PAPEETE, le 07 mars 2017- Suite à une polémique sur les réseaux sociaux accusant l'hôpital du Taaone d'avoir laissé deux personnes âgées "à l'abandon" dans le hall d'entrée, la direction du CHPF a répondu ce mardi dans un communiqué de presse. Selon l'hôpital, "les patients n'ont pas été mis en danger".
Le 1er mars un message sur les réseaux sociaux s'indignait de "l'abandon" dans le hall d'entrée de deux personnes âgées alitées sur des brancards. Le message posté à 19h10 s'était répandu comme une trainée de poudre, suscitant l'indignation des internautes. "Deux personnes âgées laissées à l'abandon depuis plusieurs heures dans le hall d'entrée à la vue de tous et dans une chaleur étouffante, sans surveillance du personnel du CHPf, leurs affaires posées sur les jambes de l'une d'elles", indiquait le post.
Le CHPF a tenu à répondre à la polémique, ce mardi 7 mars, dans un communiqué de presse indiquant que si la photo avait été publiée le mercredi 1er mars à 19h10, "la présence de deux patients sur brancard a été signalée à 15 h 50 le mercredi, ils ont immédiatement été placés sous surveillance d'un agent de sécurité". Par ailleurs, le communiqué précise qu'un des patients était accompagné par un membre de sa famille et "ils étaient devant le comptoir d’accueil. L’hôtesse présente pouvait procéder sans délai à l’appel des secours si cela s’avérait nécessaire", poursuit le communiqué. "Si les images diffusées peuvent paraître inquiétantes, les patients n’ont pas été mis en danger", assure le Taaone.
La direction du CHPF indique, par ailleurs, que les retours à domicile des patients "n’entrent pas dans les missions du CHPF et sont organisés avec le concours des pompiers, voire des polices municipales, des communes qui ont également de fortes contraintes." Dans ce cas précis, la direction du CHPF ajoute que "le retour à domicile de ces patients, dont l’état de santé ne nécessitait plus de soins hospitaliers, était organisé avec les pompiers de Pirae qui avaient dû partir en opération. Ils ont été rappelés et sont intervenus sans délai."
De leur côté, les pompiers de Pirae expliquent avoir été appelés pour évacuer deux personnes à leurs domiciles. deux véhicules ont été dépêchés, une fois sur place après avoir attendu entre 15 et 20 minutes, les patients n'étaient toujours pas arrivés. Ainsi les pompiers sont rentrés à la caserne avant d'être mobilisés sur une intervention. Le retour des patients a dû être mis en attente. Les pompiers de Pirae sont allés chercher les patients une fois leur intervention terminée.
La question du retour des patients à leur domicile est une réelle problématique. En effet, aujourd'hui il n'y a pas de dispositif pour prendre en charge le retour des patients. Ainsi, les pompiers municipaux, la police municipale et le CHPF s'organisent comme ils le peuvent pour assurer ce service qui ne fait pas partie de leurs missions, en attendant de trouver une solution viable et pérenne pour les patients.
Le 1er mars un message sur les réseaux sociaux s'indignait de "l'abandon" dans le hall d'entrée de deux personnes âgées alitées sur des brancards. Le message posté à 19h10 s'était répandu comme une trainée de poudre, suscitant l'indignation des internautes. "Deux personnes âgées laissées à l'abandon depuis plusieurs heures dans le hall d'entrée à la vue de tous et dans une chaleur étouffante, sans surveillance du personnel du CHPf, leurs affaires posées sur les jambes de l'une d'elles", indiquait le post.
Le CHPF a tenu à répondre à la polémique, ce mardi 7 mars, dans un communiqué de presse indiquant que si la photo avait été publiée le mercredi 1er mars à 19h10, "la présence de deux patients sur brancard a été signalée à 15 h 50 le mercredi, ils ont immédiatement été placés sous surveillance d'un agent de sécurité". Par ailleurs, le communiqué précise qu'un des patients était accompagné par un membre de sa famille et "ils étaient devant le comptoir d’accueil. L’hôtesse présente pouvait procéder sans délai à l’appel des secours si cela s’avérait nécessaire", poursuit le communiqué. "Si les images diffusées peuvent paraître inquiétantes, les patients n’ont pas été mis en danger", assure le Taaone.
La direction du CHPF indique, par ailleurs, que les retours à domicile des patients "n’entrent pas dans les missions du CHPF et sont organisés avec le concours des pompiers, voire des polices municipales, des communes qui ont également de fortes contraintes." Dans ce cas précis, la direction du CHPF ajoute que "le retour à domicile de ces patients, dont l’état de santé ne nécessitait plus de soins hospitaliers, était organisé avec les pompiers de Pirae qui avaient dû partir en opération. Ils ont été rappelés et sont intervenus sans délai."
De leur côté, les pompiers de Pirae expliquent avoir été appelés pour évacuer deux personnes à leurs domiciles. deux véhicules ont été dépêchés, une fois sur place après avoir attendu entre 15 et 20 minutes, les patients n'étaient toujours pas arrivés. Ainsi les pompiers sont rentrés à la caserne avant d'être mobilisés sur une intervention. Le retour des patients a dû être mis en attente. Les pompiers de Pirae sont allés chercher les patients une fois leur intervention terminée.
La question du retour des patients à leur domicile est une réelle problématique. En effet, aujourd'hui il n'y a pas de dispositif pour prendre en charge le retour des patients. Ainsi, les pompiers municipaux, la police municipale et le CHPF s'organisent comme ils le peuvent pour assurer ce service qui ne fait pas partie de leurs missions, en attendant de trouver une solution viable et pérenne pour les patients.