Tahiti, le 10 mai 2022 – Concept relativement récent associé le plus souvent à un portefeuille ministériel ou à une piste certaine de développement économique pour la Polynésie française, “l'économie bleue” reste une notion difficile à saisir avec précision. Elle regroupe des champs de l'économie aussi vastes que la pêche, la construction navale, la croisière, la perliculture ou le fret maritime… Combien pèse ce secteur dans l'économie polynésienne ? C'est l'objet d'une étude publiée mardi par l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF). Réponse simple : 5,2% du PIB polynésien et 4,5% de l'emploi local. Réponse plus complexe au fil de cet article.
Ne vous fiez pas au cliché utilisé pour illustrer cet article, “l'économie bleue” ça n'est pas que la pêche. Loin de là. Dans une étude publiée mardi, l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) s'est attelé à présenter un état des lieux du “poids économique et social” des activités maritimes en Polynésie française. Deux chiffres clés sont à retenir d'emblée : l'économie bleue représente 5,2% du PIB polynésien (28,5 milliards de Fcfp par an) et 4,5% de l'emploi salarié local (2 949 emplois). Mais à l'intérieur de ce panorama global, beaucoup de disparités et quelques surprises.
L'économie bleue, c'est quoi
Avant d'entrer dans le détail de ce que pèse l'économie bleue, encore faut-il mesurer exactement ce que représente ce secteur. Pêche, aquaculture ou mareyage sont les plus connus. Mais on y retrouve aussi la construction navale et portuaire, la production énergétique (énergie thermique des mers, énergies hydrolienne ou houlomotrice…) ou la gestion des câbles sous-marin pour la connexion à internet. C'est aussi le transport maritime de passagers et de marchandises, les prestations nautiques et le commerce d'articles liés aux sports nautiques. Et c'est même enfin le sauvetage en mer, l'aménagement du littoral, la signalisation et la cartographie ou encore la formation à tous ces métiers de la mer… Dans son étude, l'ISPF s'est focalisée sur quatre grandes catégories “compte-tenu de la disponibilité des données” entre 2015 et 2019 : transport maritime ; plaisance et location de voilier ; pêche-perliculture-aquaculture ; et fabrication ou réparation navale.
Constat positif de l'ISPF, le secteur est resté “dynamique” ces dernières années “malgré les difficultés de la perle et de la pêche”. La valeur ajoutée de l'économie bleue a progressé de +9% au même rythme que l'économie polynésienne dans son ensemble. “Le développement de la plaisance (dont la croisière), du transport maritime et de la construction navale porte le secteur”, explique l'étude. Entre 2015 et 2019, la croissance des emplois a même été plus rapide que pour l’ensemble de l’économie (+12% contre +9%). Hormis la pêche, la hausse a concerné l’ensemble des activités et encore plus fortement la réparation navale.
Ne vous fiez pas au cliché utilisé pour illustrer cet article, “l'économie bleue” ça n'est pas que la pêche. Loin de là. Dans une étude publiée mardi, l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) s'est attelé à présenter un état des lieux du “poids économique et social” des activités maritimes en Polynésie française. Deux chiffres clés sont à retenir d'emblée : l'économie bleue représente 5,2% du PIB polynésien (28,5 milliards de Fcfp par an) et 4,5% de l'emploi salarié local (2 949 emplois). Mais à l'intérieur de ce panorama global, beaucoup de disparités et quelques surprises.
L'économie bleue, c'est quoi
Avant d'entrer dans le détail de ce que pèse l'économie bleue, encore faut-il mesurer exactement ce que représente ce secteur. Pêche, aquaculture ou mareyage sont les plus connus. Mais on y retrouve aussi la construction navale et portuaire, la production énergétique (énergie thermique des mers, énergies hydrolienne ou houlomotrice…) ou la gestion des câbles sous-marin pour la connexion à internet. C'est aussi le transport maritime de passagers et de marchandises, les prestations nautiques et le commerce d'articles liés aux sports nautiques. Et c'est même enfin le sauvetage en mer, l'aménagement du littoral, la signalisation et la cartographie ou encore la formation à tous ces métiers de la mer… Dans son étude, l'ISPF s'est focalisée sur quatre grandes catégories “compte-tenu de la disponibilité des données” entre 2015 et 2019 : transport maritime ; plaisance et location de voilier ; pêche-perliculture-aquaculture ; et fabrication ou réparation navale.
Constat positif de l'ISPF, le secteur est resté “dynamique” ces dernières années “malgré les difficultés de la perle et de la pêche”. La valeur ajoutée de l'économie bleue a progressé de +9% au même rythme que l'économie polynésienne dans son ensemble. “Le développement de la plaisance (dont la croisière), du transport maritime et de la construction navale porte le secteur”, explique l'étude. Entre 2015 et 2019, la croissance des emplois a même été plus rapide que pour l’ensemble de l’économie (+12% contre +9%). Hormis la pêche, la hausse a concerné l’ensemble des activités et encore plus fortement la réparation navale.
Les services portuaires, le plus gros secteur
Première idée reçue balayée par cette étude, ce n'est pas la pêche qui représente le plus gros de l'économie bleue. La branche “transports maritimes, services portuaires, plaisance et fabrication et réparation navale” représente les deux-tiers de l'activité du secteur. Elle occupe 1 845 salariés en 2019 et explique 4% de la valeur ajoutée polynésienne. Le transport maritime de marchandises et de passagers occupe à lui-seul 698 salariés. Jugé “essentiel” à l'économie polynésienne par l'ISPF, il représente 965 000 tonnes de trafic international –en augmentation de +12% entre 2016 et 2019– dont 96% de fret débarqué. Le fret maritime inter-îles, c'est 466 000 tonnes de produits, également en progression de 4 000 tonnes sur les trois dernières années de l'étude, pour une quinzaine de navires privés qui sillonnent les eaux polynésiennes. Le réseau de transport maritime de passagers en Polynésie française est quant à lui le plus vaste de l'outre-mer français, pour un trafic de 1,6 million de passagers “dont 99% sur la ligne Tahiti-Moorea” !
Les services portuaires comptent quant à eux 70 entreprises (services du port autonome, entreprises d’acconages, de manutentions portuaires et de messageries…) pour 725 salariés et 9,7 milliards de Fcfp de valeur ajoutée en 2019. “Ils représentent le plus gros secteur de l’économie bleue en termes de valeur ajoutée”, explique l'ISPF. Soit 1,8% du PIB de la Polynésie française. Avec l’essor de la croisière et du développement du fret depuis cinq ans, le secteur s’est “fortement développé” avec une croissance de sa valeur ajoutée de 30%. D’importants aménagements portuaires ont en effet été menés ces dernières années dans les archipels et sur l’île de Tahiti (gare maritime, marinas). Une présence qui a aussi un impact environnemental : le transport maritime interinsulaire représente 4 à 5% des émissions de gaz à effet de serre polynésiens. Et le seul transport maritime interinsulaire explique 10% de la consommation totale énergétique en Polynésie.
Première idée reçue balayée par cette étude, ce n'est pas la pêche qui représente le plus gros de l'économie bleue. La branche “transports maritimes, services portuaires, plaisance et fabrication et réparation navale” représente les deux-tiers de l'activité du secteur. Elle occupe 1 845 salariés en 2019 et explique 4% de la valeur ajoutée polynésienne. Le transport maritime de marchandises et de passagers occupe à lui-seul 698 salariés. Jugé “essentiel” à l'économie polynésienne par l'ISPF, il représente 965 000 tonnes de trafic international –en augmentation de +12% entre 2016 et 2019– dont 96% de fret débarqué. Le fret maritime inter-îles, c'est 466 000 tonnes de produits, également en progression de 4 000 tonnes sur les trois dernières années de l'étude, pour une quinzaine de navires privés qui sillonnent les eaux polynésiennes. Le réseau de transport maritime de passagers en Polynésie française est quant à lui le plus vaste de l'outre-mer français, pour un trafic de 1,6 million de passagers “dont 99% sur la ligne Tahiti-Moorea” !
Les services portuaires comptent quant à eux 70 entreprises (services du port autonome, entreprises d’acconages, de manutentions portuaires et de messageries…) pour 725 salariés et 9,7 milliards de Fcfp de valeur ajoutée en 2019. “Ils représentent le plus gros secteur de l’économie bleue en termes de valeur ajoutée”, explique l'ISPF. Soit 1,8% du PIB de la Polynésie française. Avec l’essor de la croisière et du développement du fret depuis cinq ans, le secteur s’est “fortement développé” avec une croissance de sa valeur ajoutée de 30%. D’importants aménagements portuaires ont en effet été menés ces dernières années dans les archipels et sur l’île de Tahiti (gare maritime, marinas). Une présence qui a aussi un impact environnemental : le transport maritime interinsulaire représente 4 à 5% des émissions de gaz à effet de serre polynésiens. Et le seul transport maritime interinsulaire explique 10% de la consommation totale énergétique en Polynésie.
Plus forts que les Kiwis
La croisière, la plaisance et location de voilier sont également en “forte croissance”. Ces activités constituées de moins de 10 entreprises occupent 150 salariés en 2019. Elles attirent aujourd’hui 8% de la fréquentation touristique du fenua, soit 17 500 touristes internationaux en 2019, contre 10 500 en 2015. Chiffre auquel il faudrait rajouter la fréquentation des résidents qui peut être estimée à 1 800 personnes, explique l'ISPF. La Polynésie française est d'ailleurs bien positionnée sur ce segment par rapport à ses voisins du Pacifique, avec une offre en charter plus importante qu’en Nouvelle-Calédonie et en Nouvelle-Zélande. Eh oui… Côté croisières, “généralement de luxe”, elles sortent peu du parcours Tahiti-Moorea-Bora Bora. Ces îles sont en effet très souvent les seules à pouvoir recevoir des paquebots de grande taille. Et seule la croisière charter peut proposer des prestations moins luxueuses mais reste confrontée au manque de mouillages.
Enfin, un mot de la fabrication et de la réparation navale. Le secteur est lui-aussi en progression avec 150 entreprises occupant 273 salariés en 2019. Mais comme la plaisance, ce secteur représente un faible poids de l’économie polynésienne. Il est concentré sur la fabrication et la réparation navale, dont la construction de navires de pêche mais aussi sur la maintenance des bateaux polynésiens et étrangers.
La croisière, la plaisance et location de voilier sont également en “forte croissance”. Ces activités constituées de moins de 10 entreprises occupent 150 salariés en 2019. Elles attirent aujourd’hui 8% de la fréquentation touristique du fenua, soit 17 500 touristes internationaux en 2019, contre 10 500 en 2015. Chiffre auquel il faudrait rajouter la fréquentation des résidents qui peut être estimée à 1 800 personnes, explique l'ISPF. La Polynésie française est d'ailleurs bien positionnée sur ce segment par rapport à ses voisins du Pacifique, avec une offre en charter plus importante qu’en Nouvelle-Calédonie et en Nouvelle-Zélande. Eh oui… Côté croisières, “généralement de luxe”, elles sortent peu du parcours Tahiti-Moorea-Bora Bora. Ces îles sont en effet très souvent les seules à pouvoir recevoir des paquebots de grande taille. Et seule la croisière charter peut proposer des prestations moins luxueuses mais reste confrontée au manque de mouillages.
Enfin, un mot de la fabrication et de la réparation navale. Le secteur est lui-aussi en progression avec 150 entreprises occupant 273 salariés en 2019. Mais comme la plaisance, ce secteur représente un faible poids de l’économie polynésienne. Il est concentré sur la fabrication et la réparation navale, dont la construction de navires de pêche mais aussi sur la maintenance des bateaux polynésiens et étrangers.
Et voilà la pêche…
La pêche, enfin, n'est pas en reste dans ce secteur de l'économie. Avec l'aquaculture et donc la perliculture, elle occupe plus de 1 100 emplois salariés déclarés en 2019. Précision cependant notable de l'ISPF : “Le nombre d’effectifs travaillant dans la pêche est très complexe à identifier compte tenu de la part importante du nombre de patentés dans le secteur et de l’autoconsommation”. Grâce à la vente de perles en Asie et un peu moins de poissons aux États-Unis, le secteur représente 54% des recettes d'exportation de l'ensemble de la Polynésie française. Surtout destinés aux ménages polynésiens, 13 500 tonnes de production de poissons sont consommées localement pour 1 600 tonnes exportées en 2019. “A noter l’importance de la pêche de subsistance”, signale l'ISPF, puisque “quatre poissons sur cinq ne sont pas achetés”.
Le seul secteur de la pêche est constitué d’une flotte de 72 navires –contre 61 en 2015–, à laquelle s’ajoutent 350 bateaux pour la pêche côtière et 13 000 familles déclarant pratiquer la pêche lagonaire dans le dernier recensement de 2017. Le secteur s’est fortement transformé depuis les années 2000 avec l'aide des pouvoirs publics : “aide à l’investissement, infrastructure portuaire, programme de formation et de recherche…”. La filière de pêche industrielle hauturière s’est développée aux côtés des autres pratiques de pêche. La pêche côtière et lagonaire est également soutenue par le Pays avec par exemple des prix préférentiels sur le gasoil ou la glace. Une certitude, la Polynésie française –et sa large zone économique exclusive– possède un “réel potentiel halieutique” et une situation géographique avantageuse “en termes d’exportation vers les marchés en croissance” comme l'Asie et l'Amérique du Nord.
Mais ces ressources ne sont pas exploitées de la même manière selon que l'on parle de pêche hauturière, côtière et lagonaire, indique l'étude. “Certaines espèces de poissons sont plus recherchées et donc plus menacées. La hausse constante de la consommation de poissons, en Polynésie française et dans le monde, a fait de la pêche une industrie lucrative. Le boom de l’halieutique s’est aussi traduit par des inégalités ressenties par les pêcheurs artisanaux et une aggravation des conflits pour le contrôle de la ressource.” Surveillance de la ZEE ou rahui sont quelques-unes des réponses apportées à ces problématiques par les pouvoirs publics.
La pêche, enfin, n'est pas en reste dans ce secteur de l'économie. Avec l'aquaculture et donc la perliculture, elle occupe plus de 1 100 emplois salariés déclarés en 2019. Précision cependant notable de l'ISPF : “Le nombre d’effectifs travaillant dans la pêche est très complexe à identifier compte tenu de la part importante du nombre de patentés dans le secteur et de l’autoconsommation”. Grâce à la vente de perles en Asie et un peu moins de poissons aux États-Unis, le secteur représente 54% des recettes d'exportation de l'ensemble de la Polynésie française. Surtout destinés aux ménages polynésiens, 13 500 tonnes de production de poissons sont consommées localement pour 1 600 tonnes exportées en 2019. “A noter l’importance de la pêche de subsistance”, signale l'ISPF, puisque “quatre poissons sur cinq ne sont pas achetés”.
Le seul secteur de la pêche est constitué d’une flotte de 72 navires –contre 61 en 2015–, à laquelle s’ajoutent 350 bateaux pour la pêche côtière et 13 000 familles déclarant pratiquer la pêche lagonaire dans le dernier recensement de 2017. Le secteur s’est fortement transformé depuis les années 2000 avec l'aide des pouvoirs publics : “aide à l’investissement, infrastructure portuaire, programme de formation et de recherche…”. La filière de pêche industrielle hauturière s’est développée aux côtés des autres pratiques de pêche. La pêche côtière et lagonaire est également soutenue par le Pays avec par exemple des prix préférentiels sur le gasoil ou la glace. Une certitude, la Polynésie française –et sa large zone économique exclusive– possède un “réel potentiel halieutique” et une situation géographique avantageuse “en termes d’exportation vers les marchés en croissance” comme l'Asie et l'Amérique du Nord.
Mais ces ressources ne sont pas exploitées de la même manière selon que l'on parle de pêche hauturière, côtière et lagonaire, indique l'étude. “Certaines espèces de poissons sont plus recherchées et donc plus menacées. La hausse constante de la consommation de poissons, en Polynésie française et dans le monde, a fait de la pêche une industrie lucrative. Le boom de l’halieutique s’est aussi traduit par des inégalités ressenties par les pêcheurs artisanaux et une aggravation des conflits pour le contrôle de la ressource.” Surveillance de la ZEE ou rahui sont quelques-unes des réponses apportées à ces problématiques par les pouvoirs publics.
La perle, secteur “iconique”
La perliculture occupe le plus grand nombre de salariés du secteur : 842 en 2019. Mais le secteur est en crise. Sa valeur ajoutée a diminué de 23% entre 2015 et 2019 pour représenter 0,5% du PIB polynésien. Malgré une baisse depuis cinq ans, les exportations de produits perliers constituent la deuxième ressource propre du Pays avec 5 milliards de Fcfp en 2019, contre 7,5 milliards en 2015, loin derrière les activités touristiques qui représentent 70 milliards de Fcfp.
L'activité est majoritairement située aux Tuamotu –72% de la surface– et la dynamique de développement est portée par les Gambier. La perliculture joue un rôle économique structurant et offre un revenu à de nombreux foyers où certains atolls sont fortement touchés par le chômage. Les différentes étapes de production demandent une main-d’œuvre permanente et saisonnière importante qui occupait 1 300 personnes en 2017, soit un actif occupé sur cinq de l’archipel des Tuamotu.
Depuis plusieurs années, un dérèglement du cycle biologique des huîtres, parfois accompagné d’une surmortalité, est constaté sur certaines îles. La trop forte densité semble particulièrement impacter les populations sauvages, seules capables de produire les larves indispensables à la pérennisation de l’activité. Depuis 2017, la réforme du secteur perlicole prend en compte des seuils écologiques pour chaque lagon en fonction de sa taille pour l’attribution des concessions maritimes. Néanmois, une activité aquacole basée sur l’exploitation des ressources naturelles menée dans un contexte d’insularité favorise et amplifie les dommages pour l’environnement. L’usage important d’intrants plastiques rend la filière particulièrement sensible aux problématiques de traitement des déchets par exemple et l’usage d’intrant chimique peut aussi poser des problèmes pour les élevages.
ISPF
L'activité est majoritairement située aux Tuamotu –72% de la surface– et la dynamique de développement est portée par les Gambier. La perliculture joue un rôle économique structurant et offre un revenu à de nombreux foyers où certains atolls sont fortement touchés par le chômage. Les différentes étapes de production demandent une main-d’œuvre permanente et saisonnière importante qui occupait 1 300 personnes en 2017, soit un actif occupé sur cinq de l’archipel des Tuamotu.
Depuis plusieurs années, un dérèglement du cycle biologique des huîtres, parfois accompagné d’une surmortalité, est constaté sur certaines îles. La trop forte densité semble particulièrement impacter les populations sauvages, seules capables de produire les larves indispensables à la pérennisation de l’activité. Depuis 2017, la réforme du secteur perlicole prend en compte des seuils écologiques pour chaque lagon en fonction de sa taille pour l’attribution des concessions maritimes. Néanmois, une activité aquacole basée sur l’exploitation des ressources naturelles menée dans un contexte d’insularité favorise et amplifie les dommages pour l’environnement. L’usage important d’intrants plastiques rend la filière particulièrement sensible aux problématiques de traitement des déchets par exemple et l’usage d’intrant chimique peut aussi poser des problèmes pour les élevages.
ISPF