Jean-Christophe Bouissou a vigoureusement réagi à la publication, mercredi 14 novembre, d’informations prétendant qu’il aurait à deux reprises en 2008, reçu en espèces de l’homme d’affaires Bill Ravel, la somme de 500.000 Fcfp. "Je démens formellement les propos parus dans la presse (…), laissant croire à un financement personnel ou un financement occulte de mon parti politique par monsieur Ravel", explique-t-il dans un communiqué adressé aux rédactions de Tahiti
"Je voudrais dénoncer le procédé qui tend à jeter en pâture des personnes sans même connaître le fond d’un dossier, qui au demeurant m’est complètement étranger", s’indigne Jean-Christophe Bouissou. "On me cite et par la force des choses je m’en réfère à 2008 lorsque Bill Ravel, comme d’autres personnalités du pays, du monde des affaires, a contribué sous forme de don, au fonctionnement de la radio Taui FM. Cela a dument été comptabilisé et je tiens les justificatifs à la disposition des enquêteurs, s'ils le souhaitent. Il n’y a pas eu de financement de parti politique dans cette affaire : il est strictement interdit de financer un parti politique à partir de cash."
Tahiti infos : Demandez-vous à être mis en examen pour avoir connaissance du dossier ?
Jean-Christophe Bouissou : Non. Faut-il encore qu’il y ait des charges contre moi. J’attends simplement d’être convoqué et entendu. Par la force des choses j’ai été cité dans cette affaire par M. Sztejnberg-Martin, qui a rendu ce service à M. Ravel de me remettre cette contribution financière au fonctionnement de la radio. M. Sztejnberg-Martin ignorait tout du contenu de l'enveloppe. Cette contribution financière est quelque chose qui est parfaitement légal.
Tahiti infos : Cette contribution de Bill Ravel au fonctionnement de la radio est-elle chose régulière ?
Jean-Christophe Bouissou : Non, non, non, je pense qu’il a dû participer une ou deux fois peut-être. (…)
Tahiti infos : Vous semblez affecté par cette affaire.
Jean-Christophe Bouissou : J’ai l’impression aujourd’hui que l’on tire énormément de plans sur la comète, dans cette affaire. Il faut faire attention que l’éléphant n’accouche pas d’une souris. Je me sens sali : tel que c’est titré, tel que cela a été présenté hier soir (mardi 13) à la télévision, on jette l’opprobre sur ma personne ; on lie le terme de corruption à côté de mon nom : je ne suis pas ce genre de personnes. Et notamment lorsqu’il s’agit de dons pour cette entreprise que j’aime beaucoup et que je préside, Taui FM.
Je mettrai cette affaire devant le tribunal et je saisirai mon avocat dès que possible. Je vais porter plainte pour diffamation contre tous ceux qui auront porté atteinte à mon honneur.
"Je voudrais dénoncer le procédé qui tend à jeter en pâture des personnes sans même connaître le fond d’un dossier, qui au demeurant m’est complètement étranger", s’indigne Jean-Christophe Bouissou. "On me cite et par la force des choses je m’en réfère à 2008 lorsque Bill Ravel, comme d’autres personnalités du pays, du monde des affaires, a contribué sous forme de don, au fonctionnement de la radio Taui FM. Cela a dument été comptabilisé et je tiens les justificatifs à la disposition des enquêteurs, s'ils le souhaitent. Il n’y a pas eu de financement de parti politique dans cette affaire : il est strictement interdit de financer un parti politique à partir de cash."
Tahiti infos : Demandez-vous à être mis en examen pour avoir connaissance du dossier ?
Jean-Christophe Bouissou : Non. Faut-il encore qu’il y ait des charges contre moi. J’attends simplement d’être convoqué et entendu. Par la force des choses j’ai été cité dans cette affaire par M. Sztejnberg-Martin, qui a rendu ce service à M. Ravel de me remettre cette contribution financière au fonctionnement de la radio. M. Sztejnberg-Martin ignorait tout du contenu de l'enveloppe. Cette contribution financière est quelque chose qui est parfaitement légal.
Tahiti infos : Cette contribution de Bill Ravel au fonctionnement de la radio est-elle chose régulière ?
Jean-Christophe Bouissou : Non, non, non, je pense qu’il a dû participer une ou deux fois peut-être. (…)
Tahiti infos : Vous semblez affecté par cette affaire.
Jean-Christophe Bouissou : J’ai l’impression aujourd’hui que l’on tire énormément de plans sur la comète, dans cette affaire. Il faut faire attention que l’éléphant n’accouche pas d’une souris. Je me sens sali : tel que c’est titré, tel que cela a été présenté hier soir (mardi 13) à la télévision, on jette l’opprobre sur ma personne ; on lie le terme de corruption à côté de mon nom : je ne suis pas ce genre de personnes. Et notamment lorsqu’il s’agit de dons pour cette entreprise que j’aime beaucoup et que je préside, Taui FM.
Je mettrai cette affaire devant le tribunal et je saisirai mon avocat dès que possible. Je vais porter plainte pour diffamation contre tous ceux qui auront porté atteinte à mon honneur.