Tahiti, le 27 juin 2021 – Fraîchement élue, la nouvelle Miss Tahiti nous a reçus samedi sous un soleil radieux, dans sa maison de famille à Paea. La jolie vahine de 24 ans aime le territoire qui l'a vu naître et grandir. Bien qu'éloignée de l'univers des miss avant cette aventure, elle se sait épaulée et en confiance pour affronter les autres candidates à l'élection de Miss France en décembre.
Comment te sens-tu après cette grande soirée d’élection ? Réalises-tu enfin ce qui t’arrive, à tête reposée ?
“C’était difficile à réaliser vendredi soir. Je pense que j’avais encore la tête dans les nuages, déboussolée par tout ce qui m’est arrivée. Passer de la préparation au show, puis recevoir le titre de Miss Tahiti est quelque chose d’incroyable. Aujourd’hui je me sens bien, fière du parcours que j’ai réalisé durant ces quatre mois de préparation et déterminée pour la suite dont j’ai hâte.”
Quel est ton programme dans les prochains jours ? Vas-tu reprendre ton travail à Tahiti Tourisme ?
"Pour le moment, mon planning est consacré à Miss Tahiti. Dimanche 27 juin, nous avons une journée de cohésion et de préparation avec les autres candidates pour se revoir une dernière fois et clôturer en beauté. Ensuite, il me semble que nous allons poursuivre avec les festivités du Heiva et la fête de l’autonomie.”
En parlant des autres candidates justement, comment étaient vos relations ? Nous avions l’impression qu’il y avait beaucoup de solidarité et de cohésion dans cette aventure.
“Il y avait beaucoup de bienveillance. Durant les premières répétitions avec les filles, nous avons tout de suite sympathisé. On nous disait que la concurrence allait se faire ressentir dans les jours qui précèdent l’élection, mais finalement pas du tout ! Jusqu’au dernier jour, jusqu’au dernier moment le soir-même, nous étions très solidaires. On s’entraidait beaucoup et je suis fière d’avoir fait partie de cette promotion. Je sais que je pourrais compter sur elles dans les mois à venir.”
Qu'as-tu prévu de faire durant cette année en tant que Miss Tahiti ? Pas trop d'appréhension avec la crise sanitaire qui continue de nous restreindre, malgré tout ?
“Je pense que Matahari a brillamment porté les couleurs de notre fenua pendant ces dernières années. Elle sera là pour m'accompagner si besoin, mais en toute franchise, je n'appréhende pas. C'est difficile de prévoir l'avenir, mais je compte profiter de chaque instant.”
Cette candidature à Miss Tahiti : un rêve de petite fille ou la volonté de vivre une expérience de taille à l'aube de tes 25 ans ?
“C'est vrai que petite, j'empruntais les chaussures de ma maman et je faisais un défilé tranquille à la maison (rires). En grandissant, Miss Tahiti est devenu plus qu'un rêve. Aujourd'hui, mon objectif est de montrer que je suis fière de l'endroit d'où je viens. J'avais envie de porter les couleurs de la Polynésie au-delà du fenua.”
Tu souhaites représenter le fenua, et la vahiné moderne en tant que femme intelligente et métissée. Quelles sont tes origines et ton histoire familiale ?
“Je suis issue de parents métissés dans le sens polynésien du terme. Mon père est français et chinois. Ma maman, elle, est tahitienne et chinoise. Elle vient de l'île de Huahine.”
Tu as en partie grandi dans les îles ? “
En effet ! Je suis née à Papeete, d'un papa militaire dans la gendarmerie. Il a été muté à Moorea d'abord, puis nous avons vécu à Raiatea trois ans. Je suis revenue à Tahiti juste après pour poursuivre ma scolarité au collège.”
Tu avais du succès lors des votes du gala, donnée favorite. Vendredi soir, de nombreux soutiens criaient à tes passages, arborant des pancartes avec ton numéro de candidate.
“Depuis la conférence de presse, j'ai été surprise par cet engouement ! Je n'étais pas connu du grand public avant cette aventure. Je n'avais d'ailleurs jamais fait de shooting photo professionnel donc je sortais de mon petit coin de Tahiti. Je ne saurais pas expliquer tout cela, mais on peut dire que mon entourage a tout de suite joué le jeu, que ce soit au travail, ou bien ma famille.”
Tu ne t'attendais pas à être élue ?
“Quand tu te prépares à une telle élection, tu espères quand même terminer en beauté. Il n'y avait qu'une seule place pour dix belles jeunes filles. Nous avions toutes le potentiel pour obtenir le titre. Je suis fière que la population et le jury aient vu en moi leur nouvelle ambassadrice pour 2021”
Être ambassadrice de Tahiti à Miss France en décembre : tu réalises, tu as hâte ou tu appréhendes malgré tout ?
“J'appréhende un peu, car nous étions dans une atmosphère familiale en Polynésie, avec de l'entraide. Miss France, c'est une tout autre ambiance, mais j'ai de la chance d'être épaulée par le comité Miss Tahiti, et Hinarere Taputu (Miss Tahiti 2014 et Première Dauphine Miss France 2015) particulièrement.”
Quels sont tes modèles féminins ?
“Je suis admirative de toutes les ambassadrices de Miss Tahiti, qui ont su promouvoir à merveille notre destination, notre fenua. Il faut savoir que cela me tient à cœur, comme je travaille dans le milieu du tourisme. Si je devais citer une personnalité qui n'a rien à voir avec l'univers des miss, je citerais Michelle Obama. Elle représente la force féminine, est engagée pour la jeunesse et la cause afro-américaine, et elle est très spontanée. Elle s'est faite connaître au-delà de son statut de première dame des États-Unis."
Tes passions sont bien les travaux manuels, la pêche et la pâtisserie ?
“Et le 'Ori Tahiti (rires) ! J'ai commencé à l'âge de 5 ans, et j'ai terminé à 17 ans parce qu'avec l'entrée dans les études supérieures, je ne trouvais plus forcément le temps de pratiquer la danse. En intégrant le marché du travail, avec Tahiti Tourisme, nous avons toutefois monté une troupe avec quelques collègues pour participer au Hura Tapairu !”
Tu te décris comme une jeune femme simple et humble. A la soirée d'élection de Miss Tahiti, tu affirmais vouloir le rester même si tu te rends à Miss France.
“C'est toujours un peu difficile quand on est sous le feu des projecteurs, mais il faut se rappeler d'où l'on vient et toujours garder les pieds sur terre. Ma famille sera là pour me les ramener en tout cas (rires), et c'est pour cela qu'il faut savoir bien s'entourer.” As-tu un dernier mot ? Ou y aurait-il un événement de ta vie sur lequel tu souhaiterais absolument communiquer ? “Je dirais que je suis une jeune femme qui a gagné en assurance et en confiance en soi. C'est quelque chose que la Tumateata d'il y a quatre mois n'avait pas. Je suis impatiente de voir ce que la vie peut m'offrir dans les prochains mois !”
Comment te sens-tu après cette grande soirée d’élection ? Réalises-tu enfin ce qui t’arrive, à tête reposée ?
“C’était difficile à réaliser vendredi soir. Je pense que j’avais encore la tête dans les nuages, déboussolée par tout ce qui m’est arrivée. Passer de la préparation au show, puis recevoir le titre de Miss Tahiti est quelque chose d’incroyable. Aujourd’hui je me sens bien, fière du parcours que j’ai réalisé durant ces quatre mois de préparation et déterminée pour la suite dont j’ai hâte.”
Quel est ton programme dans les prochains jours ? Vas-tu reprendre ton travail à Tahiti Tourisme ?
"Pour le moment, mon planning est consacré à Miss Tahiti. Dimanche 27 juin, nous avons une journée de cohésion et de préparation avec les autres candidates pour se revoir une dernière fois et clôturer en beauté. Ensuite, il me semble que nous allons poursuivre avec les festivités du Heiva et la fête de l’autonomie.”
En parlant des autres candidates justement, comment étaient vos relations ? Nous avions l’impression qu’il y avait beaucoup de solidarité et de cohésion dans cette aventure.
“Il y avait beaucoup de bienveillance. Durant les premières répétitions avec les filles, nous avons tout de suite sympathisé. On nous disait que la concurrence allait se faire ressentir dans les jours qui précèdent l’élection, mais finalement pas du tout ! Jusqu’au dernier jour, jusqu’au dernier moment le soir-même, nous étions très solidaires. On s’entraidait beaucoup et je suis fière d’avoir fait partie de cette promotion. Je sais que je pourrais compter sur elles dans les mois à venir.”
Qu'as-tu prévu de faire durant cette année en tant que Miss Tahiti ? Pas trop d'appréhension avec la crise sanitaire qui continue de nous restreindre, malgré tout ?
“Je pense que Matahari a brillamment porté les couleurs de notre fenua pendant ces dernières années. Elle sera là pour m'accompagner si besoin, mais en toute franchise, je n'appréhende pas. C'est difficile de prévoir l'avenir, mais je compte profiter de chaque instant.”
Cette candidature à Miss Tahiti : un rêve de petite fille ou la volonté de vivre une expérience de taille à l'aube de tes 25 ans ?
“C'est vrai que petite, j'empruntais les chaussures de ma maman et je faisais un défilé tranquille à la maison (rires). En grandissant, Miss Tahiti est devenu plus qu'un rêve. Aujourd'hui, mon objectif est de montrer que je suis fière de l'endroit d'où je viens. J'avais envie de porter les couleurs de la Polynésie au-delà du fenua.”
Tu souhaites représenter le fenua, et la vahiné moderne en tant que femme intelligente et métissée. Quelles sont tes origines et ton histoire familiale ?
“Je suis issue de parents métissés dans le sens polynésien du terme. Mon père est français et chinois. Ma maman, elle, est tahitienne et chinoise. Elle vient de l'île de Huahine.”
Tu as en partie grandi dans les îles ? “
En effet ! Je suis née à Papeete, d'un papa militaire dans la gendarmerie. Il a été muté à Moorea d'abord, puis nous avons vécu à Raiatea trois ans. Je suis revenue à Tahiti juste après pour poursuivre ma scolarité au collège.”
Tu avais du succès lors des votes du gala, donnée favorite. Vendredi soir, de nombreux soutiens criaient à tes passages, arborant des pancartes avec ton numéro de candidate.
“Depuis la conférence de presse, j'ai été surprise par cet engouement ! Je n'étais pas connu du grand public avant cette aventure. Je n'avais d'ailleurs jamais fait de shooting photo professionnel donc je sortais de mon petit coin de Tahiti. Je ne saurais pas expliquer tout cela, mais on peut dire que mon entourage a tout de suite joué le jeu, que ce soit au travail, ou bien ma famille.”
Tu ne t'attendais pas à être élue ?
“Quand tu te prépares à une telle élection, tu espères quand même terminer en beauté. Il n'y avait qu'une seule place pour dix belles jeunes filles. Nous avions toutes le potentiel pour obtenir le titre. Je suis fière que la population et le jury aient vu en moi leur nouvelle ambassadrice pour 2021”
Être ambassadrice de Tahiti à Miss France en décembre : tu réalises, tu as hâte ou tu appréhendes malgré tout ?
“J'appréhende un peu, car nous étions dans une atmosphère familiale en Polynésie, avec de l'entraide. Miss France, c'est une tout autre ambiance, mais j'ai de la chance d'être épaulée par le comité Miss Tahiti, et Hinarere Taputu (Miss Tahiti 2014 et Première Dauphine Miss France 2015) particulièrement.”
Quels sont tes modèles féminins ?
“Je suis admirative de toutes les ambassadrices de Miss Tahiti, qui ont su promouvoir à merveille notre destination, notre fenua. Il faut savoir que cela me tient à cœur, comme je travaille dans le milieu du tourisme. Si je devais citer une personnalité qui n'a rien à voir avec l'univers des miss, je citerais Michelle Obama. Elle représente la force féminine, est engagée pour la jeunesse et la cause afro-américaine, et elle est très spontanée. Elle s'est faite connaître au-delà de son statut de première dame des États-Unis."
Tes passions sont bien les travaux manuels, la pêche et la pâtisserie ?
“Et le 'Ori Tahiti (rires) ! J'ai commencé à l'âge de 5 ans, et j'ai terminé à 17 ans parce qu'avec l'entrée dans les études supérieures, je ne trouvais plus forcément le temps de pratiquer la danse. En intégrant le marché du travail, avec Tahiti Tourisme, nous avons toutefois monté une troupe avec quelques collègues pour participer au Hura Tapairu !”
Tu te décris comme une jeune femme simple et humble. A la soirée d'élection de Miss Tahiti, tu affirmais vouloir le rester même si tu te rends à Miss France.
“C'est toujours un peu difficile quand on est sous le feu des projecteurs, mais il faut se rappeler d'où l'on vient et toujours garder les pieds sur terre. Ma famille sera là pour me les ramener en tout cas (rires), et c'est pour cela qu'il faut savoir bien s'entourer.” As-tu un dernier mot ? Ou y aurait-il un événement de ta vie sur lequel tu souhaiterais absolument communiquer ? “Je dirais que je suis une jeune femme qui a gagné en assurance et en confiance en soi. C'est quelque chose que la Tumateata d'il y a quatre mois n'avait pas. Je suis impatiente de voir ce que la vie peut m'offrir dans les prochains mois !”
En savoir plus sur Miss Tahiti 2021
Tumateata Buisson a 24 ans. Elle est née à Papeete, mais elle a passé son enfance à Moorea et Raiatea, avant de revenir à Tahiti durant son adolescence. Notre Miss Tahiti 2021 est diplômée d'un BTS Commerce International, et d'une licence professionnelle en gestion, économie et communication obtenue au CNAM. En se présentant à l'élection de la reine de beauté du fenua, elle souhaitait “casser la routine”, tout en rendant hommage à sa mère décédée. Tumateata Buisson travaille comme chargée de communication à Tahiti Tourisme. Un secteur d'activité important pour la Polynésie, mis à mal par la crise sanitaire. La nouvelle ambassadrice ressent un profond amour pour le territoire, n'hésitant pas à promouvoir le “voyager local”. Pour l'anecdote, Hinarere Taputu, Dauphine de Miss France 2015, est une collègue de travail de Tumateata. Elle est fière de pouvoir accompagner notre vahine purotu dans cette expérience, qu'elle a elle-même eu la chance de vivre il y a quelques années.