Tahiti le 4 mai 2024 - L'association Tuaiva Nui Va’a Moorea va participer à la Vendée Va'a pour la première fois. Et les ‘aito de l’Île Sœur comptent bien revenir avec des médailles.
L’association Tuaiva Va’a Nui Moorea créée par les frères Tauhiro en 2009 participe pour la toute première fois, cette année, à la course Vendée va’a, du 8 au 11 mai aux Sables d'Olonne. Six rameurs et trois remplaçants font le déplacement, ainsi que quatre accompagnateurs. Ce rêve ne date pas d’hier nous confie Jacky Forre : “Depuis deux ans Bruno Tauhiro me demande que l’association participe à la Vendée Va’a. L’occasion d’y emmener nos jeunes. Il m’a dit qu’il faut les sortir de notre île pour qu’ils fassent de belles courses et porter haut les couleurs de notre Moorea.”
Il souligne d’ailleurs qu’en 2002, lors de la première participation de Tuaiva Nui Moorea à la Hawaiki Nui Vaa, la sélection de l’Île Sœur n’a pas eu à rougir de son résultat puisqu’elle a terminé sixième au classement général. Jacky Forre rappelle que l’association Tuaiva Nui Va’a Moorea a pour but d’initier jeunes et moins jeunes à la pratique du va’a et surtout de les faire participer aux différentes compétitions.
C'est d’ailleurs cette association, qui, il y a dix ans, a mis en place la Moorea Varua Hoe, une course V1 qui, l’an dernier, a accueilli plus de 300 athlètes dans ses différentes catégories. Et le rendez-vous prend d’ailleurs de plus en plus d’ampleur puisqu’on estime que cette année la participation d’environ 500 rameurs. Comme l’assure Jacky Forre, participer à la Vendée Va’a, qui est “la course la plus difficile au monde”, cela “permet également une préparation à la Vodafone Channel Race”. S’engager dans ce déplacement a été décidé après la dernière édition de la Hawaiki Nui Va’a.
Lorsque la décision a été annoncée “les jeunes étaient émerveillés et avaient également peur. Mais ils voulaient y aller, et surtout ramer avec Bruno Tauhiro. Ils se sont donnés à fond lors des entraînements”.
“On arrive au but car on part”. La délégation s’est envolée en fin vendredi dernier. Une fois parvenus dans les eaux glaciales du littoral vendéen, les ‘aito de Moorea vont devoir parcourir 128 kilomètres en trois étapes : “C’est le Hawaiki Nui de la France on va dire. Il n’y a que de la pleine mer. Nos rameurs ont très peur du froid et il faudra s’y habituer.”
L’association Tuaiva Va’a Nui Moorea créée par les frères Tauhiro en 2009 participe pour la toute première fois, cette année, à la course Vendée va’a, du 8 au 11 mai aux Sables d'Olonne. Six rameurs et trois remplaçants font le déplacement, ainsi que quatre accompagnateurs. Ce rêve ne date pas d’hier nous confie Jacky Forre : “Depuis deux ans Bruno Tauhiro me demande que l’association participe à la Vendée Va’a. L’occasion d’y emmener nos jeunes. Il m’a dit qu’il faut les sortir de notre île pour qu’ils fassent de belles courses et porter haut les couleurs de notre Moorea.”
Il souligne d’ailleurs qu’en 2002, lors de la première participation de Tuaiva Nui Moorea à la Hawaiki Nui Vaa, la sélection de l’Île Sœur n’a pas eu à rougir de son résultat puisqu’elle a terminé sixième au classement général. Jacky Forre rappelle que l’association Tuaiva Nui Va’a Moorea a pour but d’initier jeunes et moins jeunes à la pratique du va’a et surtout de les faire participer aux différentes compétitions.
C'est d’ailleurs cette association, qui, il y a dix ans, a mis en place la Moorea Varua Hoe, une course V1 qui, l’an dernier, a accueilli plus de 300 athlètes dans ses différentes catégories. Et le rendez-vous prend d’ailleurs de plus en plus d’ampleur puisqu’on estime que cette année la participation d’environ 500 rameurs. Comme l’assure Jacky Forre, participer à la Vendée Va’a, qui est “la course la plus difficile au monde”, cela “permet également une préparation à la Vodafone Channel Race”. S’engager dans ce déplacement a été décidé après la dernière édition de la Hawaiki Nui Va’a.
Lorsque la décision a été annoncée “les jeunes étaient émerveillés et avaient également peur. Mais ils voulaient y aller, et surtout ramer avec Bruno Tauhiro. Ils se sont donnés à fond lors des entraînements”.
“On arrive au but car on part”. La délégation s’est envolée en fin vendredi dernier. Une fois parvenus dans les eaux glaciales du littoral vendéen, les ‘aito de Moorea vont devoir parcourir 128 kilomètres en trois étapes : “C’est le Hawaiki Nui de la France on va dire. Il n’y a que de la pleine mer. Nos rameurs ont très peur du froid et il faudra s’y habituer.”
Un programme culturel aussi
Jacky Forre est installé depuis deux décennies à Moorea. Lorsque la décision a été prise de se lancer dans ce défi sportif de la Vendée Va’a, “j’étais super content car je suis vendéen d’origine. Cela fait 20 ans que j’habite en Polynésie et j’ai également fais dix ans à La Réunion. Relever ce challenge avec cette équipe c’est un grand bonheur”. Selon lui, d’ailleurs, le Fenua et la Vendée “sont très proches puisqu’il y a le respect des océans, le respect de l’être humain et des anciens. Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux pays”.
Il a d’ailleurs déjà imaginé un programme spécial pour l’équipe, en marge de la Vendée Va’a : pêche aux palourdes et aux huitres ou encore la visite de l’île d’Yeu. “Une île qui est à une heure du continent et présente des similitudes avec Moorea, comme les problèmes de bateau. Beaucoup de choses se ressemblent et je veux montrer aussi à ces jeunes qu’en France, on peut avoir les mêmes problématiques qu’à Moorea.” “C’est un beau programme sportif et culturel. De belles découvertes et surtout je veux que ces jeunes soient marqués par ça”, assure Jacky Forre.
Il a d’ailleurs déjà imaginé un programme spécial pour l’équipe, en marge de la Vendée Va’a : pêche aux palourdes et aux huitres ou encore la visite de l’île d’Yeu. “Une île qui est à une heure du continent et présente des similitudes avec Moorea, comme les problèmes de bateau. Beaucoup de choses se ressemblent et je veux montrer aussi à ces jeunes qu’en France, on peut avoir les mêmes problématiques qu’à Moorea.” “C’est un beau programme sportif et culturel. De belles découvertes et surtout je veux que ces jeunes soient marqués par ça”, assure Jacky Forre.