Tahiti, le 25 août 2024 - Après une riche carrière de volleyeur professionnel, Julien Anton a posé ses valises en Polynésie française pour y devenir moniteur de plongée. Mais l’homme a plus d’une corde à son arc et son amour pour la photographie l’a conduit à de multiples collaborations. Repéré par le magazine anglais “Oceanographic”, il concourt désormais pour être nommé Photographe de l’année dans la catégorie Beaux-arts.
Il est le premier surpris de cette nomination puisque sa candidature n’a pas été sollicitée par lui-même, mais c’est bien le magazine qui l’a contacté après être tombé sur des photos de son travail en ligne. “Des photographes professionnels ont dû apprécier mon travail”, explique Julien Anton, amusé de la situation. “Les organisateurs du concours m’ont contacté et m’ont demandé d’envoyer deux ou trois clichés pour participer au concours. Ils ont sélectionné celui-ci.” La remise du prix se fera dans le courant du mois de septembre à Londres
Une histoire de respect
Et cette photo est tout bonnement impressionnante. La photo en gros plan de l’œil d’un requin nourrice prise au large de Faa’a. “Cette image de l’œil de ce requin nourrice est inhabituelle”, admet le photographe. “Elle est liée à la proximité. La peau du requin est magnifique. Ce n’est peut-être pas la photo la plus technique de ma vie, mais elle a une belle histoire. C’est une photo très graphique. J’ai l’ai prise après une période de pluie. La visibilité n’était pas terrible et j’ai pris mon objectif pour faire de la macro”, détaille Julien Anton qui avait demandé au préalable une autorisation de la Direction de l’environnement pour ses prises de vues.
À -55m de profondeur, il croise ce requin nourrice. Armé de sa caméra Panasonic GH6 objectif Olympus 60mm macro, caisson Ikelite, éclairage Weefine 2x10000 lumens, il fait jouer sa patience. Un quart d’heure quasiment statique pour approcher à moins de deux mètres du requin qui dormait. Un quart d’heure pour se faire accepter dans l’environnement direct du squale. Un geste brusque, une attitude précipitée, et ne restait alors plus à Julien Anton qu’à dire adieu à son cliché.
“Sous l’eau, il faut respecter les animaux, il faut respecter les règles d’approche, faire en sorte que ce soit l’animal qui vienne faire du ‘human watching’, qu’il vienne voir la curiosité dans son environnement. On doit se faire accepter par l’animal qui vient à nous”, récite-t-il comme une leçon de vie aquatique. “Je refuse de faire n’importe quoi pour une photo.”
Il est le premier surpris de cette nomination puisque sa candidature n’a pas été sollicitée par lui-même, mais c’est bien le magazine qui l’a contacté après être tombé sur des photos de son travail en ligne. “Des photographes professionnels ont dû apprécier mon travail”, explique Julien Anton, amusé de la situation. “Les organisateurs du concours m’ont contacté et m’ont demandé d’envoyer deux ou trois clichés pour participer au concours. Ils ont sélectionné celui-ci.” La remise du prix se fera dans le courant du mois de septembre à Londres
Une histoire de respect
Et cette photo est tout bonnement impressionnante. La photo en gros plan de l’œil d’un requin nourrice prise au large de Faa’a. “Cette image de l’œil de ce requin nourrice est inhabituelle”, admet le photographe. “Elle est liée à la proximité. La peau du requin est magnifique. Ce n’est peut-être pas la photo la plus technique de ma vie, mais elle a une belle histoire. C’est une photo très graphique. J’ai l’ai prise après une période de pluie. La visibilité n’était pas terrible et j’ai pris mon objectif pour faire de la macro”, détaille Julien Anton qui avait demandé au préalable une autorisation de la Direction de l’environnement pour ses prises de vues.
À -55m de profondeur, il croise ce requin nourrice. Armé de sa caméra Panasonic GH6 objectif Olympus 60mm macro, caisson Ikelite, éclairage Weefine 2x10000 lumens, il fait jouer sa patience. Un quart d’heure quasiment statique pour approcher à moins de deux mètres du requin qui dormait. Un quart d’heure pour se faire accepter dans l’environnement direct du squale. Un geste brusque, une attitude précipitée, et ne restait alors plus à Julien Anton qu’à dire adieu à son cliché.
“Sous l’eau, il faut respecter les animaux, il faut respecter les règles d’approche, faire en sorte que ce soit l’animal qui vienne faire du ‘human watching’, qu’il vienne voir la curiosité dans son environnement. On doit se faire accepter par l’animal qui vient à nous”, récite-t-il comme une leçon de vie aquatique. “Je refuse de faire n’importe quoi pour une photo.”
Trip leader
Après une première vie de volleyeur professionnel durant près de 20 ans, ce qui le conduira à porter le maillot de l’équipe de France de volley-ball à 137 reprises et à participer aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, Julien Anton vit aujourd’hui de sa deuxième passion. Moniteur de plongée, il collabore aussi avec des marques locales comme Miti Kingdom et Ocean Culture Life en tant que photographe ambassadeur.
Julien Anton est aussi Trip leader et accompagne régulièrement des équipes de tournage de télévisions étrangères qui viennent tourner dans nos eaux. Le plus récent, ce reportage de TF1 sur la tortue en Polynésie française et les actions de l’association Te mana o te moana. Il collabore enfin, entre deux prises de vues, aux travaux de recherche de Laurent Ballesta sur le grand requin marteau.
Après une première vie de volleyeur professionnel durant près de 20 ans, ce qui le conduira à porter le maillot de l’équipe de France de volley-ball à 137 reprises et à participer aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, Julien Anton vit aujourd’hui de sa deuxième passion. Moniteur de plongée, il collabore aussi avec des marques locales comme Miti Kingdom et Ocean Culture Life en tant que photographe ambassadeur.
Julien Anton est aussi Trip leader et accompagne régulièrement des équipes de tournage de télévisions étrangères qui viennent tourner dans nos eaux. Le plus récent, ce reportage de TF1 sur la tortue en Polynésie française et les actions de l’association Te mana o te moana. Il collabore enfin, entre deux prises de vues, aux travaux de recherche de Laurent Ballesta sur le grand requin marteau.
Une autre photo venant de Polynésie
Toujours dans la catégorie Beaux-arts, une autre photo, elle aussi prise en Polynésie française, est à découvrir. Elle est l’œuvre de l’Américaine Renée Capozzola, photographe sous-marine qui a déjà reçu plus de cinquante prix internationaux prestigieux pour son travail. Une baleine et son baleineau. “Cette image d’une baleine à bosse et de son petit a été prise au large de Tahiti”, explique-t-elle. “Alors que j’attendais à la surface que les baleines remontent à proximité, ces deux-là se sont élevés directement sous moi grâce aux rayons brillants du soleil, créant une scène paradisiaque. Normalement, je photographie avec mon appareil photo vers le haut, mais ici, j’ai pris la photo vers le bas pour capturer les rayons du soleil contrastant à travers l’eau et illustrer les tailles respectives de la mère et du petit.”
Les eaux polynésiennes semblent d’ailleurs être son terrain de travail préféré. C’est avec une photo prise à Fakarava que Renée Capozzola a déjà remporté le titre de photographe de l’année en 2021.
Toujours dans la catégorie Beaux-arts, une autre photo, elle aussi prise en Polynésie française, est à découvrir. Elle est l’œuvre de l’Américaine Renée Capozzola, photographe sous-marine qui a déjà reçu plus de cinquante prix internationaux prestigieux pour son travail. Une baleine et son baleineau. “Cette image d’une baleine à bosse et de son petit a été prise au large de Tahiti”, explique-t-elle. “Alors que j’attendais à la surface que les baleines remontent à proximité, ces deux-là se sont élevés directement sous moi grâce aux rayons brillants du soleil, créant une scène paradisiaque. Normalement, je photographie avec mon appareil photo vers le haut, mais ici, j’ai pris la photo vers le bas pour capturer les rayons du soleil contrastant à travers l’eau et illustrer les tailles respectives de la mère et du petit.”
Les eaux polynésiennes semblent d’ailleurs être son terrain de travail préféré. C’est avec une photo prise à Fakarava que Renée Capozzola a déjà remporté le titre de photographe de l’année en 2021.