Tahiti le 3 juin 2024. Alors que la visite des représentants Tavini se conclut en Azerbaidjian, les membres de la délégation ont pu visiter l'Agence de développement des médias d'Azerbaïdjan le 1er juin dernier, rapporte le journal « News.Az ». Une visite dangereuse pour les symboles liberticides qu'elle véhicule.
Au cours de la réunion, Ahmad Ismayilov, directeur exécutif de l'Agence de développement des médias, « a donné un aperçu de la manière dont l'environnement médiatique a évolué en Azerbaïdjan pour relever les défis modernes », est-il sobrement expliqué dans cet article. « Il a souligné les efforts de l'Agence dans diverses activités visant à adapter les pratiques médiatiques aux tendances modernes, à renforcer l'indépendance financière des entités médiatiques, à améliorer le professionnalisme des journalistes et l'éducation médiatique du grand public. »
On apprend aussi dans ce sujet d’un journal totalement inféodé au régime de Bakou que la « loi sur les médias » a été présentée aux représentants, rappelant « l'importance pour les journalistes d'adhérer aux codes d'éthique professionnelle ».
Ces derniers auraient alors « exprimé leur intérêt pour l'expérience de l'Azerbaïdjan en matière de développement du secteur médiatique, notamment sur la manière dont le pays soutient les entités médiatiques et les journalistes tout en favorisant l'indépendance des médias » et auraient même, toujours selon ce site « partagé leurs points de vue sur les formes potentielles de coopération dans le domaine concerné à l'avenir. »
Au cours de la réunion, Ahmad Ismayilov, directeur exécutif de l'Agence de développement des médias, « a donné un aperçu de la manière dont l'environnement médiatique a évolué en Azerbaïdjan pour relever les défis modernes », est-il sobrement expliqué dans cet article. « Il a souligné les efforts de l'Agence dans diverses activités visant à adapter les pratiques médiatiques aux tendances modernes, à renforcer l'indépendance financière des entités médiatiques, à améliorer le professionnalisme des journalistes et l'éducation médiatique du grand public. »
On apprend aussi dans ce sujet d’un journal totalement inféodé au régime de Bakou que la « loi sur les médias » a été présentée aux représentants, rappelant « l'importance pour les journalistes d'adhérer aux codes d'éthique professionnelle ».
Ces derniers auraient alors « exprimé leur intérêt pour l'expérience de l'Azerbaïdjan en matière de développement du secteur médiatique, notamment sur la manière dont le pays soutient les entités médiatiques et les journalistes tout en favorisant l'indépendance des médias » et auraient même, toujours selon ce site « partagé leurs points de vue sur les formes potentielles de coopération dans le domaine concerné à l'avenir. »
Liberté toujours
On ne sait s’il faut rire au pleurer de cette nouvelle bouffonnerie. Rappelons que, selon « Reporters sans frontières », le pluralisme dans les médias a été anéanti par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. Depuis l’instauration de cette « loi sur les médias » en 2022, aucune télévision ni radio indépendante n’émet depuis le territoire, et tous les journaux imprimés et critiques ont été fermés.
« Les autorités tentent de supprimer les médias encore indépendants et les journalistes qui rejettent l’autocensure et restreignent leur accès à l’information, les organismes officiels refusant de leur répondre », rappelle RSF. La liberté d’expression y est donc désormais bannie, ainsi que les critiques sur les réseaux sociaux et Youtube.
RSF rappelle enfin que « puisque le gouvernement contrôle le secteur de la publicité, aucun média indépendant ne peut prospérer dans le pays. Les médias pro-gouvernementaux reçoivent, eux, des gratifications en espèces et des subventions officielles. Les autorités n’hésitent pas non plus à offrir des pots-de-vin aux journalistes qui travaillent avec elles, sous forme d’appartement ou d’autres avantages matériels. » Plus grave, « en cas de résistance aux pressions, aux tentatives de chantage ou de corruption, les journalistes sont jetés en prison sous des prétextes absurdes. Aucun fonctionnaire ou policier n’a été sanctionné depuis plus de 20 ans pour avoir frappé ou insulté un journaliste. »
Un idéal peut-être pour le Tavini, gêné aux entournures localement par une presse libre et démocratique en Polynésie française, qui ose même, quelle horreur, via l’Université de Polynésie française, mettre en place des formations pour former la jeunesse polynésienne aux médias et prioriser l’emploi local dans l’embauche de ses journalistes.
Ce matin même, interrogé sur la question des accords avec l’Azerbaidjian lors de la conférence de presse de Moetai Brotherson, Oscar Temaru, invité à la table des ministres s’est abandonné à un commentaire laconique « les médias occidentaux fabriquent ce qu’ils veulent. »
Une grande leçon de liberté !
« Les autorités tentent de supprimer les médias encore indépendants et les journalistes qui rejettent l’autocensure et restreignent leur accès à l’information, les organismes officiels refusant de leur répondre », rappelle RSF. La liberté d’expression y est donc désormais bannie, ainsi que les critiques sur les réseaux sociaux et Youtube.
RSF rappelle enfin que « puisque le gouvernement contrôle le secteur de la publicité, aucun média indépendant ne peut prospérer dans le pays. Les médias pro-gouvernementaux reçoivent, eux, des gratifications en espèces et des subventions officielles. Les autorités n’hésitent pas non plus à offrir des pots-de-vin aux journalistes qui travaillent avec elles, sous forme d’appartement ou d’autres avantages matériels. » Plus grave, « en cas de résistance aux pressions, aux tentatives de chantage ou de corruption, les journalistes sont jetés en prison sous des prétextes absurdes. Aucun fonctionnaire ou policier n’a été sanctionné depuis plus de 20 ans pour avoir frappé ou insulté un journaliste. »
Un idéal peut-être pour le Tavini, gêné aux entournures localement par une presse libre et démocratique en Polynésie française, qui ose même, quelle horreur, via l’Université de Polynésie française, mettre en place des formations pour former la jeunesse polynésienne aux médias et prioriser l’emploi local dans l’embauche de ses journalistes.
Ce matin même, interrogé sur la question des accords avec l’Azerbaidjian lors de la conférence de presse de Moetai Brotherson, Oscar Temaru, invité à la table des ministres s’est abandonné à un commentaire laconique « les médias occidentaux fabriquent ce qu’ils veulent. »
Une grande leçon de liberté !