PAPEETE, le 30 septembre 2019 - Un projet d’accord de fin de grève a été présenté lundi par le syndicat O Oe to Oe Rima à la direction de l’hôtel Intercontinental de Moorea.
"Notre volonté est de mettre un terme à cette grève cette semaine ; mais si on n’y arrive pas, je suis prêt à laisser pourrir la situation", a prévenu Atonia Teriinohorai, interrogé lundi. Le secrétaire général de la confédération O Oe to Oe Rima a estimé qu’un accord avec la direction de l’hôtel Intercontinental Moorea pouvait être atteint "mardi ou mercredi", sur la base d’un projet de protocole présenté ce week-end et validé par les salariés grévistes. Une avancée déterminante dans un mouvement de grève débuté le 29 août dernier et suivi par plus de 80 % du personnel du resort de Tiahura. "Nous sommes prêts à faire des concessions, et nous l’avons montré. La direction de l’hôtel doit également faire un effort, maintenant."
Les délégués O Oe to Oe Rima ont accepté, le 19 septembre, de ne plus exiger la réintégration des quatre employés de cuisines mis à pied à titre conservatoire, mi-août, après avoir été accusés par une collègue de harcèlement sexuel et de viol en réunion. Il s’agissait du point n°1 du préavis de grève. Mais cette condition était posée par la direction de l’hôtel comme préalable à toute négociation. Ce point retiré, le syndicat se concentre depuis sur un programme de recrutement en contrat à durée indéterminée d’une trentaine de collaborateurs actuellement employés par le resort à titre précaire : 22 postes occupés régulièrement par des extras et six collaborateurs sous contrat à durée déterminée (CDD).
Question de point de vue : de l’autre côté de la table des négociations, ces contrats sont autant de "moyens légaux prévus par le code du travail pour permettre à l’entreprise de faire face à la fluctuation de l’activité en assurant son équilibre financier", comme a souhaité souligner lundi Guillaume Epinette. Pour le directeur général des hôtels du groupe Intercontinental en Polynésie, les discussions en cours doivent permettre de "trouver une voie constructive pour mettre un terme au mouvement" : "Tous le monde veut pouvoir reprendre le travail, accueillir nos clients et délivrer le service que l'on sait délivrer."
C’est dans ce contexte qu’un projet de protocole a été présenté à la direction de l’établissement hôtelier lundi. Il prévoit le recrutement immédiat, à temps partiel mais sous contrats à durée indéterminée (CDI), de cinq personnes qui collaborent avec l’Intercontinental Moorea à titre précaire "depuis 9 ans", insiste Atonia Teriinohorai. Cela n’étant pas acquis, pour la direction, lundi matin, les discussions achoppaient encore sur le planning de recrutement d’une vingtaine d’autres employés, extras réguliers ou CDD, en faveur desquels le syndicat demande la titularisation en CDI à temps partiel. Le principe d’une commission mixte consultative de suivi de ce programme prévisionnel de recrutement est également évoqué, en cas d’accord.
En attendant la signature d’un protocole de fin de crise dans les jours prochains, l’hôtel Intercontinental de Moorea estime à "près de 120 millions de francs" (pertes de chiffre d’affaires et relogement de clients) l’impact financier de cette grève après 32 jours de débrayages.
"Notre volonté est de mettre un terme à cette grève cette semaine ; mais si on n’y arrive pas, je suis prêt à laisser pourrir la situation", a prévenu Atonia Teriinohorai, interrogé lundi. Le secrétaire général de la confédération O Oe to Oe Rima a estimé qu’un accord avec la direction de l’hôtel Intercontinental Moorea pouvait être atteint "mardi ou mercredi", sur la base d’un projet de protocole présenté ce week-end et validé par les salariés grévistes. Une avancée déterminante dans un mouvement de grève débuté le 29 août dernier et suivi par plus de 80 % du personnel du resort de Tiahura. "Nous sommes prêts à faire des concessions, et nous l’avons montré. La direction de l’hôtel doit également faire un effort, maintenant."
Les délégués O Oe to Oe Rima ont accepté, le 19 septembre, de ne plus exiger la réintégration des quatre employés de cuisines mis à pied à titre conservatoire, mi-août, après avoir été accusés par une collègue de harcèlement sexuel et de viol en réunion. Il s’agissait du point n°1 du préavis de grève. Mais cette condition était posée par la direction de l’hôtel comme préalable à toute négociation. Ce point retiré, le syndicat se concentre depuis sur un programme de recrutement en contrat à durée indéterminée d’une trentaine de collaborateurs actuellement employés par le resort à titre précaire : 22 postes occupés régulièrement par des extras et six collaborateurs sous contrat à durée déterminée (CDD).
Question de point de vue : de l’autre côté de la table des négociations, ces contrats sont autant de "moyens légaux prévus par le code du travail pour permettre à l’entreprise de faire face à la fluctuation de l’activité en assurant son équilibre financier", comme a souhaité souligner lundi Guillaume Epinette. Pour le directeur général des hôtels du groupe Intercontinental en Polynésie, les discussions en cours doivent permettre de "trouver une voie constructive pour mettre un terme au mouvement" : "Tous le monde veut pouvoir reprendre le travail, accueillir nos clients et délivrer le service que l'on sait délivrer."
C’est dans ce contexte qu’un projet de protocole a été présenté à la direction de l’établissement hôtelier lundi. Il prévoit le recrutement immédiat, à temps partiel mais sous contrats à durée indéterminée (CDI), de cinq personnes qui collaborent avec l’Intercontinental Moorea à titre précaire "depuis 9 ans", insiste Atonia Teriinohorai. Cela n’étant pas acquis, pour la direction, lundi matin, les discussions achoppaient encore sur le planning de recrutement d’une vingtaine d’autres employés, extras réguliers ou CDD, en faveur desquels le syndicat demande la titularisation en CDI à temps partiel. Le principe d’une commission mixte consultative de suivi de ce programme prévisionnel de recrutement est également évoqué, en cas d’accord.
En attendant la signature d’un protocole de fin de crise dans les jours prochains, l’hôtel Intercontinental de Moorea estime à "près de 120 millions de francs" (pertes de chiffre d’affaires et relogement de clients) l’impact financier de cette grève après 32 jours de débrayages.