Les nacres triangulaires au nom de chaque établissement ont été arrachées (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 27 mai 2024 – Inauguré mi-avril, à cent jours des Jeux olympiques, le unu de la pointe Fare Mahora à Teahupo’o a été vandalisé, le week-end dernier : les nacres issues des flambeaux des 18 établissements scolaires impliqués dans ce projet sportif et culturel ont été arrachées et déplacées jusqu’à la passerelle.
Venue assister à une projection au PK 0, dimanche soir, Heilani a fait une curieuse découverte sous le petit fare pote’e qui jouxte la nouvelle passerelle : les nacres triangulaires au nom des 18 établissements scolaires de Taiarapu, coincées dans les recoins de la toiture en pandanus, à plusieurs centaines de mètres de leur emplacement d’origine.
Le 18 avril dernier, elles avaient été clouées par l’artiste Eriki Marchand sur un unu en hommage à la légendaire surfeuse Vehiatua-i-te-matai et à la jeunesse, à l’issue d’un relais entre Tautira et Teahupo’o pour célébrer le passage du cap des cent jours avant les JO de Paris 2024. “C’est un manque de respect pour le travail réalisé par toutes les écoles qui ont participé à ce projet, y compris notre école de Teahupo’o. À quoi ça sert, franchement ? On va faire plus attention à ce qui se passe par ici”, nous a confié la mère de famille et riveraine, à l’origine d’un coup de fiu sur les réseaux sociaux.
Venue assister à une projection au PK 0, dimanche soir, Heilani a fait une curieuse découverte sous le petit fare pote’e qui jouxte la nouvelle passerelle : les nacres triangulaires au nom des 18 établissements scolaires de Taiarapu, coincées dans les recoins de la toiture en pandanus, à plusieurs centaines de mètres de leur emplacement d’origine.
Le 18 avril dernier, elles avaient été clouées par l’artiste Eriki Marchand sur un unu en hommage à la légendaire surfeuse Vehiatua-i-te-matai et à la jeunesse, à l’issue d’un relais entre Tautira et Teahupo’o pour célébrer le passage du cap des cent jours avant les JO de Paris 2024. “C’est un manque de respect pour le travail réalisé par toutes les écoles qui ont participé à ce projet, y compris notre école de Teahupo’o. À quoi ça sert, franchement ? On va faire plus attention à ce qui se passe par ici”, nous a confié la mère de famille et riveraine, à l’origine d’un coup de fiu sur les réseaux sociaux.
Les nacres arrachées et déplacées
La quasi-totalité des nacres ont été arrachées de leur support. Certaines ont été brisées, au vu des morceaux restants. “On suppose que ce sont des jeunes qui ont fait ça, et pas des adultes. Enfin, on espère ! C’est vraiment dommage de dégrader le travail collectif de l’artiste et des enfants”, déplore la maire déléguée de Teahupo’o, Roniu Tupana-Poareu. “On est en train de chercher une solution plus sécurisée pour remettre les nacres en place, peut-être en les collant ? Leur place est sur le unu, sinon, ça n’a plus de sens. Si ça continue, l’autre solution, en dernier recours, ce sera de déplacer le unu à la mairie, mais on préférerait qu’il reste face à la vague”, poursuit l’élue.
Le ou les auteurs de cette mauvaise blague auraient mieux fait de prendre le temps de lire la plaque commémorative du unu, érigé comme un appel à la persévérance et à la responsabilité, mais aussi à la bienveillance et au respect.
Le ou les auteurs de cette mauvaise blague auraient mieux fait de prendre le temps de lire la plaque commémorative du unu, érigé comme un appel à la persévérance et à la responsabilité, mais aussi à la bienveillance et au respect.