Tahiti, le 15 octobre 2024 - Gaspard Ravel, dit Bill, s’est éteint à Paris à l’âge de 84 ans, ont rapporté nos confères de Radio 1 ce mardi. L’homme d’affaires, atteint d’un cancer du poumon, aura marqué le Fenua de son empreinte dans de nombreuses sociétés.
De la gérance d’un bar en 1963 à milliardaire, Bill Ravel aura roulé sa bosse dans de nombreux business. En mars 1967, il s'intéresse pour la première fois au transport maritime qui deviendra sa principale activité. Il crée la Compagnie Française de Navigation dont le siège social est à Port Vila. La société assure alors la desserte entre Nouméa, Wallis, Futuna, Suva et au retour, les Nouvelles Hébrides.
Parallèlement, il se lance dans la construction de l'hôtel Mocambo en Nouvelle-Calédonie.
En octobre 1970, il crée la SARL Transit Express Transport (TET) dont l’objet est l'exploitation de tous véhicules et engins et l'acconage de tous navires. En 1972, il étend ses activités à l'importation et à la vente de matériaux de construction pour devenir la Compagnie Générale de Matériaux Cogema. Entreprise que son frère et lui cèdent en mai 1975.
En juin 1975, il se lance dans la création d'une nouvelle société, la SARL Safragence, qui a pour but l'exploitation d'une agence de voyages et transports aériens, terrestres et maritimes. Sofragence devient l'agent général pour la Nouvelle-Calédonie des compagnies aériennes thaïlandaise Thai et suédoise Scandinavian Airlines Système S.A.S.
En janvier 1977, dans le cadre de son expansion, la Sofrana Unilines crée la société Sofrana Far East Line dont le siège est au Libéria. Cette nouvelle société s'intéresse au secteur de l'Asie du Sud-Est. La même année, Ravel apparaît dans la société des Industries Alimentaires de Bourrail (SIAB).
En 1979, Bille Ravel dirige donc directement ou par société interposée six compagnies de navigation, avec dans certains ports les activités annexes d'acconage. Cette année-là il est élu pour un an président de l'association des armateurs du Pacifique Sud regroupant neuf compagnies dont la CGM, la PAD, la Karlander et la Forum Line.
Après le montage de plusieurs autres sociétés en Nouvelle-Calédonie, il commence à s’intéresser à la Polynésie française. En 1984 un proche, Claude Maitre monte à Papeete le société Polypates (usine de pâtes alimentaires). La même année, Ravel est nommé P-dg de la compagnie aérienne SA Tahiti Airline. Cette compagnie ne sera jamais opérationnelle. Il devient également P-dg de la société Petrocean constituée en septembre 1984. Il quitte cette fonction en 1985.
Bill Ravel sera présent dans le milieu économique en Polynésie française via la SCI Immobilière Muaraa, la SARL Tahiti Flathôtel, la Compagnie Financière Océanie Polynésie, la SCAT Polynésie, la société Pacific Marine Management et Tahiti Airways International.
En Polynésie toujours, il était à la manœuvre dans le projet King Tamatoa.
Au volet judiciaire, il avait été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis pour corruption active dans le cadre d’un dossier de corruption auprès du leader syndical de la CSIP, Cyril Le Gayic.
De la gérance d’un bar en 1963 à milliardaire, Bill Ravel aura roulé sa bosse dans de nombreux business. En mars 1967, il s'intéresse pour la première fois au transport maritime qui deviendra sa principale activité. Il crée la Compagnie Française de Navigation dont le siège social est à Port Vila. La société assure alors la desserte entre Nouméa, Wallis, Futuna, Suva et au retour, les Nouvelles Hébrides.
Parallèlement, il se lance dans la construction de l'hôtel Mocambo en Nouvelle-Calédonie.
En octobre 1970, il crée la SARL Transit Express Transport (TET) dont l’objet est l'exploitation de tous véhicules et engins et l'acconage de tous navires. En 1972, il étend ses activités à l'importation et à la vente de matériaux de construction pour devenir la Compagnie Générale de Matériaux Cogema. Entreprise que son frère et lui cèdent en mai 1975.
En juin 1975, il se lance dans la création d'une nouvelle société, la SARL Safragence, qui a pour but l'exploitation d'une agence de voyages et transports aériens, terrestres et maritimes. Sofragence devient l'agent général pour la Nouvelle-Calédonie des compagnies aériennes thaïlandaise Thai et suédoise Scandinavian Airlines Système S.A.S.
En janvier 1977, dans le cadre de son expansion, la Sofrana Unilines crée la société Sofrana Far East Line dont le siège est au Libéria. Cette nouvelle société s'intéresse au secteur de l'Asie du Sud-Est. La même année, Ravel apparaît dans la société des Industries Alimentaires de Bourrail (SIAB).
En 1979, Bille Ravel dirige donc directement ou par société interposée six compagnies de navigation, avec dans certains ports les activités annexes d'acconage. Cette année-là il est élu pour un an président de l'association des armateurs du Pacifique Sud regroupant neuf compagnies dont la CGM, la PAD, la Karlander et la Forum Line.
Après le montage de plusieurs autres sociétés en Nouvelle-Calédonie, il commence à s’intéresser à la Polynésie française. En 1984 un proche, Claude Maitre monte à Papeete le société Polypates (usine de pâtes alimentaires). La même année, Ravel est nommé P-dg de la compagnie aérienne SA Tahiti Airline. Cette compagnie ne sera jamais opérationnelle. Il devient également P-dg de la société Petrocean constituée en septembre 1984. Il quitte cette fonction en 1985.
Bill Ravel sera présent dans le milieu économique en Polynésie française via la SCI Immobilière Muaraa, la SARL Tahiti Flathôtel, la Compagnie Financière Océanie Polynésie, la SCAT Polynésie, la société Pacific Marine Management et Tahiti Airways International.
En Polynésie toujours, il était à la manœuvre dans le projet King Tamatoa.
Au volet judiciaire, il avait été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis pour corruption active dans le cadre d’un dossier de corruption auprès du leader syndical de la CSIP, Cyril Le Gayic.