Tahiti le 18 octobre 2023 - C’est par la plume de sa représentante Tepuaraurii Teriitahi, que le groupe Tapura a adressé, mardi, une question écrite au président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, sur la conduite des relations internationales de la Polynésie française par le Tavini.
Cette question posée intervient après deux épisodes sur lesquels le groupe minoritaire à l’assemblée demande des précisions.
La première, lors d’une interview télévisée de Moetai Brotherson à une chaîne russe en août dernier au cours de laquelle il estimait les sanctions européennes “au-delà de ce qui est autorisé par le droit international”.
La seconde, lors de la demande du président de l’assemblée de la Polynésie française, Tony Géros, d’intégrer le Groupe d’initiative de Bakou contre le colonialisme en Azerbaïdjan alors que ce pays est en train d’annexer par la force et le sang le Haut Karabakh, qui s’est proclamé autonome en 1991.
Une demande concrétisée par une “visite au représentant permanent de l’Azerbaïdjan à l’ONU” accompagnée d’une photo sur laquelle le Tapura ironise sur “l’extrême cordialité de cette rencontre”.
“Nous souhaiterions comprendre comment votre initiative de rencontrer l’ambassadeur d’Azerbaïdjan s'aligne sur les intérêts et les priorités de la Polynésie française, tout en tenant compte des besoins essentiels de notre population locale. Vous n’avez pas été mandaté par les électeurs polynésiens pour entamer de telles démarches”, écrit Tepuaraurii Teriitahi. “Dites-nous si oui ou non vous condamnez l’invasion du Haut-Karabakh et ses conséquences humaines ?”
Cette question posée intervient après deux épisodes sur lesquels le groupe minoritaire à l’assemblée demande des précisions.
La première, lors d’une interview télévisée de Moetai Brotherson à une chaîne russe en août dernier au cours de laquelle il estimait les sanctions européennes “au-delà de ce qui est autorisé par le droit international”.
La seconde, lors de la demande du président de l’assemblée de la Polynésie française, Tony Géros, d’intégrer le Groupe d’initiative de Bakou contre le colonialisme en Azerbaïdjan alors que ce pays est en train d’annexer par la force et le sang le Haut Karabakh, qui s’est proclamé autonome en 1991.
Une demande concrétisée par une “visite au représentant permanent de l’Azerbaïdjan à l’ONU” accompagnée d’une photo sur laquelle le Tapura ironise sur “l’extrême cordialité de cette rencontre”.
“Nous souhaiterions comprendre comment votre initiative de rencontrer l’ambassadeur d’Azerbaïdjan s'aligne sur les intérêts et les priorités de la Polynésie française, tout en tenant compte des besoins essentiels de notre population locale. Vous n’avez pas été mandaté par les électeurs polynésiens pour entamer de telles démarches”, écrit Tepuaraurii Teriitahi. “Dites-nous si oui ou non vous condamnez l’invasion du Haut-Karabakh et ses conséquences humaines ?”