Cette recherche menée par le Dr Yian Gu de la faculté de médecine de l'Université Columbia à New York a suivi 2.148 personnes âgées de 65 ans qui ne souffraient pas de démence au début de l'étude.
Les participants ont répondu à un questionnaire sur leur régime alimentaire et ont été évalués tous les 18 mois pendant quatre ans pour déterminer leur état cérébral.
Durant cette période, 253 participants ont développé la maladie d'Alzheimer.
Une combinaison alimentaire a été nettement liée à une réduction du risque de développer la maladie, soulignent ces chercheurs dont l'étude paraît dans les Archives of Neurology datées de juin.
Outre les poissons et les fruits, les auteurs citent l'huile d'olive comme assaisonnement dans les salades, différents types de noix, les tomates, le poulet, les légumes crucifères comme les épinards et les légumes de couleurs sombres comme autant d'aliments permettant d'abaisser le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Le tout est combiné à une faible consommation de laitage entier, de beurre et de viande rouge, riche en graisses saturées.
Plusieurs nutriments dans ces aliments ont été identifiés dont la combinaison paraît jouer un rôle préventif. Il s'agit des vitamines B12 et E, de l'acide folique et des acides gras omega 3 et 6. En revanche, les auteurs de l'étude citent notamment les graisses saturées comme facteurs accroissant le risque de développer la maladie.
"Par exemple, les vitamines B12 et l'acide folique pourraient avoir des effets préventifs en réduisant les niveaux d'homocystéine dans le sang, qui est lié à un risque cardiovasculaire, tandis que des teneurs élevées en vitamine E empêcheraient le développement d'Alzheimer en raison de son pouvoir anti-oxydant", expliquent ces chercheurs.
Les régimes riches en graisses saturées seraient liés aux troubles des fonctions cognitives, à l'athérosclérose (blocage des artères) ou à l'inflammation affectant le cerveau avec l'accumulation de beta-amyloïdes. Ces derniers sont néfastes pour le système nerveux car ils empêchent la transmission de l'influx nerveux entre les neurones. Les plaques de beta-amyloïdes sont une des caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.
"Les données épidémiologiques liant le régime alimentaire (...) et le risque de développer ou de réduire la maladie d'Alzheimer se multiplient", observent ces chercheurs.
"Cependant les recherches effectuées jusqu'alors portant sur l'impact du régime alimentaire ou de certains nutriments sur le risque de développer Alzheimer ne sont pas cohérentes, en partie en raison de la grande variété des combinaisons des régimes alimentaires", poursuivent-ils.
"Les résultats de notre étude apportent un éclairage supplémentaire dans cette exploration des combinaisons alimentaires en vue de la prévention de cette maladie", concluent les auteurs de ces travaux.
js/gde/eg
Les participants ont répondu à un questionnaire sur leur régime alimentaire et ont été évalués tous les 18 mois pendant quatre ans pour déterminer leur état cérébral.
Durant cette période, 253 participants ont développé la maladie d'Alzheimer.
Une combinaison alimentaire a été nettement liée à une réduction du risque de développer la maladie, soulignent ces chercheurs dont l'étude paraît dans les Archives of Neurology datées de juin.
Outre les poissons et les fruits, les auteurs citent l'huile d'olive comme assaisonnement dans les salades, différents types de noix, les tomates, le poulet, les légumes crucifères comme les épinards et les légumes de couleurs sombres comme autant d'aliments permettant d'abaisser le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Le tout est combiné à une faible consommation de laitage entier, de beurre et de viande rouge, riche en graisses saturées.
Plusieurs nutriments dans ces aliments ont été identifiés dont la combinaison paraît jouer un rôle préventif. Il s'agit des vitamines B12 et E, de l'acide folique et des acides gras omega 3 et 6. En revanche, les auteurs de l'étude citent notamment les graisses saturées comme facteurs accroissant le risque de développer la maladie.
"Par exemple, les vitamines B12 et l'acide folique pourraient avoir des effets préventifs en réduisant les niveaux d'homocystéine dans le sang, qui est lié à un risque cardiovasculaire, tandis que des teneurs élevées en vitamine E empêcheraient le développement d'Alzheimer en raison de son pouvoir anti-oxydant", expliquent ces chercheurs.
Les régimes riches en graisses saturées seraient liés aux troubles des fonctions cognitives, à l'athérosclérose (blocage des artères) ou à l'inflammation affectant le cerveau avec l'accumulation de beta-amyloïdes. Ces derniers sont néfastes pour le système nerveux car ils empêchent la transmission de l'influx nerveux entre les neurones. Les plaques de beta-amyloïdes sont une des caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.
"Les données épidémiologiques liant le régime alimentaire (...) et le risque de développer ou de réduire la maladie d'Alzheimer se multiplient", observent ces chercheurs.
"Cependant les recherches effectuées jusqu'alors portant sur l'impact du régime alimentaire ou de certains nutriments sur le risque de développer Alzheimer ne sont pas cohérentes, en partie en raison de la grande variété des combinaisons des régimes alimentaires", poursuivent-ils.
"Les résultats de notre étude apportent un éclairage supplémentaire dans cette exploration des combinaisons alimentaires en vue de la prévention de cette maladie", concluent les auteurs de ces travaux.
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