Tahiti, le 15 août 2024 – Pas de grève au sein des compagnies aériennes puisque des protocoles d’accord ont été signés mercredi et jeudi. Les syndicats indiquent d’ailleurs que “ce n’était pas dans nos intentions” de partir en grève. À la sûreté, les négociations ont eu lieu mercredi et jeudi et les syndicats sont en attente d’un prochain rendez-vous avec les patrons. Du côté d’ADT, l’intersyndicale ayant reçu très tardivement le projet de protocole d’accord, les négociations devraient reprendre ce vendredi.
Les compagnies aériennes Air Tahiti, Air Tahiti Nui et Air Moana sont sorties des turbulences puisque des protocoles de fin de conflit ont été signés pour les deux premiers mercredi et pour le dernier jeudi alors que les préavis de grève arrivaient à échéance ce vendredi matin. Le 1er secrétaire adjoint de la CSIP, Cyril Le Gayic, assure que de toute façon, “ce n’était pas dans nos intentions” de partir en grève. Et il précise qu’il y avait des points “très importants” dans ces trois compagnies à régler. Comme les temps partiels qui sont “des dispositions réglementaires qui doivent être appliquées” et qui engendreront des “surcoûts financiers” pour Air Tahiti notamment. Cela pourrait “aggraver la situation financière et ce n’est pas dans notre intérêt”, dit-il. Il rappelle d’ailleurs que ce sujet au sein de la compagnie est un sujet “récurrent qui date et qui n’est pas réglé”.
Autres problématiques inhérentes aux trois compagnies, les formations techniques, la formation des gestes et postures et les formations régaliennes. Car “quand tu entres sur la piste de l’aéroport, il faut des agréments”. Il ajoute que l’aviation civile doit veiller au respect de ces formations.
Les contrats CDD comme “les modifications de dernière minute en temps plein qu’on modifie ensuite en temps partiel, ce genre de yoyo-là ne doit plus exister”, souligne également Cyril Le Gayic. Il explique qu’une disposition, dans ce sens, existe dans le code du travail, appelée des contrats CDI intermittents. “Ce sont des horaires annualisés qui peuvent subvenir aux besoins des compagnies pendant les périodes hautes, moyennes et basses (…). Si tu n’as pas d’activité, le salaire peut être lissé sur douze mois.”
À Air Moana, le second point de revendication, important pour les centrales syndicales, concernait le harcèlement moral et sexuel. Elles sont tombées d’accord jeudi avec la direction pour la mise en place au sein de la société d’un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et ont reçu de la direction “un engagement ferme” dans ce sens. Celle-ci s’est en effet engagée, dès la semaine prochaine, à mettre en place les institutions représentatives du personnel, telles que le comité d’entreprise et le CHST. Cyril Le Gayic s’étonne d’ailleurs que ces instances n’existent pas au sein de l’entreprise. “C’est un délit d’entrave”, a-t-il lancé à la direction qui, selon lui, aurait dû “utiliser les délégués du personnel”. “Si au sein de l’entreprise, il n’y a pas de CHST, ses missions sont dévolues à ces derniers”. Après la mise en place de ces instances, “un audit social et notamment sur les risques psycho-sociaux (RPS) et sur le harcèlement pourra être fait”.
Les compagnies aériennes Air Tahiti, Air Tahiti Nui et Air Moana sont sorties des turbulences puisque des protocoles de fin de conflit ont été signés pour les deux premiers mercredi et pour le dernier jeudi alors que les préavis de grève arrivaient à échéance ce vendredi matin. Le 1er secrétaire adjoint de la CSIP, Cyril Le Gayic, assure que de toute façon, “ce n’était pas dans nos intentions” de partir en grève. Et il précise qu’il y avait des points “très importants” dans ces trois compagnies à régler. Comme les temps partiels qui sont “des dispositions réglementaires qui doivent être appliquées” et qui engendreront des “surcoûts financiers” pour Air Tahiti notamment. Cela pourrait “aggraver la situation financière et ce n’est pas dans notre intérêt”, dit-il. Il rappelle d’ailleurs que ce sujet au sein de la compagnie est un sujet “récurrent qui date et qui n’est pas réglé”.
Autres problématiques inhérentes aux trois compagnies, les formations techniques, la formation des gestes et postures et les formations régaliennes. Car “quand tu entres sur la piste de l’aéroport, il faut des agréments”. Il ajoute que l’aviation civile doit veiller au respect de ces formations.
Les contrats CDD comme “les modifications de dernière minute en temps plein qu’on modifie ensuite en temps partiel, ce genre de yoyo-là ne doit plus exister”, souligne également Cyril Le Gayic. Il explique qu’une disposition, dans ce sens, existe dans le code du travail, appelée des contrats CDI intermittents. “Ce sont des horaires annualisés qui peuvent subvenir aux besoins des compagnies pendant les périodes hautes, moyennes et basses (…). Si tu n’as pas d’activité, le salaire peut être lissé sur douze mois.”
À Air Moana, le second point de revendication, important pour les centrales syndicales, concernait le harcèlement moral et sexuel. Elles sont tombées d’accord jeudi avec la direction pour la mise en place au sein de la société d’un Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et ont reçu de la direction “un engagement ferme” dans ce sens. Celle-ci s’est en effet engagée, dès la semaine prochaine, à mettre en place les institutions représentatives du personnel, telles que le comité d’entreprise et le CHST. Cyril Le Gayic s’étonne d’ailleurs que ces instances n’existent pas au sein de l’entreprise. “C’est un délit d’entrave”, a-t-il lancé à la direction qui, selon lui, aurait dû “utiliser les délégués du personnel”. “Si au sein de l’entreprise, il n’y a pas de CHST, ses missions sont dévolues à ces derniers”. Après la mise en place de ces instances, “un audit social et notamment sur les risques psycho-sociaux (RPS) et sur le harcèlement pourra être fait”.
Sûreté : les syndicats attendent le retour des patrons
Dans les sociétés de sûreté aéroportuaire, en grève depuis le 30 juillet, des négociations ont eu lieu mercredi auxquelles ont participé la directrice de l’inspection du travail Loetitia Hiu et le délégué interministériel au dialogue social, Pierre Frebault. Un projet de protocole d’accord en était même sorti. “Si tout va bien, on devrait signer une sortie de fin de conflit ce mercredi ou jeudi matin”, avait indiqué la secrétaire générale de A tia i mua, Avaiki Teuiau. “C’est un grand soulagement car ce n’est pas évident de tenir un piquet de grève sur 13-15 jours en sachant qu’à la base, les salariés sont vulnérables dans leurs conditions de travail et l’idée, pour les responsables syndicaux, c’est vraiment de sortir de ce conflit.”
Selon la secrétaire générale de A tia i mua, les centrales syndicales signataires de la convention collective gardiennage, dans laquelle une branche de la partie sûreté existe, et les dirigeants des sociétés Tahiti Sûreté, Vincent Dubois, et South Pacific Sécurité, Éric Chatelain, devaient se revoir autour d’une table pour discuter notamment “de la dénonciation partielle au niveau de la sûreté (…) pour négocier la mise en place de tous ces autres points”, tels que le délai de carence ou encore la prime d’ancienneté en contrepartie du 13e mois et la mise en place dans la grille salariale de plusieurs échelons “tout en tenant compte de l'ancienneté”.
Syndicats et patrons se sont donc retrouvés ce jeudi matin pour examiner le projet de protocole d’accord proposé par les syndicats. Après discussions, les dirigeants des sociétés de sûreté ont proposé de se revoir ce jeudi soir ou ce vendredi. Jeudi soir, aucune nouvelle réunion n’avait eu lieu.
Enfin, au niveau de la société Aéroport de Tahiti (ADT), ayant reçu le projet de protocole d’accord formulé par la direction très tard dans la nuit de mercredi à jeudi, les représentants du personnel se sont penchés dessus toute la journée de jeudi afin de rédiger leurs propositions. Les négociations devraient reprendre ce vendredi.
Selon la secrétaire générale de A tia i mua, les centrales syndicales signataires de la convention collective gardiennage, dans laquelle une branche de la partie sûreté existe, et les dirigeants des sociétés Tahiti Sûreté, Vincent Dubois, et South Pacific Sécurité, Éric Chatelain, devaient se revoir autour d’une table pour discuter notamment “de la dénonciation partielle au niveau de la sûreté (…) pour négocier la mise en place de tous ces autres points”, tels que le délai de carence ou encore la prime d’ancienneté en contrepartie du 13e mois et la mise en place dans la grille salariale de plusieurs échelons “tout en tenant compte de l'ancienneté”.
Syndicats et patrons se sont donc retrouvés ce jeudi matin pour examiner le projet de protocole d’accord proposé par les syndicats. Après discussions, les dirigeants des sociétés de sûreté ont proposé de se revoir ce jeudi soir ou ce vendredi. Jeudi soir, aucune nouvelle réunion n’avait eu lieu.
Enfin, au niveau de la société Aéroport de Tahiti (ADT), ayant reçu le projet de protocole d’accord formulé par la direction très tard dans la nuit de mercredi à jeudi, les représentants du personnel se sont penchés dessus toute la journée de jeudi afin de rédiger leurs propositions. Les négociations devraient reprendre ce vendredi.