Réale Couchaux lance ce défi à partir du 6 mai. Le but ? Responsabiliser le public sur le contenu de leurs assiettes.
PAPEETE, le 25 avril 2016 - Manger végétarien pendant deux semaines, un petit défi pour un grand geste pour la planète. Réale Couchaux lance ce défi à partir du 6 mai. Le but ? Responsabiliser le public sur le contenu de leurs assiettes.
Manger 100% végétal pendant 15 jours peut avoir des conséquences que vous ne soupçonniez même pas. Quand manger végétarien devient un geste pour la planète, l'initiative devient écologique. C'est pourquoi Réale Couchaux, représentante locale de l'association végétarienne de France lance le défi en Polynésie. Le 17 avril, elle lance sur son blog Green-zone Tahiti, un appel aux candidats prêts à végétaliser leurs assiettes pendant deux semaines, du 6 au 20 mai.
Au départ, Réale avait prévu de faire un groupe de 10 volontaires, mais elle ne s'attendait à ce que le défi ait autant de succès. En même pas 24h les places étaient prises, "nous avons dû ouvrir 10 places de plus qui sont parties aussitôt", raconte la co-gérante de red-zone, Pendant quinze jours, les candidats vont se retrouver lors de conférences, d'ateliers culinaires, de visionnages vidéos et d'une aide aux courses pour végétaliser leurs assiettes. "Les inscrits ne sont pas encore végétariens, ils font une démarche pour manger plus sain", explique Réale.
"Le défi est complétement gratuit et les ateliers et conférences le sont aussi. Le but est de sensibiliser les gens à l'empreinte carbone de leur assiette", ajoute la jeune femme.
Pendant quinze jours, les candidats vont se retrouver lors de conférences, d'ateliers culinaires, de visionnages vidéos et d'une aide aux courses pour végétaliser leurs assiettes. "Les inscrits ne sont pas encore végétariens, ils font une démarche pour manger plus sain", déclare Réale.
A première vue le contenu de notre assiette et l'émission de CO2 n'ont absolument aucun rapport. C'était sans compter sur l'empreinte carbone de l'élevage bovin, ovin et porcin. En effet, l'élevage représente 14% des émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, un kilo de viande de bœuf nécessite 15.500L d'eau.
Le problème que Réale met en avant n'est pas tant la consommation de viandes en soit, mais leur surconsommation. Dans les années 1970, la consommation moyenne de viande par habitant était de 28,7 kilos par an, elle est passée en 2014 à 43 kilos en moyenne par habitant. Dans les pays développés, elle est même de 76 kilos de viandes par habitant par an.
Ainsi réduire sa consommation de viande induit automatiquement à une baisse de l'emprunte carbone, d'autant plus en Polynésie que la viande vient majoritairement de l'étranger.
"Lors de ce défi, nous allons aussi pousser les inscrits à consommer des produits polynésiens. Manger responsable c'est aussi manger local pour réduire plus encore son empreinte carbone et encourager l'agriculture du Pays", résume Reale.
L'engouement du public est tel, que Reale Couchaux a prévu deux jours de conférences ouvertes à tous début mai pour lancer le défi, mais aussi pourquoi refaire régulièrement des "défis veggie" dans le courant de l'année.
Manger 100% végétal pendant 15 jours peut avoir des conséquences que vous ne soupçonniez même pas. Quand manger végétarien devient un geste pour la planète, l'initiative devient écologique. C'est pourquoi Réale Couchaux, représentante locale de l'association végétarienne de France lance le défi en Polynésie. Le 17 avril, elle lance sur son blog Green-zone Tahiti, un appel aux candidats prêts à végétaliser leurs assiettes pendant deux semaines, du 6 au 20 mai.
Au départ, Réale avait prévu de faire un groupe de 10 volontaires, mais elle ne s'attendait à ce que le défi ait autant de succès. En même pas 24h les places étaient prises, "nous avons dû ouvrir 10 places de plus qui sont parties aussitôt", raconte la co-gérante de red-zone, Pendant quinze jours, les candidats vont se retrouver lors de conférences, d'ateliers culinaires, de visionnages vidéos et d'une aide aux courses pour végétaliser leurs assiettes. "Les inscrits ne sont pas encore végétariens, ils font une démarche pour manger plus sain", explique Réale.
"Le défi est complétement gratuit et les ateliers et conférences le sont aussi. Le but est de sensibiliser les gens à l'empreinte carbone de leur assiette", ajoute la jeune femme.
Pendant quinze jours, les candidats vont se retrouver lors de conférences, d'ateliers culinaires, de visionnages vidéos et d'une aide aux courses pour végétaliser leurs assiettes. "Les inscrits ne sont pas encore végétariens, ils font une démarche pour manger plus sain", déclare Réale.
A première vue le contenu de notre assiette et l'émission de CO2 n'ont absolument aucun rapport. C'était sans compter sur l'empreinte carbone de l'élevage bovin, ovin et porcin. En effet, l'élevage représente 14% des émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, un kilo de viande de bœuf nécessite 15.500L d'eau.
Le problème que Réale met en avant n'est pas tant la consommation de viandes en soit, mais leur surconsommation. Dans les années 1970, la consommation moyenne de viande par habitant était de 28,7 kilos par an, elle est passée en 2014 à 43 kilos en moyenne par habitant. Dans les pays développés, elle est même de 76 kilos de viandes par habitant par an.
Ainsi réduire sa consommation de viande induit automatiquement à une baisse de l'emprunte carbone, d'autant plus en Polynésie que la viande vient majoritairement de l'étranger.
"Lors de ce défi, nous allons aussi pousser les inscrits à consommer des produits polynésiens. Manger responsable c'est aussi manger local pour réduire plus encore son empreinte carbone et encourager l'agriculture du Pays", résume Reale.
L'engouement du public est tel, que Reale Couchaux a prévu deux jours de conférences ouvertes à tous début mai pour lancer le défi, mais aussi pourquoi refaire régulièrement des "défis veggie" dans le courant de l'année.