Tahiti, le 12 mai 2021 - Pas de voyage de familiarisation cette année. Prévue du 17 au 21 mai, le ParauParau 2021, grand-messe de l’industrie du tourisme, se fera en ligne. De quoi ouvrir l’accès à plus de tour-opérateurs, "rassurer" le tissu touristique local et le réseau international, mais aussi faire une économie de plus de 30 millions.
Crise sanitaire oblige, le ParauParau Tahiti - Papeete 2021 se fera en ligne du 17 au 21 mai. Pas question d’attendre "un retour hypothétique à la normale", a introduit mercredi matin le directeur général de Tahiti tourisme, Jean-Marc Mocellin. Annulé en 2020, la grand-messe de l’industrie touristique devait rassembler une centaine de tour-opérateurs des régions Amérique, Europe, Asie et Pacifique et 79 professionnels du fenua.
De la prise de contact à la présentation de nouveaux produits, en passant par des précisions sur le protocole sanitaire ou sur la tarification : cette rencontre "B2B" en mode "speedating" d’une vingtaine de minutes, propose aux chefs de produits commercialisant la destination sur 20 pays un tête-à-tête avec nos prestataires depuis 2018. "Les uns sont en demandent d’informations, les autres en profitent pour présenter leur produit", résume le directeur.
Pour sa version "online", Tahiti tourisme s’est tournée vers l’outil de salon virtuel Vfairs, avec un "centre des congrès" à Tahiti. En cliquant dessus, on est propulsé dans le hall d’accueil donnant sur plusieurs salles de conférence. Le salon propose notamment aux acteurs locaux des stands personnalisables destinés à ressembler à des stands réels que les tour-opérateurs pourront visiter. La plateforme comprend également diverses fonctions de tchat permettant aux visiteurs d’interagir avec les exposants en temps réel via du texte, de l’audio ou de la vidéo.
"Au moins cinq fois moins cher"
Preuve que le rendez-vous était attendu, 182 tour-opérateurs et 82 acteurs locaux ont répondu à l’appel. "C’est énorme" commente le directeur, admettant que le format virtuel donne forcément accès à beaucoup plus de monde, par opposition au présentiel. "Ça nous permet d’augmenter le nombre de participant, mais aussi de passer de trois à cinq jour, 24 heures sur 24", justifie-t-il. Et à moindre frais. Soit 7 millions de Fcfp, contre 41 en temps normal, dont les voyages de familiarisation (16 millions). "C’est au moins cinq fois moins cher et c’est un bon complément, poursuit le responsable. On imagine d’ailleurs pouvoir alterner d’une année sur l’autre un ParauParau en présentiel, puisqu’il est important pour les TO de pouvoir venir sur place faire des voyages de familiarisation."
Et les 1 600 rendez-vous pris en l’espace de 48 heures font dire aux organisateurs que l’événement était attendu. "Le niveau d’inscriptions est révélateur, les gens ont besoin d’être rassuré, ils ont besoin de se parler", assure la directrice des opérations internationales, Gina Bunton. D’ici la fin de la semaine, elle estime que le volume de rendez-vous devrait franchir la barre des 3 000.
Si le ministre de l’Outre-mer n’a pas précisé le calendrier de reprise des vols vers la métropole, Tahiti tourisme se montre confiant. "Une bonne partie des tour-opérateurs sont Américains, ils ne sont donc pas concernés", nuance Jean-Marc Mocellin. "Du côté de l’Europe, un certain nombre d’indications nous permet d’espérer une réouverture en juillet, d’abord parce que la situation là-bas s’améliore et ensuite parce que la vaccination ici nous permet d’espérer une immunité d’une majorité de la population au premier juillet."
Partenaire depuis le début et touché de plein fouet par la crise, Air Tahiti Nui ne mettra à disposition des tour-opérateurs participants que douze billets d’avion cette fois, contre une centaine d’habitude.
Esther Cunéo
Crise sanitaire oblige, le ParauParau Tahiti - Papeete 2021 se fera en ligne du 17 au 21 mai. Pas question d’attendre "un retour hypothétique à la normale", a introduit mercredi matin le directeur général de Tahiti tourisme, Jean-Marc Mocellin. Annulé en 2020, la grand-messe de l’industrie touristique devait rassembler une centaine de tour-opérateurs des régions Amérique, Europe, Asie et Pacifique et 79 professionnels du fenua.
De la prise de contact à la présentation de nouveaux produits, en passant par des précisions sur le protocole sanitaire ou sur la tarification : cette rencontre "B2B" en mode "speedating" d’une vingtaine de minutes, propose aux chefs de produits commercialisant la destination sur 20 pays un tête-à-tête avec nos prestataires depuis 2018. "Les uns sont en demandent d’informations, les autres en profitent pour présenter leur produit", résume le directeur.
Pour sa version "online", Tahiti tourisme s’est tournée vers l’outil de salon virtuel Vfairs, avec un "centre des congrès" à Tahiti. En cliquant dessus, on est propulsé dans le hall d’accueil donnant sur plusieurs salles de conférence. Le salon propose notamment aux acteurs locaux des stands personnalisables destinés à ressembler à des stands réels que les tour-opérateurs pourront visiter. La plateforme comprend également diverses fonctions de tchat permettant aux visiteurs d’interagir avec les exposants en temps réel via du texte, de l’audio ou de la vidéo.
"Au moins cinq fois moins cher"
Preuve que le rendez-vous était attendu, 182 tour-opérateurs et 82 acteurs locaux ont répondu à l’appel. "C’est énorme" commente le directeur, admettant que le format virtuel donne forcément accès à beaucoup plus de monde, par opposition au présentiel. "Ça nous permet d’augmenter le nombre de participant, mais aussi de passer de trois à cinq jour, 24 heures sur 24", justifie-t-il. Et à moindre frais. Soit 7 millions de Fcfp, contre 41 en temps normal, dont les voyages de familiarisation (16 millions). "C’est au moins cinq fois moins cher et c’est un bon complément, poursuit le responsable. On imagine d’ailleurs pouvoir alterner d’une année sur l’autre un ParauParau en présentiel, puisqu’il est important pour les TO de pouvoir venir sur place faire des voyages de familiarisation."
Et les 1 600 rendez-vous pris en l’espace de 48 heures font dire aux organisateurs que l’événement était attendu. "Le niveau d’inscriptions est révélateur, les gens ont besoin d’être rassuré, ils ont besoin de se parler", assure la directrice des opérations internationales, Gina Bunton. D’ici la fin de la semaine, elle estime que le volume de rendez-vous devrait franchir la barre des 3 000.
Si le ministre de l’Outre-mer n’a pas précisé le calendrier de reprise des vols vers la métropole, Tahiti tourisme se montre confiant. "Une bonne partie des tour-opérateurs sont Américains, ils ne sont donc pas concernés", nuance Jean-Marc Mocellin. "Du côté de l’Europe, un certain nombre d’indications nous permet d’espérer une réouverture en juillet, d’abord parce que la situation là-bas s’améliore et ensuite parce que la vaccination ici nous permet d’espérer une immunité d’une majorité de la population au premier juillet."
Partenaire depuis le début et touché de plein fouet par la crise, Air Tahiti Nui ne mettra à disposition des tour-opérateurs participants que douze billets d’avion cette fois, contre une centaine d’habitude.
Esther Cunéo