la mairie reprenne cet espace elle le fera. Mais je compte sur leur responsabilité.”
Au tribunal, la “nullité” de l’assemblée générale du 4 août 2023 “au regard du nombre des irrégularités relevées tant dans la tenue de l’assemblée générale que dans le vote de la seule décision adoptée, concernant les règles substantielles de fonctionnement de la coopérative”, avait été prononcée.
Résiliation de la convention d’occupation
Excédée après la décision de justice, la mairie a fini par prendre position dans ce conflit. Dans un courrier envoyé mardi par la mairie de Faa’a, et signée de la main même d’Oscar Temaru, la coopérative Motu Ovini Rava’ai et son président, sont sommés de vider les lieux sous trois mois.
Dans ce courrier que Tahiti Infos s’est procuré, la commune “résilie” la convention du 3 octobre 2022 qui confiait à Motu Ovini Rava’ai la gestion du quai des pêcheurs de la Marina Vaitupa. Cette résiliation fait suite à “la situation conflictuelle qui prédomine au sein de la coopérative Motu Ovini depuis la dernière assemblée générale de la coopérative du 4 août 2023”.
Oscar Temaru appuie sa décision, expliquant qu’il ne peut “laisser plus longtemps la gestion et l’organisation de la sécurité de ce site dans de telles conditions”. L’article 8 de la convention semble l’autoriser à rompre ce contrat “sans aucune autre formalité qu’une lettre recommandée avec avis de réception mettant en demeure la société de libérer les lieux dans un délai de trois mois, sans préjudice pour la commune de réclamer tous dommages et intérêts”.
La coopérative doit donc se rapprocher de Tutea Mollon, directeur du développement éducatif, social et culturel de la commune, en charge des modalités pour libérer les lieux.
Depuis la décision de justice du début du mois de juillet, la coopérative maritime Motu ovini Rava’ai devait être gérée par un administrateur provisoire qui devait “se faire remettre les documents relatifs à la gestion” et assurer “la gestion courante” de la société coopérative.