Tahiti le 03 janvier 2025. Dans un courrier envoyé à ses adhérents jeudi 2 janvier, l’association de défense des consommateurs Te tia ara, relance la question du paiement de l’abonnement téléphonique obligatoire chez Onati pour pouvoir bénéficier de la fibre en Polynésie française. Une étrangeté purement locale qui perdure depuis de longues années là où le dégroupement a été mis en place dans de nombreux autres pays.
Te tia ara annonce dans son courrier qu’il "ne s’associera pas aux festivités des 10 ans de la concurrence organisées par l’Autorité de la concurrence en mars 2025 puisque cette dernière, selon l’association « ignore les consommateurs polynésiens et ne respecte pas ses engagements."
Elle explique dans son courrier que "en 2020 et 2021, l’association des consommateurs a été assaillie d’appels et de courriers de consommateurs se plaignant des pratiques d’ONATI, filiale de l’OPT, obligeant les clients qui s’abonnent à la fibre à continuer d’acquitter un abonnement à l’ancienne ligne cuivre dont ils n’ont plus l’usage à raison de 3565 francs par mois. Cet abonnement supplémentaire est imposé unilatéralement aux abonnés des trois sociétés qui commercialisent la fibre."
Suite à ces appels, Te tia ara s’est retournée vers l’APC pour lui demander d’intervenir et faire cesser cette obligation d’abonnement au cuivre et à la fibre en même temps alors que ces deux services sont totalement distincts et que rares aujourd’hui sont les particuliers à utiliser leur téléphones fixes depuis l’avènement des téléphones portables et la baisse des prix occasionnée par l’introduction de la concurrence.
"L’association a rédigé une saisine de 30 pages respectant un formalisme rigide, accompagnée de 26 documents annexes réceptionnée le 25 octobre 2021 par le rapporteur général de l’Autorité, Mme Véronique Selinski", poursuit Te tia ara. Un document qui "expose les plaintes de consommateurs polynésiens victimes, non seulement de publicité mensongère (car à aucun moment dans les publicités il n’est fait état de l’abonnement supplémentaire imposé) mais aussi d’une vente forcée."
Or, depuis rien n’a bougé déplore l’association malgré une pétition lancée le 13 octobre. "L’Autorité se moque donc éperdument des consommateurs polynésiens et de leurs représentants", ose Te tia ara, visiblement très remontée par l’inertie du dossier.
"Les consommateurs, qui n’arrêtent pas de nous interpeller sur ce sujet, méritent plus de considération" conclut le courrier qui revient sur les chiffres. "Onati continue de prélever 3650 francs par mois à chaque abonné à la fibre soit 42 780 francs chaque année pour un réseau dont il n’a plus l’usage. Ça arrange bien le gouvernement qui doit subventionner l’OPT !"
Te tia ara annonce dans son courrier qu’il "ne s’associera pas aux festivités des 10 ans de la concurrence organisées par l’Autorité de la concurrence en mars 2025 puisque cette dernière, selon l’association « ignore les consommateurs polynésiens et ne respecte pas ses engagements."
Elle explique dans son courrier que "en 2020 et 2021, l’association des consommateurs a été assaillie d’appels et de courriers de consommateurs se plaignant des pratiques d’ONATI, filiale de l’OPT, obligeant les clients qui s’abonnent à la fibre à continuer d’acquitter un abonnement à l’ancienne ligne cuivre dont ils n’ont plus l’usage à raison de 3565 francs par mois. Cet abonnement supplémentaire est imposé unilatéralement aux abonnés des trois sociétés qui commercialisent la fibre."
Suite à ces appels, Te tia ara s’est retournée vers l’APC pour lui demander d’intervenir et faire cesser cette obligation d’abonnement au cuivre et à la fibre en même temps alors que ces deux services sont totalement distincts et que rares aujourd’hui sont les particuliers à utiliser leur téléphones fixes depuis l’avènement des téléphones portables et la baisse des prix occasionnée par l’introduction de la concurrence.
"L’association a rédigé une saisine de 30 pages respectant un formalisme rigide, accompagnée de 26 documents annexes réceptionnée le 25 octobre 2021 par le rapporteur général de l’Autorité, Mme Véronique Selinski", poursuit Te tia ara. Un document qui "expose les plaintes de consommateurs polynésiens victimes, non seulement de publicité mensongère (car à aucun moment dans les publicités il n’est fait état de l’abonnement supplémentaire imposé) mais aussi d’une vente forcée."
Or, depuis rien n’a bougé déplore l’association malgré une pétition lancée le 13 octobre. "L’Autorité se moque donc éperdument des consommateurs polynésiens et de leurs représentants", ose Te tia ara, visiblement très remontée par l’inertie du dossier.
"Les consommateurs, qui n’arrêtent pas de nous interpeller sur ce sujet, méritent plus de considération" conclut le courrier qui revient sur les chiffres. "Onati continue de prélever 3650 francs par mois à chaque abonné à la fibre soit 42 780 francs chaque année pour un réseau dont il n’a plus l’usage. Ça arrange bien le gouvernement qui doit subventionner l’OPT !"